Rouyn-Noranda, 25 novembre 2010 — Les recherches que M. Xavier Cavard a menées pour obtenir son doctorat en sciences de l’environnement à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) indiquent que, quand on ne considère que la biomasse aérienne sur une période de 90 ans, la forêt boréale mixte ne semble pas accroître ni diminuer la capacité d’absorption du carbone, comparée aux forêts formées d’une seule espèce. Certaines hypothèses y postulaient au contraire une augmentation du stockage du carbone par rapport aux peuplements dits purs.
Les travaux du docteur Cavard sont d’autant plus intéressants qu’ils représentent à notre connaissance la première étude à avoir été menée sur le sujet. En effet, si les effets bénéfiques des forêts mixtes sont bien connus quant à la protection contre les insectes ravageurs ou même contre les incendies de forêt, leur rôle dans la séquestration du carbone demeure encore obscur. Les travaux de M. Cavard s’inscrivent donc dans un ensemble de recherches qui s’intéressera, par exemple, aux racines et aux sols pour déterminer l’efficacité de la forêt mixte comme puits de carbone.
La thèse de M. Cavard s’intitule « Interactions entre les essences forestières de la forêt boréale mixte de l’est du Canada et conséquences pour la séquestration du carbone dans les peuplements mixtes ». Il tire ses conclusions des travaux qu’il a conduits sur des peuplements purs et mixtes d’environ 90 ans, issus de feux, situés dans le nord-ouest du Québec et dans le nord-ouest ontarien.
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Pour informations : Xavier Cavard au 819 762-0971 poste 4377 ou à xavier.cavard@uqat.ca.
Source :
Bernard Pelletier
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