Depuis 1999, la Chaire industrielle CRSNG-UQAT-UQAM en aménagement forestier durable convie la communauté forestière à des conférences portant autant sur de nouvelles découvertes du milieu forestier que sur l'actualité de ce secteur d'activité.
Toute personne intéressée par le sujet est invitée à entendre le conférencier sur des thèmes très variés allant de l'aménagement forestier à la transformation du bois en passant par l'écologie, l'économie, l'hydrologie, la pédologie ou encore l'historique des perturbations naturelles, la génétique, la faune, les insectes et maladies, la géomatique, la législation, les opérations ainsi que les microorganismes qui peuplent nos forêts.
Sauf exception, les conférences débutent à 12h00 et se terminent à 13h00.
Cette activité est conjointe avec la tenue des cours Sujets de pointe en écologie (BIO-8850)/ en environnement (ENV-9560) où les étudiants de la maîtrise en biologie et au doctorat en science de l’environnement ont la chance de s’entretenir avec les conférenciers lors d’une discussion ouverte suivant la présentation. Notez que cette activité fait suite à la conférence et est réservée aux étudiants inscrits aux cours.
Qu’est-ce que l’économie circulaire et comment celle-ci peut-elle s’appliquer dans le milieu de la foresterie?
Hélène Gervais, Recyc-Québec
C’est la question principale à laquelle cette conférence s’attardera. Vous aurez l’occasion d’en apprendre davantage sur les principes et stratégies de l’économie circulaire, avec des exemples concrets à l’appui dans votre secteur. Les principaux acteurs et initiatives québécoises visant à faire la transition vers l’économie circulaire vous seront également présentés, afin que vous puissiez comprendre l’écosystème dans lequel se déploie l’économie circulaire au Québec. Vous constaterez que l’économie circulaire est bien plus qu’un nouveau concept à la mode, mais bien un réel moteur d’actions concrètes visant à réduire et optimiser les ressources!
sep 17
Adapter les solutions au problème, un exemple sur la réduction des émissions de méthane dans deux différents contextes
Federico Galli et Silvia Pelucchi, Département de Génie Chimique et Génie Biotechnologique, Université de Sherbrooke
Le méthane représente le "low hanging fruit" en ce que concerne les émissions de gaz à effets serre, car il possède un potentiel de réchauffement globale entre 80 et 20 fois celui du CO2 (dépendamment de l'horizon temporel choisi). Le séminaire va discuter deux sources d'émissions différentes (les émissions des opération upstream de l'industrie du pétrole et du gaz ainsi que les émissions fugitives de gaz dès sites d'enfouissements) et les stratégies optimisées pour les réduire qu'on est en train de mettre en place dans mon groupe de recherche et dans le groupe BioMethOxUS (groupe interdépartementale génie chimique-génie civil). Une partie de la discussion sera aussi dédiée à la discussion de comment introduire une analyse des risques dans les phases de conception d'un procédé, un travail que je fais en collaboration avec l'université de Padova et nous a amené à développer un algorithme pour calculer un indice de sécurité utilisable dans ASPEN PLUS en phase de conception de procédé.
sep 24
The role of continental waters in the carbon balance of the boreal biome
Paul del Giorgio, Département des sciences biologiques de l'UQAM
The boreal biome, like other landscapes in the biosphere, is characterized by a very high density of surface waters, including lakes, ponds, rivers, and a diversity of wetlands. These aquatic ecosystems form highly interconnected and complex hydrological networks, which in turn are intimately linked to the surrounding terrestrial ecosystems. The aquatic networks receive large quantities of materials from the land, including sediment, nutrients and various forms of carbon. In particular, the movement of carbon from land to water has important consequences for both the terrestrial landscapes that export it and the aquatic ecosystems that receive it. Hydrological networks transform and degrade terrestrial organic carbon, emit CO2 and CH4 that are generated both in aquatic ecosystems and in the surrounding soils; they accumulate autochthonous and terrestrial organic matter in lake sediments; and they export carbon to the ocean. In this talk I will show examples of these processes in the boreal biome of Québec (Canada), and place these processes in the context of the carbon balance of the landscape as a whole. In this water-rich biome, aquatic networks play a key role in the carbon balance of the landscape.
oct 01
Synergies entre la production bovine et la foresterie en région boréale
Simon Lafontaine, Professeur en production bovine écoresponsable, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Le secteur agricole des régions périphériques évolue en étroite proximité avec l'industrie forestière. Dans la perspective du développement de nouveaux modèles d'élevage basés sur les principes de l'agroécologie, il est donc essentiel d'explorer les interactions et les synergies potentielles entre la production bovine et les pratiques forestières en région boréale. La présentation mettra en lumière comment une gestion intégrée de ces deux secteurs peut non seulement améliorer la productivité agricole, mais aussi favoriser la biodiversité et la santé des écosystèmes. Je partagerai mes projets en cours, discuterai des défis spécifiques aux régions boréales ainsi que des stratégies innovantes pouvant répondre à ces enjeux à l'interface entre les secteurs forestier et agricole.
nov 05
Integrated Processes for Resource Recovery and Valorization of By-Products from Solid Waste and Liquid Effluents: A Path to Pollution Prevention and Sustainability
Mehrez Hermassi, Professeur, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Le Dr. Mehrez Hermassi a rejoint l’Institut de Recherche en Mines et en Environnement (IRME) de l’UQAT en Mars 2024 en tant que professeur Régulier. Il est titulaire d’un doctorat en génie des procédés chimiques et possède plus de 8 ans d’expérience professionnelle en tant que chercheur et enseignant/Lecteur dans plusieurs universités, dont : l'Universitat Politècnica de Catalunya (UPC-Barcelona TECH) en Espagne, Cranfield University au Royaume-Uni, Umeå University en Suède, et l'Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie (INSAT) en Tunisie.
Formation: Le Dr. Hermassi a obtenu son doctorat en cotutelle en Génie des procédés chimiques à l'UPC-Barcelona et en Chimie appliquée à l'INSAT-Tunisie en 2016.
Expertise: Ses recherches portent sur le développement et l'optimisation de technologies visant l’enlèvement et la récupération de ressources à partir des déchets industriels et urbains, ainsi que des flux de rejets liquides et gazeux. Il s’intéresse particulièrement à la cristallisation membranaire, à l’hydrométallurgie, à la conversion thermochimique de la biomasse, ainsi qu’à la chimie verte. Ses travaux actuels se concentrent sur le développement de technologies de membranes hybrides destinées au secteur de l'eau et de l'environnement. Ces technologies permettent des séparations sélectives, des transformations chimiques et biochimiques, ainsi que des processus de transfert gaz-liquide et d’initiation de changement de phase. L’objectif est de favoriser l’intensification des processus, la production d'énergie et la récupération des ressources, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités dans ces domaines.
nov 12
- 2024-11-12. Mehrez Hermassi
Integrated Processes for Resource Recovery and Valorization of By-Products from Solid Waste and Liquid Effluents: A Path to Pollution Prevention and Sustainability.
résumé - 2024-11-05. Simon Lafontaine
Synergies entre la production bovine et la foresterie en région boréale.
résumé - 2024-10-01. Paul del Giorgio
The role of continental waters in the carbon balance of the boreal biome.
résumé - 2024-09-24. Federico Galli et Silvia Pelucchi
Adapter les solutions au problème, un exemple sur la réduction des émissions de méthane dans deux différents contextes.
résumé - 2024-09-17. Hélène Gervais
Qu’est-ce que l’économie circulaire et comment celle-ci peut-elle s’appliquer dans le milieu de la foresterie? .
résumé youtube - 2024-04-16. Flavia Braghiroli
Matériaux de carbone poreux fonctionnels à base de produits forestiers pour des applications environnementales. - 2024-04-09. Ahmed Koubaa
Des solutions pour les surplus de copeaux de bois ?.
résumé youtube - 2024-03-26. David Baril
Possibilités forestières : Perceptions et faits.
résumé - 2024-03-12. Adam Ali
Les incendies de 2023 au Québec dans une perspective à long terme : que nous apprennent les archives lacustres ?.
résumé youtube - 2024-02-20. Jonathan Eden
Fire weather in a changing climate: insights from the latest generation of climate models.
résumé youtube - 2024-02-06. Tim Rademacher
Interactions entre croissance des arbres de la forêt tempérée et le cycle de carbone.
résumé
Integrated Processes for Resource Recovery and Valorization of By-Products from Solid Waste and Liquid Effluents: A Path to Pollution Prevention and Sustainability
Mehrez Hermassi, Professeur, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Le Dr. Mehrez Hermassi a rejoint l’Institut de Recherche en Mines et en Environnement (IRME) de l’UQAT en Mars 2024 en tant que professeur Régulier. Il est titulaire d’un doctorat en génie des procédés chimiques et possède plus de 8 ans d’expérience professionnelle en tant que chercheur et enseignant/Lecteur dans plusieurs universités, dont : l'Universitat Politècnica de Catalunya (UPC-Barcelona TECH) en Espagne, Cranfield University au Royaume-Uni, Umeå University en Suède, et l'Institut National des Sciences Appliquées et de Technologie (INSAT) en Tunisie.
Formation: Le Dr. Hermassi a obtenu son doctorat en cotutelle en Génie des procédés chimiques à l'UPC-Barcelona et en Chimie appliquée à l'INSAT-Tunisie en 2016.
Expertise: Ses recherches portent sur le développement et l'optimisation de technologies visant l’enlèvement et la récupération de ressources à partir des déchets industriels et urbains, ainsi que des flux de rejets liquides et gazeux. Il s’intéresse particulièrement à la cristallisation membranaire, à l’hydrométallurgie, à la conversion thermochimique de la biomasse, ainsi qu’à la chimie verte. Ses travaux actuels se concentrent sur le développement de technologies de membranes hybrides destinées au secteur de l'eau et de l'environnement. Ces technologies permettent des séparations sélectives, des transformations chimiques et biochimiques, ainsi que des processus de transfert gaz-liquide et d’initiation de changement de phase. L’objectif est de favoriser l’intensification des processus, la production d'énergie et la récupération des ressources, ouvrant ainsi la voie à de nouvelles opportunités dans ces domaines.
Synergies entre la production bovine et la foresterie en région boréale
Simon Lafontaine, Professeur en production bovine écoresponsable, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Le secteur agricole des régions périphériques évolue en étroite proximité avec l'industrie forestière. Dans la perspective du développement de nouveaux modèles d'élevage basés sur les principes de l'agroécologie, il est donc essentiel d'explorer les interactions et les synergies potentielles entre la production bovine et les pratiques forestières en région boréale. La présentation mettra en lumière comment une gestion intégrée de ces deux secteurs peut non seulement améliorer la productivité agricole, mais aussi favoriser la biodiversité et la santé des écosystèmes. Je partagerai mes projets en cours, discuterai des défis spécifiques aux régions boréales ainsi que des stratégies innovantes pouvant répondre à ces enjeux à l'interface entre les secteurs forestier et agricole.
The role of continental waters in the carbon balance of the boreal biome
Paul del Giorgio, Département des sciences biologiques de l'UQAM
The boreal biome, like other landscapes in the biosphere, is characterized by a very high density of surface waters, including lakes, ponds, rivers, and a diversity of wetlands. These aquatic ecosystems form highly interconnected and complex hydrological networks, which in turn are intimately linked to the surrounding terrestrial ecosystems. The aquatic networks receive large quantities of materials from the land, including sediment, nutrients and various forms of carbon. In particular, the movement of carbon from land to water has important consequences for both the terrestrial landscapes that export it and the aquatic ecosystems that receive it. Hydrological networks transform and degrade terrestrial organic carbon, emit CO2 and CH4 that are generated both in aquatic ecosystems and in the surrounding soils; they accumulate autochthonous and terrestrial organic matter in lake sediments; and they export carbon to the ocean. In this talk I will show examples of these processes in the boreal biome of Québec (Canada), and place these processes in the context of the carbon balance of the landscape as a whole. In this water-rich biome, aquatic networks play a key role in the carbon balance of the landscape.
Adapter les solutions au problème, un exemple sur la réduction des émissions de méthane dans deux différents contextes
Federico Galli et Silvia Pelucchi, Département de Génie Chimique et Génie Biotechnologique, Université de Sherbrooke
Le méthane représente le "low hanging fruit" en ce que concerne les émissions de gaz à effets serre, car il possède un potentiel de réchauffement globale entre 80 et 20 fois celui du CO2 (dépendamment de l'horizon temporel choisi). Le séminaire va discuter deux sources d'émissions différentes (les émissions des opération upstream de l'industrie du pétrole et du gaz ainsi que les émissions fugitives de gaz dès sites d'enfouissements) et les stratégies optimisées pour les réduire qu'on est en train de mettre en place dans mon groupe de recherche et dans le groupe BioMethOxUS (groupe interdépartementale génie chimique-génie civil). Une partie de la discussion sera aussi dédiée à la discussion de comment introduire une analyse des risques dans les phases de conception d'un procédé, un travail que je fais en collaboration avec l'université de Padova et nous a amené à développer un algorithme pour calculer un indice de sécurité utilisable dans ASPEN PLUS en phase de conception de procédé.
Qu’est-ce que l’économie circulaire et comment celle-ci peut-elle s’appliquer dans le milieu de la foresterie?
Hélène Gervais, Recyc-Québec
C’est la question principale à laquelle cette conférence s’attardera. Vous aurez l’occasion d’en apprendre davantage sur les principes et stratégies de l’économie circulaire, avec des exemples concrets à l’appui dans votre secteur. Les principaux acteurs et initiatives québécoises visant à faire la transition vers l’économie circulaire vous seront également présentés, afin que vous puissiez comprendre l’écosystème dans lequel se déploie l’économie circulaire au Québec. Vous constaterez que l’économie circulaire est bien plus qu’un nouveau concept à la mode, mais bien un réel moteur d’actions concrètes visant à réduire et optimiser les ressources!
Des solutions pour les surplus de copeaux de bois ?
Ahmed Koubaa, UQAT, IRF
Le Canada est un leader sur le marché mondial des copeaux du bois avec une production annuelle de l’ordre de 16 millions de tonnes métriques. La majorité de ces copeaux sont destinés à l’industrie papetière. Cependant, la demande pour les pâtes et papiers n’a pas cessé de diminuer au cours de la dernière décennie à cause de la baisse importante de la demande pour le papier journal, la compétition de nouveaux producteurs à l’échelle mondiale et l’utilisation du papier recyclé dans la production de toute la gamme des produits issus des pâtes entrainant ainsi une problématique de surplus de copeaux pour des usines de sciage de bois. Dans ce contexte, nous avons examiné des solutions potentielles pour la valorisation des copeaux de bois. En premier lieu, nous avons évalué la possibilité de résoudre le problème à la source en modifiant le procédé de fragmentation du bois pour la production d’autres sous-produits dont les lamelles destinées à la fabrication de panneaux de lamelles orientées et de particules destinés à la production de bioénergie et de bioproduits. En second lieu, nous avons évalué diverses alternatives de modification des particules de bois pour la production de bioénergie et de bioproduits dont les biocomposites à haute performance. Les alternatives de modification des particules de bois incluaient la pyrolyse et le défibrage par explosion à la vapeur.
Possibilités forestières : Perceptions et faits
David Baril, Bureau du forestier en chef Québec
Depuis 2005, c’est au Forestier en chef que revient la responsabilité de déterminer les possibilités forestières. Nonobstant cette réalité, plusieurs intervenants du milieu forestier ont un avis sur les possibilités forestières ou sur la façon de les calculer, car c’est un sujet qui ne laisse personne indifférent. Les perspectives différentes des intervenants et la complexité du calcul des possibilités forestières engendrent parfois des enjeux de communications qui nuisent à la compréhension des résultats. Au cours de cette présentation, monsieur David Baril partagera les enjeux de communications les plus fréquents qu’il a rencontrés au cours de ses 20 années à travailler dans le domaine des possibilités forestières.
Les incendies de 2023 au Québec dans une perspective à long terme : que nous apprennent les archives lacustres ?
Adam Ali, Université de Montpellier
Les conséquences du réchauffement climatique en cours sur le risque de feu ne sont pas très rassurantes, et l’ensemble des projections indique une recrudescence très probable des incendies durant les prochaines décennies au sein de la forêt boréale. Durant les 15 dernières années j’ai développé des projets de recherche interdisciplinaires permettant de comprendre le fonctionnement de la forêt boréale (Canada, Scandinavie & Russie) au cours de l’Holocène (11 700 dernières années). Mon travail de recherche est fondé sur l’analyse de divers proxies (charbons de bois, macrorestes végétaux, pollen, chironomes, biogéochimie), piégés essentiellement dans des sédiments lacustres et tourbeux. Comment in fine ses travaux sur les paloéfeux peuvent nous informer sur la dynamique des feux de forêt durant les prochaines décennies ? Est-ce que la saison de feu de 2023 sera la norme durant les prochaines décennies ? A travers cette présentation nous allons pourvoir discuter autour de ces deux questions, et notamment positionner l'année 2023 dans une perspective à long-terme (pluri-séculaire).
Fire weather in a changing climate: insights from the latest generation of climate models
Jonathan Eden, Coventry University
Weather and climate play an important role in shaping global fire regimes and geographical distributions of burnable areas. At the global scale, fire danger is likely to increase in the near future due to warmer temperatures and changes in precipitation patterns, as projected by the Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC). There is a need to develop the most reliable projections of future climate-driven fire danger to enable decision makers and forest managers to respond to future fire events.
Climate change projections generated by general circulation models, especially those that contribute to the IPCC’s most recent Assessment Report, are the most important basis in understanding past and future changes in fire-conducive weather and climate associated with a warming world. This talk will present ongoing work in the analysis of historical and future fire weather, on both global and circumboreal scales. This includes (i) comprehensive evaluation of model performance across different fire regions, (ii) the development a novel set of projections following a performance-based weighting approach, and (iii) efforts to better understand and quantity trends in fire weather extremes.
Interactions entre croissance des arbres de la forêt tempérée et le cycle de carbone
Tim Rademacher, Centre ACER
Chaque année, les arbres de la forêt poussent et séquestrent du carbone. La question cruciale de savoir combien de carbone les forêts séquestreront dans le futur est essentielle pour déterminer la trajectoire précise du dérèglement climatique. Cependant, nous sommes encore dépourvus d'une théorie universelle des facteurs contrôlants le cycle de carbone des arbres et même la croissance. Bien que nos modèles empiriques de croissance des arbres deviennent de plus en plus complexes, ils échouent souvent à reproduire les résultats expérimentaux. Pour ma présentation, je partagerai des résultats d'études d'observation, d'études expérimentales, ainsi que des simulations afin de mettre en lumière les opportunités et les défis liés aux facteurs qui régissent le cycle de carbone interne et la croissance des arbres de la forêt tempérée en Amérique du Nord.
- 2023-11-21. Valentina Buttò
Comment fonctionne un arbre? Beaucoup de réponses pour une seule question! .
résumé youtube - 2023-11-07. Carsten Meyer-Jacob
Long-term perspectives on carbon dynamics in boreal forest lakes: Impacts of natural and anthropogenic disturbances.
résumé - 2023-10-27. Serge Lavoie
Diversité moléculaire en forêt boréale.
résumé youtube - 2023-10-17. Limoilou-Amélie Renaud
Adaptations animales à travers les écosystèmes changeants : réponses physiologiques et perspectives moléculaires.
résumé - 2023-10-03. Maikel Rosabal
L’écotoxicologie des contaminants métalliques à Rouyn-Noranda : entre tradition et modernité .
résumé - 2023-09-05. Clément Lacoste
Vers de nouveaux biocomposites lignocellulosiques à hautes performances.
résumé - 2023-04-11. Cyriac Mvolo
titre à venir. - 2023-03-28. Mélissande Nagati
L’ADN fécal du caribou forestier : une méthode de suivi non-invasive offrant de multiples possibilités.
résumé - 2023-03-21. Jingfa Zhang
Wood polymer composites with high performance: current development and outlook.
résumé - 2023-03-07. Gabriel Pigeon
Changement en trait de la faune en réponse aux perturbations anthropiques.
résumé - 2023-03-02. Justine Le Vaillant et Laurie L’Espérance
Intensification de l’exploitation agricole, effet à retardement et démographie de l’hirondelle bicolore au sud du Québec.
résumé - 2023-02-21. Evelyne Thifault
Une foresterie agile face au climat : Des écosystèmes jusqu’aux marchés.
résumé - 2023-02-13. Lucas Hof
Towards intelligent circular manufacturing process: Circular Manufacturing 4.0.
résumé
Comment fonctionne un arbre? Beaucoup de réponses pour une seule question!
Valentina Buttò, Institut de Recherche sur les Forêts - UQAT
Le cycle de vie des arbres, emblématique représentation du changement saisonnier, offre une compréhension fine des variations climatiques locales. La phénologie des arbres étudie leur cycle de vie en observant les différents stades de développement de leurs organes, tels que les bourgeons et le bois. Le déterminisme climatique qui dirige le développement des arbres rend ces organismes très sensibles aux événements météorologiques extrêmes, avec des effets difficiles à anticiper à l'heure actuelle. Contrairement aux animaux, les arbres sont des organismes modulaires, chaque partie, des feuilles aux racines, présentant une dynamique de développement spécifique. Valentina partage ses recherches sur le lien entre le développement des arbres et leur croissance, cherchant à dévoiler comment les changements météorologiques influent la productivité et la survie des forêts de l’échelle de l’arbre à l’échelle du peuplement.
Long-term perspectives on carbon dynamics in boreal forest lakes: Impacts of natural and anthropogenic disturbances
Carsten Meyer-Jacob, Institut de Recherche sur les Forêts - UQAT
Canada’s boreal forest has one of the highest densities of pristine wetlands and lakes in the world. However, this landscape is under increasing pressure from the effects of climate change and the extraction of resources (e.g., forestry, mining). My research centers on sedimentary processes and biogeochemical cycles in northern aquatic ecosystems, with a focus on understanding how natural and human-induced environmental changes alter fluxes and pathways of elements, particularly carbon, between terrestrial and aquatic environments over longer timescales (decades to millennia). Changes in carbon cycling have broad implications for lakes because they can affect water quality, aquatic productivity (from algae to fish), contaminant transport, and the role of lakes in the global carbon cycle.
I will present a summary of my previous research that assessed the effects of different environmental stressors, including land use, atmospheric acid deposition, and climate change, on long-term carbon dynamics in lakes, and provide an outlook on upcoming projects within the region.
Diversité moléculaire en forêt boréale
Serge Lavoie, Département des sciences fondamentales - UQAC
La forêt boréale couvre une large partie du territoire québécois. Cette forêt répond à de très nombreux services écologiques qui vont bien au-delà de l'exploitation pour la matière ligneuse. Depuis de nombreuses années, le laboratoire LASEVE de l'UQAC effectue des recherches pour mieux connaître les composés chimiques qui sont fabriqués par les plantes qui composent la forêt boréale. Certaines des meilleures réalisations en la matière seront présentées au cours de cette présentation. Bien évidemment, la forêt n’est pas composée que de plantes. Une grande diversité d’organismes vivants s’y trouve, ce qui implique donc une grande diversité moléculaire. Avec mes travaux de recherche, je tente donc d’explorer cette diversité au sein d’écosystèmes ou d’organismes peu étudiés jusqu’à maintenant.
Adaptations animales à travers les écosystèmes changeants : réponses physiologiques et perspectives moléculaires
Limoilou-Amélie Renaud, École d’études autochtones - UQAT
Que ce soit en milieu terrestre ou marin, les mammifères répondent de façons variées aux fluctuations environnementales. Alors que certaines espèces, comme le béluga du Saint-Laurent, font face à un risque de disparition, d’autres, comme le mouflon d’Amérique, ajustent rapidement leurs traits, optimisant ainsi leur succès reproducteur dans un monde changeant.
Mes travaux ont jusqu’à maintenant porté principalement sur les réponses des animaux à l’échelle physiologique, au sein de systèmes d’étude tant similaires que contrastés, offrant une perspective éclairante sur l’adaptation animale à un environnement en constante évolution. Mes recherches évoluant aussi, j’explore maintenant l’utilisation d’outils moléculaires pour répondre à de nouvelles questions et préoccupations humaines, tant en contexte autochtone qu’allochtone.
L’écotoxicologie des contaminants métalliques à Rouyn-Noranda : entre tradition et modernité
Maikel Rosabal, Département des sciences biologiques - UQAM
À Rouyn-Noranda, les effets de contaminants métalliques issus d’activités minières sur les écosystèmes avoisinant ont été historiquement limités aux métaux dits conventionnels ou historiquement répertoriés (p. ex : Cd, Cu, Pb, Zn, As). Même si aujourd’hui certains de ces métaux représentent encore des enjeux non négligeables sur la santé environnementale, d’autres contaminants émergents, tels que les éléments de terres rares, ont été récemment retrouvés. Les mesures de concentrations de métaux obtenues dans plusieurs organismes sentinelles aquatiques et terrestres (lichens, invertébrés, araignées, etc.) ont renforcé encore une fois leur utilité pour suivre la contamination métallique.
Cette présentation nous mènera à faire ce parcours entre activités minières traditionnelles (métaux conventionnels) vers les activités de recyclage, plus modernes, et potentiellement empreintes de contaminants émergents.
Vers de nouveaux biocomposites lignocellulosiques à hautes performances
Clément Lacoste, Laboratoire Polymères, Composites et Hybrides (PCH), IMT Mines Alès
La préoccupation mondiale concernant l’épuisement des ressources fossiles, l’augmentation progressive des déchets et de l’empreinte carbone des produits manufacturés ont accru l’intérêt pour l’utilisation de nouvelles matières biosourcées et durables pour élaborer des biomatériaux. L’utilisation de fibres lignocellulosiques (bois, lin) constituent des alternatives compétitives pour le renforcement des matériaux composites de par leur caractère renouvelable mais également de par leurs performances techniques (mécanique, amortissement, isolation). D’autre part, le développement de nouvelles matrices polymères ou de colles biosourcées moins nocives et adaptées aux procédés de mise en œuvre, ouvrent la voie vers des matériaux ayant une plus faible empreinte environnementale.
Malheureusement, certains verrous techniques freinent encore leur utilisation à l’échelle industrielle pour des applications qui requièrent des performances et des durabilités élevées. De récents développements pour l’élaboration et le traitement de ces matériaux seront présentés.
L’ADN fécal du caribou forestier : une méthode de suivi non-invasive offrant de multiples possibilités
Mélissande Nagati, Post-doc IRF-UQAT
Le caribou est une espèce menacée à l’échelle du globe et de nombreux travaux de recherche visent à mieux comprendre les causes de son déclin, les conséquences des changements globaux sur son écologie et à fournir des outils pour sa conservation. Cependant, le suivi des populations reste souvent couteux et invasif pour une espèce déjà sensible au stress. Le séquençage de l’ADN des fèces de caribou offre la possibilité d’étudier son écologie pour un faible coût tout en étant non invasif. Dans le cadre de ce projet, l’utilisation de différents marqueurs génétiques nous a permis d’obtenir des données sur la diète, les infections parasitaires et la composition du microbiote intestinale du caribou. Les données acquises avec cette méthode sont assez fiables pour pouvoir comprendre les effets du climat et des perturbations sur la biologie et l’écologie de cette espèce emblématique.
Participer à la réunion Zoom en ligne en cliquant ici:
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Wood polymer composites with high performance: current development and outlook
Jingfa Zhang, Post-doc IRF-UQAT
With the global decline of coal and fossil energy sources and increasing environmental protection awareness, biocomposites are receiving more attention, especially lignocellulosic fiber-filled thermoplastic polymers. Wood-polymer composites (WPCs) consisting of lignocellulosic fiber and thermoplastic are one of the most widely used products. They have been widely used in transportation, building decoration, outdoor planks, automobiles, and other industrial fields. In our study, WPCs with high performance were fabricated through filling wood flour into PA 6 and PC while using boric acid to improve the thermal stability of wood flour. Besides, continuous fibers were added in composites to improve their mechanical properties. 3D printing technology has been introduced into the manufacture of wood-plastic composites. Functional wood has become the future direction of development.
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Changement en trait de la faune en réponse aux perturbations anthropiques
Gabriel Pigeon, IRF-UQAT
Faces au défis imposés par les perturbations humaines, la faune a peu d’option: disparaitre, se déplacer, ou s’adapter. Mes recherches portent sur les changements en traits des animaux en réponse à notre perturbation de l’environnement. Mes recherches ont ainsi permis de montrer comment l’Homme a causé des changements morphologiques, comportementaux, physiologiques et même génétiques chez la faune. Par la chasse, nous avons mené à l’évolution de plus petites cornes chez le mouflon d’Amérique, notre agriculture affecte le système immunitaire des hirondelles bicolores, le renne change son métabolisme et son comportement pour faire face aux changements climatiques. Ces changements en traits sont cependant parfois insuffisants pour permettre le maintien de la population. Affectant une grande partie de la forêt boréale et modifiant aussi bien sa composition que sa structure, l’exploitation forestière a elle aussi le potentiel d’être un moteur important de changements phénotypiques et démographiques. C’est-ce que mon équipe découvriront bientôt.
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Intensification de l’exploitation agricole, effet à retardement et démographie de l’hirondelle bicolore au sud du Québec
Justine Le Vaillant et Laurie L’Espérance, Université de Sherbrooke
L’hirondelle bicolore (Tachycineta bicolor) est en déclin avec une diminution de 74.3% au Québec de ses populations depuis 1970. Des chercheurs qui s’intéressent à ce fort déclin démographique suggèrent les effets à retardement, l’intensification des pratiques agricoles et les changements climatiques sont tous des explications plausibles. Justine et Laurie travaillent sur un suivi à long terme d’hirondelle bicolore au sud du Québec pour explorer ce déclin. Depuis en 2004, 400 nichoirs répartis sur plus de 10 200 km2 le long d’un gradient d’intensification agricole sont visités tous les 2 jours. Laurie tente d’évaluer les effets à retardement des conditions vécues en dehors de la saison de reproduction (en Floride et le long de la Côte Est) sur la migration printanière, la condition physique et la reproduction des hirondelles. Justine quant à elle travaille à évaluer les effets des facteurs environnementaux locaux sur le taux de croissance de la population par le biais de la variation en traits d’histoire de vie.
https://uqat.zoom.us/j/67274118173?pwd=Mi9UOW5lb25HbFI5SENMQjJMODBZUT09&from=addon
Une foresterie agile face au climat : Des écosystèmes jusqu’aux marchés
Evelyne Thifault, Université Laval
Le GIEC reconnait que la foresterie constitue une voie privilégiée d’atténuation des changements climatiques parce qu’elle s’inscrit dans une politique plus large d’aménagement du territoire. Au Québec, des travaux de recherche ont suggéré qu’un portefeuille ambitieux d’actions mobilisant le territoire forestier et les industries de la transformation et de l’utilisation du bois pourrait permettre des atténuations annuelles de 0.5 à 6.7 Mt éq. CO2 /année dès 2030. La mise en œuvre de ces actions réside dans une connaissance fine du territoire et de la dynamique des écosystèmes forestiers, ainsi que des liens entre les forêts et les besoins des sociétés en matériaux et en énergie. De plus, les changements climatiques auront vraisemblablement un impact important sur les paysages forestiers québécois. Cela rend d’autant plus important l’étude de la dynamique des forêts, en vue de développer des mesures d’adaptation des pratiques d’aménagement et de la capacité industrielle pour assurer la résilience du secteur forestier sous un climat changeant.
Towards intelligent circular manufacturing process: Circular Manufacturing 4.0
Lucas Hof, ETS
Humanity faces dramatic challenges, as humanity is exhausting nature’s budget progressively each year. At the same time, waste is growing exponentially; consumption reduction, reusing and recycling are no longer options but vital for sustainable human activities on earth. Hence, recovery and management of end-of-life (EOL) products and pollution reduction are becoming increasingly important for industry and it opens up new business challenges and opportunities for many industries in the manufacturing supply chain.
The concept of a circular economy aims to address these issues by closing the material loop across the full supply chain towards sustainable economic and environmental development. The circular economy is not limited to only recycling of raw materials, but it encourages reuse, remanufacturing and recycling of EOL products, thereby at the same time aiming to contribute to a faire social economy and an improved quality of life for future generations. Yet, emerged already decades ago, significant barriers prevent its full adoption in the manufacturing industry. Major ones being lack of information on the product life cycles and shortage of technologies for circular manufacturing strategies. Further, due to their ever-shorter lifecycles and planned obsolescence, high technology products become rapidly obsolete making reuse by repair not a viable option anymore. The manufacturing paradigm Industry 4.0 – key are smart factories in which flexible manufacturing entities communicate across the supply chain – seems to be an excellent solution. However, research on taking advantage of Industry 4.0 technologies, e.g. Internet-of-Things (IoT), to unlock the full potential of circular manufacturing is just starting and concrete case studies are lacking.
Besides intelligent approaches for disassembly, remanufacturing, and recycling, implementation of closed-loop supply chains (CLSCs) needs to be considered by manufacturers to ensure recovery of EOL products. To overcome issues regularly encountered using CLSC approaches, e.g. the large uncertainties in the product flows due to the unpredictable conditions of the EOL products, the use of intelligent IoT strategies would allow to collect data throughout complete product life cycles to define most optimal processing applied upon product recovery. An academic case study on a real-world product (modular smartphone) was recently developed considering a novel CLSC model based on the prediction of EOL product degradation state using different levels of product IoT device implementation. The proposed models’ objective is to maximize the profit of the manufacturing company using the EOL product condition knowledge as provided by the implemented IoT device (e.g. cloud service connected sensors). It could be shown that significant gains could be made by the manufacturing company when using full implementation of such IoT devices. In addition, the study presents a flowchart to support managerial decisions on optimal CLSC design policy execution, opening the possibility of such intelligent CLSC strategies for real business implementation.
Besides the discussion on intelligent CLSC approaches, ongoing research activities on sustainable material development and development of a framework for study on improving performance of circular manufacturing by integrating it into the Industry 4.0 paradigm will be presented.
Lucas A. Hof, ing., Ph.D., is an Associate Professor in the Department of Mechanical Engineering at École de technologie supérieure (ÉTS), Canada. He has co-developed a novel glass micromachining technology to industrial level allowing the lean production of ultra-customized glass parts. He obtained his PhD degree in Mechanical Engineering at Concordia University, Canada, and obtained both his Masters and Bachelor degrees in Mechanical Engineering, at Delft University of Technology in The Netherlands.
His research evolves from the need of a transformation from a linear to a more sustainable circular economy and concentrates on developing smart re-manufacturing technologies for ceramic, metallic and polymer composite materials. Prof. Hof has developed extensive experience on advanced manufacturing processes and materials science with a specific focus on circular production methods using industry 4.0 technologies.
In addition, he has accumulated over ten years of industrial project management experience and produced over 60 journal and conference papers and one patent and he is supervising or co-supervising more than 18 PhD and MAsc graduate students. He has a diverse portfolio on industrial research collaborations, varying from small to medium and large sized (international and local) businesses.
- 2022-12-06. Maxime Martin
Quelle place pour les vieilles forêts dans les paysages aménagés du Québec ?.
résumé - 2022-11-15. Christine Martineau
La métagénomique comme outil d'étude des écosystèmes forestiers: applications, importance et défis.
résumé - 2022-10-25. Yan Boulanger
Impacts des changements climatiques sur les forêts du Québec : ce qu'une analyse intégrée régionale nous a appris.
résumé - 2022-10-18. Pierre-Luc Chagnon
Interactions plantes-microorganismes.
résumé - 2022-09-27. Geneviève Lajoie
Les plantes comme paysages: études sur les communautés bactériennes de la phyllosphère.
résumé - 2022-04-26. Andrew Tanentzap
Land-water carbon cycling from molecule to landscape.
résumé - 2022-04-19. Joakim Hjältén
Ecological restoration/compensation forbiodiversity conservation: some case studies from Sweden.
résumé - 2022-04-12. Reyes Alejano
Stories shared with trees: Forestry projects along my career.
résumé - 2022-04-05. Fouad Erchiqui
Traitement phytosanitaire des produits en bois par ondes électromagnétiques : vers un outil numérique de prévision du temps optimal de traitement.
résumé - 2022-03-22. Annie Deslauriers
Élaboration d’un modèle de phénologie pancanadien pour prédire l’ouverture des bourgeons chez le sapin et l’épinette.
résumé - 2022-03-08. Éric Capo
Sedimentary DNA to reconstruct past ecosystem changes in lakes and watersheds.
résumé
Quelle place pour les vieilles forêts dans les paysages aménagés du Québec ?
Maxime Martin, IRF-UQAT
Maxence Martin est professeur en écologie forestière à l’UQAT. Son parcours académique combine des formations techniques en gestion forestière et de l’environnement avec des formations universitaires en écologie et aménagement forestier. Il s’est spécialisé sur les questions portant sur l’écologie, la conservation et l’aménagement des vieilles forêts boréales. Dans ce contexte, il a utilisé une grande diversité d’approches méthodologiques (inventaires de biodiversité, dendrochronologie, télédétection, expérimentations sylvicoles, etc.) pour étudier son sujet d’étude sous différentes perspectives. Les résultats de ses travaux démontrent que la complexité interne et la diversité des vieilles forêts sont encore grandement sous-estimées, ce qui l’a porté à questionner l’efficacité des stratégies d’aménagement forestier actuelles. Il travaille depuis à développer de nouveaux outils d’aménagement et de sylviculture visant à répondre à cette problématique. Parallèlement, le professeur Martin s’implique fortement dans la vulgarisation scientifique, notamment avec le projet interdisciplinaire arts/science Symphonies boréales. Ce projet se base sur la retranscription en musique la croissance annuelle des arbres composant des vieilles forêts boréales, donnant l’opportunité au public d’écouter la vie fascinante et complexe de ces forêts.
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La métagénomique comme outil d'étude des écosystèmes forestiers: applications, importance et défis
Christine Martineau, RNCan - Service canadien des forêts
Christine Martineau est une chercheuse/microbiologiste qui a fait son PhD à McGill sur les communautés microbiennes des sols dans l’arctique Canadien. Elle travaille maintenant pour le Service canadien des forêts. Elle est spécialisée en écologie microbienne et possède une solide expérience en biologie moléculaire et en génomique. Au fil des ans, elle a étudié les communautés microbiennes dans divers types d'échantillons (sols arctiques, rhizosphère, résidus miniers) et a participé à la caractérisation génomique de nouveaux isolats bactériens et fongiques. Ses travaux actuels sont principalement axés sur l'impact des perturbations sur les communautés microbiennes.
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Impacts des changements climatiques sur les forêts du Québec : ce qu'une analyse intégrée régionale nous a appris
Yan Boulanger, RNCan-SCF-CFL
Après avoir fait ses études graduées à l’Université du Québec à Rimouski, Yan Boulanger s’est placé au Service canadien des forêts. Il utilise son expertise en météorologie et écologie en utilisant les données des radars de surveillance météo pour caractériser les exodes aériens de la tordeuse des bourgeons de l’épinette. Il est aussi responsable de la modélisation des paysages forestiers futurs au Canada, de l’évaluation des habitats futurs des oiseaux et du caribou dans le contexte des changements climatiques et des perturbations anthropogéniques ainsi que de la prédiction des perturbations naturelles des forêts du Canada (feux, infestation de tordeuses des bourgeons de l’épinette, chablis).
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Interactions plantes-microorganismes
Pierre-Luc Chagnon, Université de Montréal
Le professeur Chagnon étudie les interactions plantes-microorganismes, avec une emphase particulière sur les champignons mycorhizien et leur impact sur le fonctionnement des écosystèmes terrestres. Ses objectifs de recherche sont de mieux comprendre pourquoi certaines plantes préfèrent certains partenaires microbiens (et vice versa). En ce sens, un pan majeur de sa recherche est de développer nos connaissances sur les traits et l’écophysiologie des champignons mycorhiziens. Il tente aussi de comprendre comment les microorganismes modifient les interactions entre les plantes (p. ex., compétition, facilitation) et comment ceci pourrait entraîner des conséquences sur l’assemblage et le fonctionnement des communautés végétales. Pour se faire, il utilise une grande variété d’approches (observationnelles et expérimentales) et de concepts (p. ex., théorie des réseaux, écologie comportementale) pour tester des hypothèses fondamentales et appliquées en écologie végétale et microbienne. De plus, un pan de sa recherche vise à mieux comprendre comment les traits des microorganismes peuvent nous aider à mieux prédire leur éventuelle utilité dans le cadre de diverses phytotechnologies (p. ex., phytoremédiation de sols pollués, toits verts, restauration de berges).
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Les plantes comme paysages: études sur les communautés bactériennes de la phyllosphère
Geneviève Lajoie, Université de Montréal, IRBV-Jardin Botanique
Geneviève a fait son doctorat à l’UQAM, un postdoc à UBC et elle est maintenant professeure à l’IRBV. Ses recherches ont pour objectif de comprendre les mécanismes écologiques et évolutifs à l’origine des associations entre les plantes et leurs microbes foliaires. Son laboratoire cherche à comprendre quels types de microbes vivent à la surface et dans les feuilles des plantes, et quelles adaptations leur permettent de survivre dans ces milieux. Elle combine plusieurs approches conceptuelles et expérimentales comme des approches basées sur les traits des organismes et leurs relations phylogénétiques. Elle s’intéresse aussi à la façon dont le microbiote végétal peut participer à la prévention des maladies chez les plantes du Jardin botanique de Montréal.
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Land-water carbon cycling from molecule to landscape
Andrew Tanentzap, University of Cambridge
Freshwaters move vast amounts of carbon annually from land into the oceans as dissolved organic matter (DOM). Although the fate of this DOM is of global importance, its composition and degradation are notoriously difficult to predict because it is one of the most complex mixtures on Earth. In this talk, I will discuss how the composition of DOM co-varies with microbes in northern lakes and influences its potential release to the atmosphere as greenhouse gases. I will then explore how global change from catchment- to continental-scales will shift the future production and consumption of DOM in ways that influence the health of freshwaters.
Andrew Tanentzap is the Professor of Global Change Ecology in the Department of Plant Sciences and Conservation Research Institute at the University of Cambridge. He studies how global environmental change impacts the health and biodiversity of the world's ecosystems, with a particular focus on freshwaters and soils.
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Ecological restoration/compensation forbiodiversity conservation: some case studies from Sweden
Joakim Hjältén, Swedish University of Agricultural Sciences
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Stories shared with trees: Forestry projects along my career
Reyes Alejano, Universidad de Huelva, Spain
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Traitement phytosanitaire des produits en bois par ondes électromagnétiques : vers un outil numérique de prévision du temps optimal de traitement
Fouad Erchiqui, UQAT
Les échanges de produits commerciaux en bois, à l’échelle internationale, introduisent, dans certaines conditions, des espèces indésirables de pathogènes et d’insectes. Les conséquences sont nombreuses et touchent particulièrement les ressources forestières et agricoles du Canada et des USA. À cet effet, l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC) a établi, via la Convention Internationale pour la Protection des Végétaux (CIPV), la norme «ISPM 15» sur l’utilisation des micro-ondes pour le traitement phytosanitaire. Étant donné la diversité des produits commerciaux et des matériaux qui les composent, comment s’assurer que les pathogènes seront totalement détruits en appliquant cette norme générale? En prédisant le temps nécessaire pour traiter chacun de ces produits. Ceci est une tâche complexe. Cela est dû au fait que ce temps de traitement est étroitement lié, d’une part, aux propriétés non isotropes du matériau (diélectrique, mécanique et thermique), et, d’autre part, à la chaleur générée par l’impact des ondes électromagnétiques dans ces milieux à fortes anisotropies. D’où la nécessité d’utiliser des outils expérimentaux et numériques robustes pour prédire le temps de traitement de chaque produit en fonction de son design, du matériau qui le compose et de son état initial (température et humidité). Ces outils pourront être utilisés pour établir de nouvelles normes liées au temps de traitement de chaque produit selon ses caractéristiques. C’est dans ce contexte que la conférence s’inscrit. Il vise la caractérisation numérique du temps de traitement phytosanitaire des produits en bois et bio-composites par micro-ondes et radiofréquences. Par son caractère multidisciplinaire et multi-physique, la conférence favorisera l’échange d’informations scientifiques entre des intervenants académiques.
Biographie : Fouad Erchiqui est professeur et directeur du doctorat en ingénierie à l'École de génie de l'UQAT. Il obtient son diplôme en physique à l’UQAC et un doctorat en génie mécanique à l’Université Laval (1996). De 1996 à 2000, il acquiert une expérience industrielle en plasturgie à l’Institut des matériaux industriels (IMI) du Conseil National de Recherche du Canada (CNRC). Ses principaux domaines de recherche sont reliés aux domaines des biocomposites, de la bioplasturgie et de la modélisation multi-physique (incluant le traitement phytosanitaire des matériaux par ondes électromagnétiques). Il a à son actif plus de 300 contributions scientifiques (plus de 110 articles de revues,180 articles de conférences, 8 chapitres de livre). Son expérience en recherche s’est traduite par plusieurs subventions en recherche appliquées, d’invitations à titre d’expert, de professeur et de conférencier invité (USA, Japon, Maroc, Tunisie, Algérie, Malysia, Québec). Il a participé à titre de membre scientifique à plusieurs conférences à l’international (American Society of Mechanical Engineers /Japan Society of Mechanical Engineers (ASME/USA-Japon), Polymer Processing Society (USA), Société marocaine des sciences mécaniques (SMSM), Association Franco-Maghrébine de mécanique et de matériaux, International Conference on Advances in System Simulation, etc.) et il a organisé/co-organisé plusieurs Colloques et conférence relatives aux biocomposites, le traitement phytosanitaire du bois et la modélisation multiphysique. Il a également participé à des délégations internationales (Délégation scientifique du Québec au Japon dans le domaine des composites (Agence d'exploration aérospatiale du Japon, Université de Nagoya et Université de Tokyo) et délégation académique (France, Maroc)). En thermoformage, selon SCOPUS (éditeur Elsevier), Erchiqui est le plus cité. En 2018, il a été reçu par Toyota Boshoku (Japon) pour présenter une nouvelle initiative sur le développement de panneaux bio-composites, à base de chanvre et de polymères, pour l’automobile. Ses préoccupations scientifiques sont reliées au développement durable par les sciences de l’ingénieur.
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Élaboration d’un modèle de phénologie pancanadien pour prédire l’ouverture des bourgeons chez le sapin et l’épinette
Annie Deslauriers, Université du Québec à Chicoutimi
Annie Deslauriers est professeure au Département des sciences fondamentales de l’Université du Québec à Chicoutimi (Canada). Ses recherches portent sur la physiologie et l’écophysiologie des arbres, en particulier sur la compréhension des processus de croissance et en milieu boréal et tempéré. Les processus physiologiques étudiés par Annie Deslauriers comprennent la phénologie des bourgeons, la formation du cerne de croissance, la résistance au froid et la dynamique des glucides et de l’amidon dans différentes essences forestières tout au long de l’année. Ses travaux comportent aussi l’étude des stress environnementaux, tels que les déficits hydriques et la défoliation.
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Sedimentary DNA to reconstruct past ecosystem changes in lakes and watersheds
Éric Capo,
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- 2021-10-26. Adam Ali
Les feux dans les écosystèmes boréaux : causes et conséquences.
résumé - 2021-10-25. Francesca Bretzel
Emploi des boues de désencrage comme amendant en floriculture et infrastructures vertes.
résumé - 2021-03-23. Guillaume deLafontaine
Dynamique éco-évolutive de la flore boréale dans un monde en transition.
résumé - 2021-03-16. Sylvain Delzon
Part 1: The ascent of sap and xylem vessel (dis)content: 4 centuries of debate
Part 2: Worldwide drought-induced forest mortality: hydraulic failure of the vascular system.
résumé - 2021-03-09. Raju Soolanayakanahallys
Exploiting natural variation to accelerate genetic gains in Salix.
résumé - 2021-02-23. Alexis Achim
La valorisation du bois comme moteur de l’aménagement forestier et de la restauration écologique.
résumé - 2021-02-16. Mohamed Hijri
titre à déterminer. - 2021-02-02. Thibaud Decaëns
Points chauds de diversité des vers de terre dans les forêts tropicale de Guyane.
résumé - 2021-01-26. Mark Vellend
Réponses des plantes aux changements environnementaux le long d'un gradient d'altitude dans le parc national du Mont Mégantic.
résumé
Les feux dans les écosystèmes boréaux : causes et conséquences
Adam Ali, Université de Montpellier, Institut des Science de l’Évolution (UMR 5554)
Il est maintenant bien reconnu par la communauté scientifique que le climat de la planète se réchauffe. Selon les scénarios les plus pessimistes, les conséquences à long terme de ce processus induit par les activités humaines sur la composition, la structure et le fonctionnement des écosystèmes naturels apparaissent inévitables et importantes. L'augmentation des températures altère le bilan hydrologique global par la modification des patrons géographiques de l'évapotranspiration et de la redistribution spatiale des précipitations, modulant les épisodes de sécheresse au niveau des continents. Ces modifications climatiques ont un effet significatif sur les régimes des feux naturels et modifient significativement le fonctionnement des écosystèmes boréaux où le feu joue un rôle important, que ce soit dans la dynamique des sols, dans les processus de régénération de nombreuses espèces végétales ou encore au niveau du bilan global du carbone. Les conséquences du réchauffement climatique en cours sur le risque de feu ne sont pas très rassurantes, et l’ensemble des projections indique une recrudescence très probable des incendies durant les prochaines décennies au sein de la forêt boréale. Durant les 15 dernières années j’ai développé des projets de recherche interdisciplinaires permettant de comprendre le fonctionnement de la forêt boréale (Canada, Scandinavie & Russie) au cours de l’Holocène (11 700 dernières années). Mon travail de recherche est fondé sur l’analyse de divers proxies (charbons de bois, macrorestes végétaux, pollen, chironomes, biogéochimie), piégés dans des sédiments lacustres et tourbeux. Un des objectifs est de caractériser la variabilité naturelle des régimes de perturbation par le feu et les conséquences sur les dynamiques forestières. Cette donnée est essentielle pour le développement d’activités forestières durables permettant de préserver les processus naturels et la biodiversité des écosystèmes boréaux. Les perturbations générées par les activités humaines doivent être incluses dans la gamme de variabilité naturelle des régimes de perturbations pour éviter des ruptures écologiques et la mise en place d’états alternatifs stable non désirés.
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Emploi des boues de désencrage comme amendant en floriculture et infrastructures vertes
Francesca Bretzel, Institut pour la recherche sur les écosystèmes terrestres (IRET), Pise, Italie
The recycled paper industry produces tons of waste with resulting disposal costs and environmental impacts. We examined the suitability of de-inked paper sludge (DPS), in pellet form, as a sustainable component of growing media for plants. Our studies include its use in substrates for biodiverse green roofs and as a component of an alternative to peat-based media for urban trees. Linking production of substrates made of DPS with reduced cost of waste disposal could also contribute to a circular economy.
En personne:
Local 4136, Cegep AT, Rouyn-Noranda
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Dynamique éco-évolutive de la flore boréale dans un monde en transition
Guillaume deLafontaine, UQAR
Guillaume de Lafontaine est professeur au département de biologie, chimie et géographie à l’Université du Québec à Rimouski et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en biologie intégrative de la flore nordique depuis 2017. Il travaille à l’interface entre la paléoécologie, la biogéographie, l’écologie végétale et l’évolution pour aborder la dynamique éco-évolutive de la flore arcto-boréale face aux variations environnementales induites par les changements globaux historiques (Quaternaire) et contemporains (d’origine anthropique).
Part 1: The ascent of sap and xylem vessel (dis)content: 4 centuries of debate
Part 2: Worldwide drought-induced forest mortality: hydraulic failure of the vascular system
Sylvain Delzon, Directeur de Recherche, INRAE-Université de Bordeaux, France
Sylvain is a Researcher in Evolutionary Ecology at the French National Institute for Agricultural Research (INRAE) and University of Bordeaux. He works at the crossroads of plant ecology, physiology, and evolutionary biology. His primary research interest is the understanding of plant ecophysiological responses to environment changes.
Follow Sylvain on twitter @Sdelzon
Homepage: http://sylvain-delzon.com/
Google scholar: https://scholar.google.fr/citations?user=VU7M7PEAAAAJ&hl=fr&oi=ao
Exploiting natural variation to accelerate genetic gains in Salix
Raju Soolanayakanahallys, Saskatoon Research and Development Centre in Saskatchewan, Canada
Dr. Raju Soolanayakanahally is a research scientist at Saskatoon Research and Development Centre in Saskatchewan, Canada. Upon receiving his PhD in Forest Sciences from University of British Columbia he joined the Agriculture Agri-Food Canada (AAFC) in 2010. His research focuses on the development and evaluation of new poplar and willow feedstocks for bioenergy opportunities, carbon sequestration and for environmental services such as riparian buffers. Recent efforts include the combination of bio-energy and biochar applications to soil, which offer the opportunity to develop a carbon-negative energy technology which at the same time improves the environment. At AAFC, he and his colleagues look at innovative land management within agricultural systems to provide land owners the economic benefits while achieving agricultural sustainability.
Sophie Laliberté vous invite à une réunion Zoom planifiée.
Sujet : Midi de la foresterie 2020-2021 - Ateliers des instituts
Heure : 9 mars 2021 11:30 AM Heure normale de l'Est (États-Unis et Canada)
Chaque semaine le Mardi
9 mars 2021 11:30 AM
16 mars 2021 11:30 AM
23 mars 2021 11:30 AM
30 mars 2021 11:30 AM
6 avr. 2021 11:30 AM
13 avr. 2021 11:30 AM
20 avr. 2021 11:30 AM
27 avr. 2021 11:30 AM
4 mai 2021 11:30 AM
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Chaque semaine : https://uqat.zoom.us/meeting/u5Yuce6pqD4uGN00O1He1tSStzuS7N_aVHKL/ics?icsToken=98tyKu-qrT0tG9KQtBuOR_MQA4_oKOvwpiVbjY0NzDC0KyUCdjDFIvhXAeVRL9nm
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La valorisation du bois comme moteur de l’aménagement forestier et de la restauration écologique
Alexis Achim, Université Laval
Alexis Achim est professeur à la faculté de foresterie, de géographie et de géomatique de l’université Laval depuis 2007. Il avait auparavant œuvré comme chercheur en sciences du bois à la Forestry Commission à Édimbourg au Royaume-Uni. Il dirige présentement le Centre de recherche sur les matériaux renouvelables de l’Université Laval qui regroupe 14 chercheuses et chercheurs intéressés par la valorisation du bois et des autres matériaux renouvelables. Il dirige aussi Matériaux renouvelables Québec, un réseau d’innovation du FRQNT dont la mission est de stimuler le processus d’innovation et de transfert technologique dans les domaines de la conception, la caractérisation, l’utilisation et la performance socio-environnementale des matériaux renouvelables au Québec.
Points chauds de diversité des vers de terre dans les forêts tropicale de Guyane
Thibaud Decaëns, Université de Montpellier
Je suis professeur d'écologie à l'Université de Montpellier et directeur adjoint du Centre d'Ecologie Fonctionnelle et Evolutive (CEFE). Mes thématiques de recherche couvrent différents aspects de l'écologie des invertébrés, relevant notamment de l'écologie des communautés, de l'écologie fonctionnelle, de la taxonomie intégrative, de la biologie de la conservation et de l'écologie génétique (barcoding ADN et génétique des populations). Je m'intéresse particulièrement à la faune du sol et à l'entomofaune et j'ai été impliqué dans de nombreuse études sur la biodiversité dans une gamme importante d'écosystèmes tempérés et tropicaux en Europe, en Amérique Latine et en Afrique Equatoriale.
Malgré leur incontestable importance pour le fonctionnement des sols et des écosystèmes terrestres, les vers de terre sont relativement mal connus d'un point de vue taxonomique, tout particulièrement dans les régions tropicales peu étudiées et difficiles d'accès. La Guyane est emblématique de ce paradoxe. Au début des années 2000, uniquement une vingtaine d'espèces nommées y étaient citées, ce qui était bien en dessous de la diversité attendue pour une région tropicale de cette surface. Depuis 10 ans, nous développons le projet WormBank, qui vise à échantillonner de façon standardisée les communautés de vers de terre sur le territoire de la Guyane et à contourner le déficit taxonomique par l'utilisation du barcoding ADN. A ce jour, près de 4000 spécimens ont ainsi été séquencés dans une dizaine de localités. Les résultats mettent en évidence : 1) à l'échelle des communautés, des richesses spécifiques (diversité a) faibles compte tenu de la taille du pool d'espèce régional ; 2) un turnover géographique (diversité β) très important quel que soit l'échelle spatiale considérée ; 3) des niveaux de richesse spécifique très élevés à une échelle régionale (diversité g). Ces résultats suggèrent que la compétition interspécifique représente un moteur important de structuration des communautés (limitation de la richesse par saturation écologique), et que la faible capacité de dispersion de ces organismes a conduit à un cloisonnement géographique des assemblages d'espèces et à des mécanismes de spéciation locale sur des temps évolutifs.
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Réponses des plantes aux changements environnementaux le long d'un gradient d'altitude dans le parc national du Mont Mégantic
Mark Vellend, Université de Sherbrooke
Vous pouvez revoir la présentation en rediffusion
Mot de passe: Midi_H2021
- 2020-12-15. Marco Carrer
Inside wood: xylem anatomical features as indicators of change. - 2020-12-01. Ulf Buntgen
Re-thinking the boundaries of dendrochronology. - 2020-11-24. Marie-Hélène Brice
Comment les perturbations influencent-elles la réponse des forêts au changement climatique ?. - 2020-11-10. Sylvie Durrieu
Utilisation du Lidar pour l'étude des écosystèmes forestiers. - 2020-11-03. Frank Berninger
Interactions between mycorrhizal type, biogeochemical cycles and allocation.
résumé - 2020-10-20. Craig DeLong
Forest Management Issues in BC: Learning from Nature. - 2020-10-06. Claire Marsden
L'agroforesterie améliore-t-elle les propriétés du sol ?. - 2020-04-07. Julie Messier
Exploring the limits of trait-based ecology: Causes and consequences of phenotypic variation and integration across biological scales.
résumé - 2020-04-02. Kaysandra Waldron
Réponses de la forêt boréale de l’Est du Canada aux perturbations successives. - 2020-03-26.
Fabio Gennaretti(la conférence annulée)
La modélisation écophysiologique comme outil pour étudier l’impact des changements climatiques sur les forêts. - Pérez, L. et Dragi?evi?, S. (2011). ForestSimMPB: A swarming intelligence and agent-based modeling approach for mountain pine beetle outbreaks. Ecological Informatics 6, 62–72.
- Gaudreau, J, Perez, L. et Drapeau, P. (200=16). BorealFireSim: A GIS-based cellular automata model of wildfires for the boreal forest of Quebec in a climate change paradigm. Ecological Informatics 32, 12–27
- 2020-03-12. Liliana Perez
Les systèmes socio-écologiques forestiers complexes: relier théorie et réalité.
résumé - Montoro Girona M, Morin H, Lussier J-M and Ruel J-C (2019) Post-cutting Mortality Following Experimental Silvicultural Treatments in Unmanaged Boreal Forest Stands. Front. For. Glob. Change 2:4. doi: 10.3389/ffgc.2019.00004
- 2020-02-20. Miguel Montoro Girona
Le défi boréal : Aménagement forestier durable face aux changements climatiques.
résumé - Bell-Doyon, P, Laroche, J, Saltonstall, K, Villarreal Aguilar, JC. Specialized bacteriome uncovered in the coralloid roots of the epiphytic gymnosperm, Zamia pseudoparasitica. Environmental DNA. 2019; 00: 1– 11. https://doi.org/10.1002/edn3.66
- 2020-02-06. Juan Carlos Villarreal
Extreme sex ratios and symbioses: lessons from hornworts and cycads.
résumé - Tremblay JA, Boulanger Y, Cyr D, Taylor AR, Price DT, St-Laurent M-H (2018) Harvesting interacts with climate change to affect future habitat quality of a focal species in eastern Canada’s boreal forest. PLoS ONE 13(2): e0191645. https://doi.org/10.1371/journal.pone.0191645
- Cadieux P, Boulanger Y, Cyr D, Taylor AR, Price DT, Tremblay JA (2019) Spatially explicit climate change projections for the recovery planning of threatened species: The Bicknell's Thrush (Catharus Bicknelli) as a case study, Global Ecology and Conservation 17, e00530, https://doi.org/10.1016/j.gecco.2019.e00530
- 2020-01-30. Junior Tremblay
Synthèse des impacts du changement climatique sur les communautés d'oiseaux boréaux dans les paysages aménagés du Canada.
résumé - 2020-01-23. Nathan Basiliko
The regreening of the Sudbury landscape and landscape carbon accumulation following reductions in smelter emissions.
résumé
Interactions between mycorrhizal type, biogeochemical cycles and allocation
Frank Berninger,
Exploring the limits of trait-based ecology: Causes and consequences of phenotypic variation and integration across biological scales
Julie Messier, Université de Waterloo
Pour en savoir plus, visitez le site Web de Julie Messier: https://juliemessier.org/
Les systèmes socio-écologiques forestiers complexes: relier théorie et réalité
Liliana Perez, Université de Montréal
Pour en savoir plus, allez lire les articles suivants
Le défi boréal : Aménagement forestier durable face aux changements climatiques
Miguel Montoro Girona, IRF-UQAT
Miguel Montoro Girona a été nouvellement nommé professeur à l'Institut de recherche sur les forêts (IRF) à l'UQAT. Sa philosiphie est de faire une recherche très appliquée, afin d'être utile. La science est donc le véhicule qu'il privilégie pour chercher des solutions aux problèmes de la foresterie québécoise, ainsi que pour répondre aux besoins et aux inquiétudes régionales. Ses expertises portent sur l'aménagement forestier durable et la sylviculture face aux changements climatiques. Concrètement, ses recherches visent à développer des traitements de coupes expérimentales (coupes partielles) et à évaluer leurs effets sur la croissance, la régénération, la mortalité et la biodiversité. De plus, il s'intéresse à la modélisation à l'échelle du paysage, ainsi qu'à l'effet des perturbations naturelles (épidémies d'insectes, chablis, broutement, le castor), à la structure et à la dynamique forestière à multiples échelles spatio-temporelles en utilisant des approches dendroécologiques et paleoécologiques.
Pour en savoir plus sur certains des travaux qui vous seront présentés, consultez:
Extreme sex ratios and symbioses: lessons from hornworts and cycads
Juan Carlos Villarreal, Université Laval
Juan Carlos est professeur agrégé au département de biologie de l’Université Laval depuis 2015. Ses travaux portent sur la systématique, la diversité, la phylogénie et les interactions symbiotiques entre des bryophytes et des bactéries en milieu tropical. Depuis son arrivée en poste à l’Université Laval, sa recherche aborde également la biodiversité, la conservation et l’influence des changements climatiques sur les groupes d’organismes qui composent la majorité de la biomasse photosynthétique et la base de la chaîne alimentaire des régions boréales: les bryophytes et les lichens. Les bryophytes (hépatiques et mousses) et les lichens jouent un rôle fondamental dans les cycles biogéochimiques planétaires du carbone et de l’azote tant de façon directe que par leurs interactions avec le biome microbien. Le laboratoire Villarreal a obtenu une chaire de recherche du Canada en génomique et métabolomique de la symbiose entre plantes tropicales et microbes en 2019. Cette Chaire lui permettra d’étudier le microbiome, les fondements génomiques et la richesse chimique de la symbiose entre les gymnospermes tropicaux, les bactéries fixatrices d’azote et les champignons.
Pour en savoir plus sur certains des travaux qui vous seront présentés, consultez:
Synthèse des impacts du changement climatique sur les communautés d'oiseaux boréaux dans les paysages aménagés du Canada
Junior Tremblay, Environnement Canada
Dr. Tremblay a réalisé un baccalauréat en biologie et une maîtrise en sciences forestières à l’Université Laval respectivement en 2002 et 2004. Le sujet de son mémoire était : « La restauration passive des sapinières mixtes de seconde venue : est-ce une alternative pour la conservation des sapinières mixtes anciennes ? ». Par la suite, il a effectué un doctorat à l’Université du Québec à Chicoutimi de 2004 à 2009 dont le sujet a porté sur : « L’écologie de nidification du pic à dos noir en forêt boréale non brûlée ». Durant ces études doctorales, il a également effectué un stage sur : « La gestion des vieux arbres et du bois mort - Îlots de sénescence, arbres?habitat et métapopulations saproxyliques » dans les forêts des cantons de Vaud et du Jura en Suisse. De 2009 à 2013, le Dr. Tremblay a travaillé au ministère des Ressources naturelles et de la Faune (désormais le ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs) où il était responsable de projets de recherche sur les oiseaux de proie et également de la coordination provinciale des enjeux concernant la faune et le développement éolien. Depuis 2013, il occupe un poste de chercheur scientifique à Environnement et Changement climatiques Canada (ECCC); son programme de recherche vise à comprendre l'impact potentiel des perturbations naturelles et anthropiques et des changements climatiques sur la sélection de l’habitat et les paramètres démographiques des oiseaux de la forêt boréale dans un contexte de cycle vital annuel, avec un intérêt particulier pour les espèces en péril.
Pour en savoir plus sur certains des travaux qui vous seront présentés, consultez:
The regreening of the Sudbury landscape and landscape carbon accumulation following reductions in smelter emissions
Nathan Basiliko, Université Laurentienne
- 2019-11-21. Julie Godbout
Diversité génétique des arbres: comprendre le passé, se préparer pour l'avenir.
résumé - 2019-10-17. Guillaume Grosbois
Des îles d'eau douce dans un océan forestier: pourquoi intégrer les lacs en écologie forestière?.
résumé - 2019-10-10. Mélanie Jean
Bryophytes, microbiome et biogéochimie dans la forêt boréale de l'Alaska.
résumé - 2019-10-03. Jean-Michel Beaudoin
La foresterie autochtone à l'Université Laval.
résumé - 2019-04-16. Kevin Solarik
Limited migration: Will sugar maple tap out to climate change?.
youtube - 2019-04-09. Liliana Perez
Les systèmes socio-écologiques forestiers complexes: relier théorie et réalité. - Despland, E. (2018) Effects of phenological synchronization on caterpillar early-instar survival under a changing climate. Canadian Journal of Forest Research, 48(3):247-254.
- C J K MacQuarrie, B Cooke, E Despland, J Ethier, M Evenden, L Flaherty, B A Keddie. 2017. Improving predictive models of forest tent caterpillar outbreak dynamics. SERG International 2017 Workshop Proceedings.
- 2019-04-03. Emma Despland
Relations trophiques des insectes épidémiques forestiers.
résumé - 2019-03-26. Jean-Michel Beaudoin
La foresterie autochtone à l’Université Laval. - Generalizing predictive models of forest inventory attributes using an area-based approach with airborne LiDAR data https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0034425714004003
- Fine-scale three-dimensional modeling of boreal forest plots to improve forest characterization with remote sensing
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0034425718304450 - Predicting wood fiber attributes using local-scale metrics from terrestrial LiDAR data: A case study of Newfoundland conifer species
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0378112715001334 - 2019-02-26. Richard Fournier
Le LiDAR sous toutes ses formes pour les applications en foresterie.
résumé youtube
Diversité génétique des arbres: comprendre le passé, se préparer pour l'avenir
Julie Godbout, MFFP
Biologiste de formation et diplômée d’un doctorat en biologie forestière de l’Université Laval en 2011. Elle a d’abord travaillé comme biologiste, chercheuse postdoctorale et chercheuse scientifique au Centre de foresterie des Laurentides (RNCan). Dans le cadre de ses projets de recherche, elle a utilisé les outils de la génomique pour comprendre l’histoire évolutive de différentes espèces forestières. Elle est une spécialiste des questions de génétique des populations, de l’hybridation et de l’adaptation des arbres forestiers.
Depuis juillet 2019, elle est chercheuse à la direction de la recherche forestière. Ses travaux portent sur l’adaptation aux changements climatiques des espèces utilisées pour le reboisement au Québec.
résumé : Cette présentation fera un survol de mes travaux de recherches passés et je terminerai en présentant mon mandat de nouvelle chercheuse à la direction de la recherche forestière (MFFP). Les études présentées ont pour point commun d’étudier la variabilité génétique d’espèces forestières, d’en comprendre les origines et les liens avec différentes composantes de leur environnement. Ces exemples témoignent de différents pans de l’histoire évolutive des espèces. Ces résultats ont une valeur utile puisqu’ils permettent d’être mieux outillé pour favoriser l’adaptation des espèces forestières aux changements climatiques.
Des îles d'eau douce dans un océan forestier: pourquoi intégrer les lacs en écologie forestière?
Guillaume Grosbois, post-doctorant UQAC
Bryophytes, microbiome et biogéochimie dans la forêt boréale de l'Alaska
Mélanie Jean, stagiaire postdoctorale à l'IRF
La foresterie autochtone à l'Université Laval
Jean-Michel Beaudoin, Professeur à la Faculté de Foresterie de l'Université Laval
Relations trophiques des insectes épidémiques forestiers
Emma Despland, Université Concordia
Emma Despland est professeure-chercheure à l’Université Concordia depuis 2002. Ses travaux portent sur l’écologie et le comportement des chenilles, avec une attention particulière pour leurs relations avec les plantes hôtes. Ses travaux ont notamment démontré l’importance du comportement social chez des insectes herbivores québecois et tropicaux.
Deux projets actuels portent sur deux ravageurs forestiers importants du Québec, examinant d’une part l’importance de la synchronisation phénologique entre l’insecte et l’arbre chez la tordeuse des bourgeons de l’épinette, et d’autre part les rétroactions entre les communautés d’arthropodes du sol et les populations épidémiques de livrée des forêts.
Pour en savoir plus, allez lire les articles suivants
ou consultez vous pouvez consulter son profil sur le site Web de l'Université Concordia.
Le LiDAR sous toutes ses formes pour les applications en foresterie
Richard Fournier, Université de Sherbrooke
Richard Fournier est professeur au département de géomatique appliquée de l’Université de Sherbrooke et spécialiste de la télédétection des écosystèmes végétaux. Ses travaux de recherche portent sur le suivi des forêts et des milieux humides à partir des données satellitaires et des capteurs LiDAR. Il est aussi impliqué à l’application des outils géomatiques à la gestion du territoire. Il a supervisé, entre autres, la production de cartes des îlots de chaleur des villes du Québec.
Articles:
- 2018-12-11. Marie Guittonny
Effet de la densité des plantations à croissance rapide sur le développement des adventices et le recrutement des essences forestières dans des pentes de stériles miniers.
youtube - 2018-12-03. Évelyne Thiffault
Le rôle de la bioénergie forestière dans la transition énergétique..
youtube - Kern, C.C et al (2013). Canopy gap size in?uences niche partitioning of the ground-layer plant community in a northern temperate forest
- Kern, C.C et al (2016) Challenges facing gap-based silviculture and possible solutions for mesic northern forests in North America
- 2018-11-14. Christel Kern
Using harvest-created gaps to regenerate and diversify in northern hardwood forests.
résumé youtube - Boucher, Y., Perrault-Hébert, M., Fournier, R., Drapeau, P. et Auger, I. 2017. Cumulative patterns of logging and fire (1940–2009): consequences on the structure of the eastern Canadian boreal forest. Landscape Ecology 32: 361-375.
- Perrault-Hebert, M., Boucher, Y., Fournier, R.A., Girard, F., Auger, I., Thiffault, N. and Grenon, F. (2017) Ecological drivers of post-fire regeneration in a recently managed boreal forest landscape of eastern Canada. Forest Ecology and Management 399:74-81.
- 2018-10-23. Yan Boucher
Régénération après feu des écosystèmes boréaux dans un contexte de changements globaux.
résumé youtube - De Grandpré et al., 2018, Adverse climatic periods precede and amplify defoliator?induced tree mortality in eastern boreal North America, J. Ecology (in press).
- Pureswaran et al., 2015, Climate-induced changes in host tree–insect phenology may drive ecological state-shift in boreal forests, Ecology 96: 1480-1491
- 2018-09-25. Philipp-Edouard Shay
Adaptation de la forêt aux changements climatiques : vulnérabilité et scénarios d’adaptation aux stress multiples.
résumé - Chapter 10 - Rhéological Behavior of Nanocomposites
- Linear viscoelastic behavior of compatibilized PMMA/PP blends
- Hybrid nanocomposites of thermoplastic elastomer and carbon nanoadditives for electromagnetic shielding
- Morphological evolution of block copolymer nanocomposites submitted to extensional flows
- 2018-09-18. Nicole Demarquette
Utilisation de la rhéologie pour optimiser les propriétés de mélanges et nanocomposites à base de thermoplastiques.
résumé présentation - 2018-04-17. Normand Lesieur
Les phytotechnologies : Attention, plantes au travail!.
présentation panopto - 2018-04-10. Osvaldo Valeria
Détection et aménagement de forêts entourbées.
présentation panopto - 2018-04-03. Ilga Porth
Améliorer la résilience au stress biotique et abiotique des essences forestières à l'aide de la génomique fonctionnelle.
panopto - 2018-03-27. Annie Deslauriers
Physiologie et phénologie de différents conifères défoliés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette.
présentation panopto - 2018-03-13. Patricia Raymond
La sylviculture au service de l’aménagement écosystémique : exemples d’applications en forêt mixte tempérée.
présentation panopto - 2018-02-27. Marion Barbé
Tout est une question de perspective: la résilience de la forêt boréale revisitée.
présentation panopto - 2018-02-06. Marc Bélisle
Causes du déclin des insectivores aériens: le cas de l’Hirondelle bicolore dans le Sud du Québec.
présentation panopto - 2018-01-23. Pierre-Luc Chagnon
AnnuléÉcologie comportementale des racines : information, symbioses et stratégies.
Using harvest-created gaps to regenerate and diversify in northern hardwood forests
Christel Kern, U.S. Forest Service
Dr. Christel Kern is a Research Forester and a certified silviculturist for the U.S. Forest Service, Northern Research Station in Wisconsin. She received both her bachelor’s and master’s degrees from the University of Wisconsin – Stevens Point and her Ph.D. from the University of Minnesota. Her research focuses on northern hardwood silviculture and ground-layer plant ecology, but also studies techniques aimed at the restoration of northern dry forest ecosystems. Much of her research draws from long-term studies as you will hear today. Outside of work, Christel enjoys being a wife, mother, and ski coach.
Ou aller consulter son profil de chercheure sur le site du US Forest Service
Régénération après feu des écosystèmes boréaux dans un contexte de changements globaux
Yan Boucher, Chercheur écologie forestière MFFP
Adaptation de la forêt aux changements climatiques : vulnérabilité et scénarios d’adaptation aux stress multiples
Philipp-Edouard Shay, Ressources naturelles Canada
Utilisation de la rhéologie pour optimiser les propriétés de mélanges et nanocomposites à base de thermoplastiques
Nicole Demarquette, École de technologie supérieure (ETS)
Pour en savoir plus, visionnez la vidéo suivante sur les travaux de Madame Demarquette, et allez lire:
- 2017-12-05. Leandro Passarini
Approche multiéchelle de la cellulose en foresterie et biomatériaux.
présentation panopto - 2017-11-28. Patrick James
Utiliser la génétique des populations afin de mieux comprendre les épidémies d’insectes forestiers.
présentation panopto - 2017-11-21. Hugo Asselin
Savoirs traditionnels et aménagement forestier.
présentation - 2017-11-15. Jean-Pierre Saucier
La classification écologique : intégration dans le processus d’aménagement durable des forêts et défis des changements climatiques.
présentation panopto - 2017-09-26. Yves Bergeron
Le développement des sciences forestières dans le réseau UQ : un succès encore fragile.
résumé présentation panopto - 2017-05-23. Étienne Laliberté
Rétroactions plantes-sols et diversité végétale.
présentation panopto - 2017-05-09. Flavia Braghiroli
Polyphénols végétaux traités par voie humide: synthèse de carbones biosourcés hautement poreux et applications.
résumé panopto - 2017-03-15. Alain Cogliastro
Les conditions d’actions sylvicoles en territoires agroforestiers privés. - 2017-03-07. Jérôme Laganière
Fonctionnement de l’écosystème forestier à l’ère des changements planétaires.
résumé présentation panopto - 2017-02-14. Sylvie Grenier et Stéphanie Boulianne
Foresterie municipale, l’expérience de la MRC d’Abitibi-Ouest.
résumé présentation panopto - 2017-01-17. Freddy Nguema Allogo
Projet de Développement d’un Système d’Inventaire des Ressources Forestières Nationales contribuant à la Gestion Durable des Forêts au Gabon.
résumé présentation panopto
Le développement des sciences forestières dans le réseau UQ : un succès encore fragile
Yves Bergeron, UQAT-UQAM
Dans cette conférence, le Dr Bergeron nous présentera les résultats d’un chapitre de livre actuellement sous presse co-écrit avec le Dr Hubert Morin de l’UQAC : « La recherche forestière dans le réseau UQ a connu une telle évolution durant les derniers 50 ans que son importance se compare maintenant avantageusement à celle effectuée à l’Université Laval, pourtant la seule université habilitée à former les ingénieurs forestiers au Québec. Cette évolution ne s’est pas faite indépendamment du contexte économique législatif et social propre à la société québécoise. L’industrie forestière est le principal contributeur à la balance commerciale du Québec et elle fournit plusieurs dizaines de milliers d’emplois directs et indirects, notamment dans plus de 200 municipalités mono-industrielles. Elle est au cœur de l’activité économique de plusieurs régions périphériques, les principales étant l’Abitibi-Témiscamingue, le Bas-Saint-Laurent, la Côte-Nord, la Mauricie, le Nord-du-Québec, l’Outaouais et le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Il n’est donc pas étonnant, face à l’importance de cette ressource et à ses retombées économiques régionales, que le réseau, présent dans toutes les régions du Québec, se soit intéressé au secteur forestier. Dans cette présentation, nous abordons l’évolution de la recherche et de l’enseignement aux cycles supérieurs en sciences forestières dans le réseau UQ. Nous insistons surtout (mais non exclusivement) sur la recherche touchant la foresterie (aménagement forestier, sylviculture, etc.) et non sur le secteur de la transformation. Après avoir décrit la progression de ces activités de recherche, nous tentons d’expliquer leur développement en fonction du contexte québécois et mondial dans lequel elles se sont déroulées. »
Polyphénols végétaux traités par voie humide: synthèse de carbones biosourcés hautement poreux et applications
Flavia Braghiroli, UQAT
Les ressources renouvelables sont considérées comme des alternatives durables, et parfois moins chères, aux matières premières d'origine pétrochimique. Le principal objectif de ce travail a été de développer de nouveaux matériaux carbonés poreux par un procédé économiquement viable et respectueux de l’environnement. Le précurseur utilisé ici est le tanin, extrait de l’écorce de nombreux arbres. Il est un composé naturel, non toxique et constitué d’unités flavonoïdes contentant des groupements phénoliques essentiels aux réactions d’autocondensation ou de polymérisation. Pour ces raisons, le tanin de Mimosa (l’arbre Acacia mearsii) est un bio-précurseur très intéressants pour la préparation de résines de mousses, de gels et de matériaux carbonés. La synthèse de ces nouveaux matériaux carbonés comprend un processus en deux étapes: la première étape est un traitement hydrothermal à des températures modérées, de 180 à 200°C, ce qui permet l'enrichissement en carbone ainsi que la fixation des hétéroatomes et la production de différentes morphologies: microsphères ou gels. La deuxième étape est une carbonisation à une température plus élevée, à savoir 900°C, ce qui permet d'augmenter la surface spécifique, la porosité ainsi que la conductivité électrique. La préparation d’un carbone poreux présentant des mésopores parfaitement définis en taille et dans leur organisation a été réalisée en associant le tanin, précurseur de carbone, à un tensio-actif structurant de la porosité, le copolymère Pluronic F127. Ces nouveaux matériaux carbonés ont été testés comme des électrodes de supercondensateur.
Fonctionnement de l’écosystème forestier à l’ère des changements planétaires
Jérôme Laganière, SCF-CFL
Les écosystèmes subissent des pressions à la hausse face à la demande grandissante pour les produits et services issus de ceux-ci. La forêt n’y fait pas exception. Le fonctionnement de la forêt est complexe, les connaissances et les données sont limitées, la réponse au développement demeure peu connue et les changements climatiques rendent la tâche encore plus compliquée. Au cours de cette présentation, je ferai un survol de différents thèmes de recherche reliés aux changements planétaires et leurs impacts sur le fonctionnement des écosystèmes, en particulier les sols forestiers. Je traiterai notamment des impacts environnementaux de la récolte et de l’utilisation de la biomasse forestière pour la bioénergie, du devenir des réservoirs de carbone du sol en réponse au réchauffement climatique et de l’influence du changement de la composition forestière sur le stockage du carbone.
Foresterie municipale, l’expérience de la MRC d’Abitibi-Ouest
Sylvie Grenier et Stéphanie Boulianne, MRC-AO
C’est à partir de 1995 que la foresterie municipale s’est graduellement implantée dans les activités de la MRC d’Abitibi-Ouest (MRCAO). Aujourd’hui, la MRCAO est bénéficiaire d’une entente de délégation de gestion en territoire forestier résiduel et gestionnaire du Fonds de mise en valeur des lots intramunicipaux. Elle détient également un permis de récolte de bois aux fins d’approvisionner une usine de transformation du bois (PRAU), dans le but d’implanter une forêt de proximité.
Cette conférence vise à mettre en lumière plus de vingt années d’expérience et de développement des façons de faire, adaptées aux particularités et réalités de l’Abitibi-Ouest.
Projet de Développement d’un Système d’Inventaire des Ressources Forestières Nationales contribuant à la Gestion Durable des Forêts au Gabon
Freddy Nguema Allogo, UQAT
- 2016-12-14. Dan Gavin
Forests with naturally infrequent fire: their resilience and susceptibility to impacts by people and climate change.
résumé présentation panopto - 2016-12-13. Vincent Maire
Stratégies de photosynthèse: utiliser l'eau ou l'azote pour maximiser l'assimilation du carbone.
résumé présentation panopto - 2016-12-06. Vincent Poirier
Séquestration du carbone dans le sol et changements climatiques : creuser davantage pour connaître ses racines et voir plus loin.
résumé - 2016-11-22. Loïc D’Orangeville
Stress hydrique et croissance dans les forêts tempérées et boréales de l'Est de l'Amérique du Nord.
résumé présentation panopto - 2016-11-15. Moez Touhiri
Dans quelle mesure l'avifaune associée au bois mort et au couvert forestier peut-elle tolérer la fragmentation et la perte des forêts indigènes ? Exemple des forêts de chênes du Nord-Ouest de la Tunisie.
résumé présentation panopto - 2016-11-01.
Annie DeslauriersLA CONFÉRENCE EST ANNULÉE
Phénologie et physiologie de différents conifères défoliés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette.
résumé - 2016-10-25. Valérie Trouet
Influence of the North Pacific Jet stream on California hydroclimate and wildfire regimes over the last 500 years.
résumé présentation panopto - 2016-10-18. Mark Vellend
Le rôle des facteurs non climatiques déterminant les limites des distributions des espèces de l’érablière.
résumé présentation panopto - 2016-10-11. Annie DesRochers
Les relations cachées des arbres.
résumé présentation panopto - 2016-08-30. Mélanie Roy
Distribution géographique des réseaux mycorhiziens et conséquences écologiques.
présentation panopto - 2016-05-10. Guy Lessard et Gilles Joanisse
Contribution à la culture de la forêt.
présentation panopto - 2016-03-22. Louis De Grandpré
Des événements climatiques extrêmes précèdent la mortalité des arbres induite par la tordeuse des bourgeons de l’épinette dans l’est de la forêt boréale.
présentation panopto - 2016-02-23. Xavier Cavard
L'âge après feu est-il en soi un facteur de déclin ? Cas des îles du lac Duparquet..
présentation panopto - 2016-02-02. Annie Levasseur
Empreinte carbone et environnementale des produits du bois : enjeux et opportunités.
présentation panopto - 2016-01-21. Sylvain Ménard
Enseignement et recherche en structure bois au Québec. : Exemple de création d’un produit à valeur ajoutée en bois.
présentation panopto
Forests with naturally infrequent fire: their resilience and susceptibility to impacts by
people and climate change
Dan Gavin, University of Oregon
Forests in humid climates develop large trees and closed canopies that keep the understory shaded and moist, and are therefore naturally resistant to fire. Despite their rarity, fire does play important roles in forest composition in most all such forests. In this talk, I will highlight insights from paleoecological records that provide the only means to understand the importance of past fire on modern forest composition. Extreme drought can promote slow-moving fires that are extremely difficult to extinguish. Logging and land clearance allows direct solar radiation to reach the ground and surface vegetation becomes flammable on a daily cycle. The interaction of extreme climate and land clearance can lead to severe fire seasons. Examples will be provided from past and upcoming research in coastal temperate rainforests (California redwoods to remote islands of British Columbia) and tropical rainforest in Borneo.
Stratégies de photosynthèse: utiliser l'eau ou l'azote pour maximiser l'assimilation du carbone
Vincent Maire, Université du Québec à Trois-Rivières
Les plantes doivent coordonner ou optimiser la capture, le transport et l’utilisation de plusieurs ressources (CO2, lumière, H2O, azote…) fluctuantes dans leur environnement pour réaliser la photosynthèse. Cette dernière leur fournira les substrats carbonés nécessaires à leur croissance et reproduction. Comprendre comment les plantes coordonnent leurs ressources face aux variations environnementales pour maximiser la photosynthèse est un enjeu important pour simuler les flux de carbone. Nous explorons à travers cette conférence deux théories intéressantes pour atteindre ce but: la théorie de la coordination et la théorie du moindre coût de la photosynthèse.
Séquestration du carbone dans le sol et changements climatiques : creuser davantage pour connaître ses racines et voir plus loin
Vincent Poirier, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Nous vivons actuellement dans une époque marquée par des changements globaux et des problématiques environnementales majeures tels qu’une diminution de la biodiversité, une augmentation de l’insécurité alimentaire et une croissance des émissions de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Or, les sols peuvent contribuer à la résolution de telles problématiques ainsi qu’à l’atteinte de plusieurs des Objectifs de Développement durable des Nations Unies. En effet, les sols abritent plus du quart de toutes les espèces vivantes sur Terre et constituent le plus grand réservoir de carbone de la biosphère après les Océans. Toutefois, pour contribuer à relever les défis environnementaux d’envergure auxquels nous faisons face en ce moment, la science du sol doit se renouveler et s’ouvrir à de nouveaux horizons. Dans le cadre de cette présentation, nous aborderons dans un premier temps l’importance de considérer les horizons profonds du sol, d’une part dans l’évaluation de la capacité de stockage du carbone du sol et d’autre part dans l’évaluation de l’impact du mode de gestions des terres. Globalement, près de 60% du carbone stocké dans le premier mètre du sol est retrouvé au-delà de 20 centimètres de profondeur. Dans un deuxième temps, nous allons démontrer comment l’étude des traits fonctionnels des racines des plantes peut contribuer à mieux comprendre les relations sols-plantes et quantifier l’impact des racines sur les processus du sol. L’importance des racines dans le fonctionnement du sol est bien connue. Malgré tout, de nombreux processus qui surviennent à l’échelle de la rhizosphère sont mal compris d’un point de vue fondamental compte tenu de la complexité inhérente à l’étude des racines des plantes. Une approche fondée sur l’étude des traits fonctionnels permet d’évaluer de façon quantitative l’influence des caractéristiques des racines sur des processus clés tels que les cycles du carbone, de l’azote et de l’eau dans le sol. De meilleures connaissances des traits racinaires et des impacts des racines sur le fonctionnement du sol requièrent davantage d’échanges entre les domaines de l’écologie végétale et la science du sol. En ce sens, nous terminerons cette présentation en soulignant la nécessité de développer une vision multidisciplinaire de la recherche afin de faire face aux défis environnementaux et climatiques qui nous préoccupent. Une telle vision contribuerait à réduire la compartimentation du savoir, favoriserait la diffusion des connaissances scientifiques et assurerait une meilleure gestion des écosystèmes agricoles, forestiers et agroforestiers dans une perspective de développement durable. Les défis sont immenses et le temps presse; une vision globale du système sol-plante s’impose pour léguer un environnement de qualité aux générations futures.
Stress hydrique et croissance dans les forêts tempérées et boréales de l'Est de l'Amérique du Nord
Loïc D’Orangeville, Université du Québec à Montréal
Dans quelle mesure l'avifaune associée au bois mort et au couvert forestier peut-elle tolérer la fragmentation et la perte des forêts indigènes ? Exemple des forêts de chênes du Nord-Ouest de la Tunisie
Moez Touhiri, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Phénologie et physiologie de différents conifères défoliés par la tordeuse des bourgeons de l’épinette
Annie DeslauriersLA CONFÉRENCE EST ANNULÉE, Université du Québec à Chicoutimi
Influence of the North Pacific Jet stream on California hydroclimate and wildfire regimes over the last 500 years
Valérie Trouet, LTRR, University of Arizona
The severe drought that California (CA) has been experiencing since 2012 has culminated in a 500-year snowpack low in 2015. It poses persistent threats to its economy and environment, including water shortages for urban and agriculture consumers, low hydroelectric power generation, and enhanced risk of wildfire and tree mortality. Extreme droughts in CA occur when precipitation deficits coincide with high temperature extremes and such concurrences have become more frequent with rising temperatures in recent decades. Rising temperatures thus play an exacerbating role in CA drought variability, but regional precipitation variability remains its primary driver. In this context, the role of high pressure blocking ridges in reducing moisture delivery from the Pacific Ocean has been extensively evaluated, but the climatological role of the north polar jet (NPJ) stream in fostering dry and fire conditions has received less attention. Here we present independent tree-ring based reconstructions of NPJ behavior, precipitation, and fire activity in CA over the past 500 years. Past dry and fire extremes are strongly associated with a weakening, reduction of southward extent, and enhanced meridional flow of the NPJ in the northeastern Pacific. Similarly, wet and no-fire conditions are strongly associated with a strengthening, greater southward extension, and enhanced zonal flow of the NPJ in this region, allowing enhanced northern Pacific storm track activity and tropical moist airflow into CA. These strong associations allow evaluation of potential changes in the likelihood of extreme drought and fire years through the rest of the 21st century as anthropogenic climate change progresses, based on NPJ conditions extracted from climate model scenarios.
Le rôle des facteurs non climatiques déterminant les limites des distributions des espèces de l’érablière
Mark Vellend, Université de Sherbrooke
Beaucoup de modèles de réponses des espèces aux changements climatiques supposent que les distributions géographiques sont déterminées principalement par le climat comme tel. Cependant, beaucoup d’autres facteurs d’importance potentielle varient le long des gradients altitudinal et latitudinal et ces facteurs peuvent jouer un rôle primordial. Dans un premier temps, je vais présenter des résultats des études expérimentales sur l’érable à sucre dans lesquelles nous avons fait plusieurs découvertes : (1) les conditions du sol de la forêt boréale peuvent limiter le potentiel de colonisation de l’érable à sucre; (2) la prédation des graines par les petits rongeurs est beaucoup plus élevée dans la forêt boréale que dans l’érablière; (3) les semis à la limite de la distribution ou au-delà de la distribution profitent d’une pression plus faible des insectes herbivores. Je vais aussi présenter des résultats préliminaires sur deux espèces du sous-bois, Trillium erectum et Erythronium americanum, en démontrant que la reproduction à haute altitude n’est pas limitée par la pollinisation, mais l’herbivorisme par le cerf de Virginie (et/ou l’orignal) augmente avec l’altitude. En gros, plusieurs interactions biotiques peuvent avoir un effet de grande importance sur la capacité des plantes de l’érablière à migrer vers le nord avec le réchauffement de la planète.
Les relations cachées des arbres
Annie DesRochers, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Les arbres sont traditionnellement considérés comme des individus distincts, et la compétition pour les ressources comme étant la principale force expliquant la dynamique des peuplements. Un nombre croissant d’études démontrent cependant qu’il existe des liens racinaires très intimes entre les arbres, que ce soit par leur mode de propagation tel que le drageonnement ou par la formation de greffes. Ces liens permettent aux arbres de s’échanger des ressources et à un arbre d’influencer directement la physiologie de son voisin, ce qui remet en question quelques notions classiques d’écologie forestière. La conférence présentera quelques exemples de l’effet des liens racinaires sur l’éco-physiologie des arbres et la dynamique des peuplements.
- 2015-12-15. Brian Harvey
Coupe partielle dans les peuplements boréaux à dominance de tremble : vers une perspective pancanadienne.
résumé présentation panopto - 2015-12-01. Jérôme Dupras
L'économie des écosystèmes et de la biodiversité : conservation ou marchandisation de la nature ?.
présentation panopto - 2015-11-17. Jean Gagnon
Quinze ans d'inventaire des lichens et des bryophytes dans le Québec nordique, bilan et perspective.
résumé présentation panopto - 2015-11-03. Sébastien Migneault
Influence de la qualité du bois sur sa transformation.
présentation panopto - 2015-10-20. Stephen Wyatt
Négocier une collaboration ? L’engagement autochtone dans les processus de gestion forestière au Québec.
résumé présentation panopto - 2015-04-13. Michel Vernois
La problématique de la combustion du bois dans le contexte environnemental actuel.
résumé présentation panopto - 2015-04-07. Louis Imbeau
Effets de la disponibilité de cavités sur l’utilisation de l’habitat par le grand polatouche en forêt boréale mixte.
présentation panopto - 2015-03-10. Raphaël Proulx
Saison de croissance allongée dans les parcelles forestières plus riches en espèces.
résumé présentation - 2015-02-13. Yves Bergeron et M. Louis Imbeau
Démarche et principaux résultats des travaux du Comité scientifique chargé d'examiner la limite nordique des forêts attribuables du Québec.
résumé présentation panopto - Cuerrier, A. & K. Ampong-Nyarko. 2014. Rhodiola rosea. CRC Press, Boca Raton.
- Downing, A., Cuerrier, A., Hermanutz, L., Courtenay, C., Fells, A. & L. Siegwart Collier. 2013. Community of Nain, Labrador: Plant Uses Booklet. Institut de recherche en biologie végétale & Memorial University, Montréal, St-John’s.
- Cuerrier, A. & L. Hermanutz. 2012. Our Plants… our Land: Plants of Nain and TorngatMountains Basecamp & Research Station (Nunatsiavut). IRBV, MUN, Montréal & St-John’s, 126p.
- Cuerrier, A. & Aînés de Kangiqsualujjuaq. 2012. Le savoir zoologique des Inuits de Kangiqsualujjuaq, Nunavik. Institut culturel Avataq, Montréal, 132 p.
- Cuerrier, A. & Aînés de Kangiqsualujjuaq. 2012. Le savoir botanique des Inuits de Kangiqsualujjuaq, Nunavik. Institut culturel Avataq, Montréal, 78 p.
- Cuerrier, A. & Aînés d’Umiujaq et Kuujjuarapik. 2012. Le savoir botanique des Inuits d’Umiujaq et Kuujjuarapik, Nunavik. Institut culturel Avataq, Montréal, 104 p.
- Cuerrier, A. & Aînés de Kangirsujuaq. 2011. Le savoir botanique des Inuits de Kangirsujuaq, Nunavik. Institut culturel Avataq, Montréal, 88 p.
- Blondeau, M., Roy, C. & A. Cuerrier. 2011. Plantes des villages et des parcs du Nunavik. Éd. MultiMondes, Ste-Foy.
- Cuerrier, A. 2007. Fragments échappés du froid. Éditions du Noroît, Montréal.
- 2015-01-27. Alain Cuerrier
Etnobotanique, diabète et Nation crie, vers une éthique de la recherche.
résumé présentation panopto
Coupe partielle dans les peuplements boréaux à dominance de tremble : vers une perspective pancanadienne
Brian Harvey, professeur en sylviculture, IRF, UQAT
À plusieurs égards, la forêt boréale du sud de l'Abitibi ressemble et se comporte plus comme les peuplements feuillus et mélangés de l'Ouest canadien que les peuplements occupant les tills du Bouclier canadien du reste du Québec. Reconnus comme les écosystèmes les plus productifs et plus complexes de la forêt boréale, les peuplements mélangés à dominance de peuplier faux-tremble ont fait l'objet de nombreuses recherches en écologie forestière. Parallèlement, la coupe partielle, la rétention variable et d'autres pratiques sylvicoles « alternatives » ont gagné progressivement le soutien des collectivités locales, des scientifiques et des gestionnaires forestiers. À travers la forêt boréale canadienne, cet intérêt s'est traduit par la mise en place et suivis de nombreux projets de recherche d'envergure et de longue haleine. À l'aide d'exemples provenant de plusieurs dispositifs sylvicoles, le but de cette conférence est de fournir un survol de la gamme des conditions biophysiques, des problématiques de recherche et d'enjeux associés aux coupes partielles dans des peuplements mixtes à dominance de peuplier.
Notes biographiques
Brian Harvey est professeur en écologie forestière appliquée et sylviculture à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) à Rouyn-Noranda, chercheur attaché à la Chaire industrielle CRSNG-UQAT-UQÀM en aménagement forestier durable et Directeur de la Forêt d’enseignement et de recherche du Lac Duparquet (ferld.uqat.ca/) depuis sa création en 1995. Il a obtenu son Baccalauréat en sciences forestières de l’Université du Nouveau-Brunswick, sa maîtrise en sciences de l’environnement de l’UQÀM et son doctorat en sciences forestières de l’Université Laval. Ses intérêts de recherche sont centrés sur la régénération naturelle en forêt boréale, sur l’impact de l’aménagement sur la structure, la composition et la dynamique forestières ainsi que sur le développement et l’évaluation des approches sylvicoles « près de la nature » particulièrement celles appliquées à la forêt boréale mélangée.
Brian Harvey is a professor of applied forest ecology and silviculture at the Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) in Rouyn-Noranda, a member of the NSERC-UQAT-UQAM Industrial Chair in Sustainable Forest Management and Director of the Lake Duparquet Research and Teaching Forest (ferld.uqat.ca/) since its creation in 1995. He received his forestry undergraduate degree from the University of New Brunswick, his Master’s in Environmental Sciences from the Université du Québec à Montréal and his doctorate in Forest Sciences from Université Laval. His research interests centre on natural forest regeneration, impacts of management on forest structure, composition and dynamics and the development and evaluation of natural-dynamics-based silviculture with specific reference to eastern boreal mixedwood.
Quinze ans d'inventaire des lichens et des bryophytes dans le Québec nordique, bilan et perspective
Jean Gagnon, MFFP, Direction des parcs
Depuis l'an 2000, j'ai eu l'opportunité de participer à une dizaine d'inventaires de projets d'aires protégées au Québec nordique, notamment des projets de parcs nationaux et réserves de biodiversité. J'ai également participé à trois grands inventaires de la biodiversité nordique le long de la fosse du Labrador et à la baie d'Ungava. Je présenterai plusieurs des aires protégées inventoriées et discuterai plus en détail de la biodiversité des lichens et bryophytes de ces aires. Je présenterai également de l'information sur certains éléments rares (bryophytes et lichens) trouvés sur les territoires visités.
NOTES BIOGRAPHIQUES
Jean Gagnon détient un baccalauréat en biologie de l’Université de Sherbrooke, (1981) et une maîtrise en biologie de l’Université Queen's à Kingston en Ontario (1986). Sa thèse de maîtrise portait sur le processus naturel de végétalisation du site minier Beattie, à Duparquet.
De 1986 à 1992, il a travaillé principalement à titre de contractuel, notamment des firmes d'ingénieur-conseil. De 1992 à 1999, il a travaillé au ministère de l'Environnement sur les plantes rares et aussi pour le réseau des réserves écologiques du Québec.
Et depuis 1999, il travaille à la Direction des parcs nationaux du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, en tant que botaniste pour l'inventaire des lichens et bryophytes des parcs nordiques. Il a été chargé de projet de 2004 à 2012, pour deux projets de parcs nationaux en forêt boréale, soit Albanel-Témiscamie-Otish et Assinica. Depuis l'an 2000, il a eu l'opportunité de participer à des inventaires de plusieurs projets d'aires protégées au Québec nordique, notamment des projets de parcs nationaux et réserves de biodiversité projetées.
Il a aussi collaboré à la rédaction de plusieurs articles sur la bryoflore de projets de parcs nordiques et sur des ajouts à la flore des bryophytes du Québec.
Négocier une collaboration ? L’engagement autochtone dans les processus de gestion forestière au Québec
Stephen Wyatt, professeur en aspects sociaux et politiques de la foresterie, École de foresterie, Université de Moncton
Depuis une vingtaine d’années, le régime forestier québécois encourage une participation autochtone en misant notamment sur les partenariats d’affaires, les négociations bilatérales et les consultations multipartites. Bien que les Premières Nations tirent parti de ces opportunités, doit-on conclure que cette politique d’accommodement est une réussite ? Les Premières Nations sont-elles plutôt en train de profiter des occasions offertes par l’état, tout en visant leurs propres objectifs et en redéfinissant leurs rapports avec le secteur forestier ? Cette présentation examine les processus utilisés par les Atikamekw Nehirowisiwok, les Hurons-Wendat et les Mi’gmaq pour présenter et valoriser leurs attentes visant le territoire forestier. Depuis plus de trente ans, on peut constater un grand nombre et une diversité de processus, mais surtout la présence de processus charnières. Regarder l’ensemble de ces processus, et particulièrement les rôles qu’ont joués les Premières Nations, nous permet de décerner l’approche plutôt stratégique adoptée par ces Nations. Avec un tel regard, nous pouvons mieux comprendre les facteurs tels que les impacts du cadre institutionnel, les interactions entre les différentes parties, et les résultats qui découlent de ces engagements. En somme, il semble que les Premières Nations participent aux processus étatiques, mais qu’elles utilisent ces processus comme un espace institutionnel et procédural où elles peuvent négocier et faire progresser les mesures qui répondent à leurs propres aspirations.
La problématique de la combustion du bois dans le contexte environnemental actuel
Michel Vernois, l'Académie d'agriculture de France, section Forêt-bois
Dans le contexte actuel de réduction des gaz à effet de serre, l’utilisation du bois en tant que combustible fait l’objet d’une attention particulière en Europe tant au niveau de ses usages domestiques que pour des réseaux de chaleur collectifs (chaufferies) qui reçoivent l’appui des pouvoirs publics. Toutefois la combustion insuffisamment maîtrisée du bois peut générer de fines particules et des polluants qui ne sont pas inoffensifs pour la santé humaine.
On examinera les processus physicochimiques mis en jeu lors de la combustion et les résultats d’analyses des polluants résultants de cette combustion. Nous ferons, par ailleurs, état des récentes règlementations internationales relatives à la santé sur les émissions gazeuses et de particules fines.
Les mesures restrictives d’ores et déjà en vigueur, dans certains grands centres urbains, seront détaillées. Le contexte Nord Américain sera évoqué.
On passera en revue les solutions préconisées pour limiter ces émissions conformément aux préconisations des autorités de santé dont l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé).
Saison de croissance allongée dans les parcelles forestières plus riches en espèces
Raphaël Proulx, Chaire de recherche du Canada en intégrité écologique,
UQTR
Le principe de diversité-stabilité propose que les différentes espèces présentes au sein d’une communauté constituent la police d’assurance des écosystèmes face aux perturbations et stress environnementaux. Plusieurs expériences contrôlées ont montré que les communautés végétales riches en espèces présentaient une moins grande volatilité de leur croissance et une meilleure résistance aux maladies. Or, le principe de diversité-stabilité est encore peu étudié en milieu naturel, encore moins en milieu forestier. Aux printemps 2011 et 2012, l’équipe de la Chaire de recherche en intégrité écologique de l’UQTR a installé des appareils photographiques de type « timelapse » dans 200 parcelles forestières à travers 5 pays d’Europe. Ces appareils ont permis de déterminer avec précision la longueur, en jours, de la saison de croissance forestière. Dans quatre des cinq pays sondés, nos résultats montrent que les parcelles forestières plus riches en espèces d’arbres ont une saison de croissance plus longue d’environ un mois que les parcelles plus pauvres en espèces. Qui plus est, la longueur de la saison de croissance était déterminée plus fortement par la composition en espèces que par les variables climatiques. Ces résultats, s’ils sont confirmés, signifieraient que la biodiversité favorise à elle seule l’assimilation de 1.5 tonne de carbone atmosphérique par hectare de forêt.
Démarche et principaux résultats des travaux du Comité scientifique chargé d'examiner la limite nordique des forêts attribuables du Québec
Yves Bergeron et M. Louis Imbeau, professeurs-chercheurs, UQAT
Etnobotanique, diabète et Nation crie, vers une éthique de la recherche
Alain Cuerrier, Jardin Botanique de Montréal
Chercheur au Jardin botanique de Montréal et écrivain, Alain Cuerrier détient un doctorat en systématique végétale (UdeM et stage à l’U. Harvard). Après un passage à l’Université du Québec à Montréal comme chargé de cours, il a participé à la mise en place du jardin des Premières-Nations au jardin botanique de Montréal. À partir de 2001, il oriente ses recherches en ethnobotanique et en ethno-écologie. Ses travaux le mènent en territoire nordique où il collabore avec les Cris, les Inuits, les Innus et les Naskapis à propos de leurs savoirs traditionnels et des changements climatiques. Membre de l’Institut de recherche en biologie végétale, professeur associé à l’Université de Montréal, Alain Cuerrier poursuit ses travaux au sein des réseaux ArcticNet, Centre sur la science de la biodiversité au Québec et de l’Équipe de recherche des Instituts de recherche en santé du Canada sur les médecines autochtones antidiabétiques. Il est président de la Société internationale d’Ethnobiologie et anciennement vice-président de la Société canadienne de recherche sur les produits de santé naturels. Il a, par ailleurs, publié plusieurs livres.
Researcher at the Montreal Botanical Garden and writer, Dr. Alain Cuerrier earned his PhD in plant systematics (University of Montreal with one year at Harvard University) before switching to ethnobotany in 2001. He participated at the creation of the First Nations Garden in Montreal as well as in Laquenexy (France). Since then, he has started ethnobotanical and ethno-ecological projects with the Inuit, Innu, Naskapi, and Cree people. As member of the Canadian Institute Health Research Team in Aboriginal Antidiabetic Medecines, he has been active in traditional medicine since 2003. Alain Cuerrier is a member of the Plant Biology Research Institute, ajunct professor at University of Montreal, member of ArcticNet, and Quebec Centre for Biodiversity Science. He has been vice-president of the Natural Health Product Research Society of Canada from 2010-2013 and is now president of the International Society of Ethnobiology. Dr. Alain Cuerrier has published more than 7 books on plant uses by First Nations and Inuit of Canada.
- 2014-12-02. François Hébert
Comment optimiser à la fois le volume, la qualité et la naturalité des plantations à haut rendement au Québec dans un contexte d'aménagement éco-systémique?.
présentation panopto - 2014-11-25. Suzanne Brais
Bois mort, décomposition et champignons saproxyliques en forêt boréale.
résumé présentation panopto - 2014-11-11. Jean-Pierre Tremblay
Rôle des grands herbivores à forte densité dans le régime de perturbation des sapinières de l’Est.
résumé présentation panopto - 2014-10-21. Monique Poulin
Conservation et restauration de milieux humides : perspectives de recherche au Québec.
résumé présentation panopto - 2014-08-28. Jürgen Bauhus
Le rôle potentiel des espèces d’arbres mineures dans l’adaptation aux changements climatiques des forêts d’Europe centrale.
présentation panopto - 2014-04-24. Isabelle Aubin
Évaluation des impacts écologiques dans un monde en changement: nouveaux enjeux, nouvelles approches.
présentation panopto - 2014-04-01. David Rivest
Agroforesterie: les hauts et les bas du mariage arbre-culture.
résumé présentation panopto - 2014-03-25. Élise Filotas
Aménager la forêt autrement: une perspective basée sur les systèmes complexes.
résumé présentation panopto - 2014-03-21. Frédéric Doyon
L’évaluation de la vulnérabilité aux changements climatiques : Le cas de la Collectivité forestière des Hautes-Laurentides, Québec.
panopto - 2014-03-11. Mathieu Bouchard
Modélisation des perturbations naturelles et marges de variabilité pour les forêts du Québec.
résumé présentation panopto - 2014-02-11. José-Antonio Bonet
La production de champignons intégrée dans la gestion forestière - est-ce possible? L’exemple de la Catalogne.
présentation panopto
Bois mort, décomposition et champignons saproxyliques en forêt boréale
Suzanne Brais, Professeure régulier, Institut de recherche sur les forêts, UQAT
Rôle des grands herbivores à forte densité dans le régime de perturbation des sapinières de l’Est
Jean-Pierre Tremblay, Chaire de recherche en aménagement intégré des ressources de l’île d’Anticosti, Ulaval
Conservation et restauration de milieux humides : perspectives de recherche au Québec
Monique Poulin, Chaire de recherche en aménagements des tourbières,
Ulaval
Agroforesterie: les hauts et les bas du mariage arbre-culture
David Rivest, Ph.D. Professeur - Département des sciences naturelles, Institut des Sciences de la Forêt tempérée, Université du Québec en Outaouais
L’agroforesterie consiste à associer étroitement des arbres et des cultures, et parfois aussi des animaux d’élevage, sur une même terre. Elle fournit un large éventail de biens et services écologiques dont la production peut être optimisée par la compréhension et la maîtrise des interactions aériennes et souterraines entre arbres et cultures. Le développement de l’agroforesterie à grande échelle au Québec fait face à plusieurs défis dont la reconnaissance, le financement et l’acquisition de connaissances.
Aménager la forêt autrement: une perspective basée sur les systèmes complexes
Élise Filotas, Ph.D. Professeure, UER Sciences et Technologie, TÉLUQ, Universite du Québec
Les forêts peuvent être perçues comme des systèmes complexes. Qu’est-ce qu’un système complexe et pourquoi ce paradigme est-il intéressant pour l’aménagement des forêts dans le contexte des changements globaux? Un aperçu de différents projets de recherche se basant sur ce paradigme sera présenté.
Biographie :
Élise Filotas est professeure à la Télé-université depuis avril 2013. Auparavant elle était stagiaire post-doctorale à l’UQAM avec Christian Messier au programme de Modélisation de la complexité de la forêt. Elle a aussi été professionnelle de recherche en modélisation au CEF. Elle a fait son doctorat en modélisation écologique dans le Laboratoire de systèmes complexes au département de géographie de l’Université de Montréal sous la supervision de Lael Parrott et de Martin Grant du département de physique de McGill. Elle possède aussi une maîtrise en physique théorique (McGill) et un baccalauréat en mathématiques-physique (Université de Montréal). Elle s’intéresse à l’utilisation des concepts et des outils quantitatifs de la science des systèmes complexes dans le but d’améliorer la compréhension de la dynamique des écosystèmes forestiers et leur aménagement.
Modélisation des perturbations naturelles et marges de variabilité pour les forêts du Québec
Mathieu Bouchard, ing.f., Ph.D. Chercheur, Direction de la recherche forestière, Ministère des ressources naturelles du Québec
Mathieu Bouchard est ingénieur forestier, détenteur d’un doctorat en sciences de l’environnement à l’UQAM. Il est à l’emploi du ministère des ressources naturelles depuis 2008, où il a occupé successivement des postes au sein de la direction de l’aménagement et de l’environnement forestier, puis de la direction de la protection des forêts. Depuis 2011, il est chercheur à la direction de la recherche forestière du MRN, où ses travaux portent sur l’aménagement écosystémique, les perturbations naturelles et l’effet des pratiques forestières sur la biodiversité.
Résumé :
L’abondance relative des différentes classes d’âges de forêts (jeunes, intermédiaires, vieilles) en conditions pré-industrielles a souvent été proposée comme un bon indicateur permettant d’établir des cibles d’aménagement écosystémique. Or, puisque les régimes de perturbations naturelles varient de façon stochastique dans le temps et dans l’espace, l’abondance des classes d’âge a tendance à varier elle aussi. La simulation des régimes de perturbations naturelles est une méthode qui permet de mieux estimer et quantifier cette variabilité. Cette présentation résume une approche utilisée pour simuler différents régimes de perturbations naturelles qui co-existent sur un très grand territoire (la province de Québec), indique le type d’information qui peut être produit par ces simulations, et présente de quelle manière ces informations pourraient être utilisées dans un contexte d’aménagement écosystémique.
- 2013-12-16. Rachid Cheddadi
Refuges et migrations de quelque espèces arborées en Europe et en Méditerranée.
résumé panopto - Ouellet-Lapointe, U., Drapeau P, Cadieux, P, Imbeau, L. 2012. Woodpecker excavations suitability for and occupancy by cavity users in the boreal mixedwood forest of eastern Canada. Ecoscience, 19(4): 391-397.
- Saint-Germain, M. and P. Drapeau. 2011. Response of saprophagous wood-boring beetles (Coleoptera: Cerambycidae) to severe habitat loss due to logging in an aspen-dominated boreal landscape. Landscape Ecology 26:573–586.
- Drapeau, P., A. Nappi, L. Imbeau, M. Saint-Germain. 2009. Standing deadwood for keystone bird species in the eastern boreal forest: Managing for snag dynamics. The Forestry Chronicle 85: 227-234.
- 2013-11-27. Pierre Drapeau
Que réservent les habitats résiduels à la faune associée au bois sénescent et mort en forêt boréale aménagée?.
résumé présentation panopto - 2013-11-20. Sergio Rossi
Synchronisme, causalité et déterminisme dans la formation du bois: une question de temps.
résumé présentation panopto - 2013-04-09. Gilbert Paillé
Une façon différente de voir les terres et les forêts du Québec.
résumé présentation panopto - 2013-03-26. Steven W. Kembel
Lien entre la diversité microbienne de la phyllosphère et les traits et fonctions des plantes (Linking phyllosphere microbial diversity with plant traits and function).
résumé présentation panopto - 2013-03-19. Sylvain Delagrange
L’efficience d’interception de la lumière : un trait fonctionnel crucial pour la régénération forestière?.
résumé présentation panopto - 2013-03-12. Martin Girardin
Changements climatiques et feux de forêt : le passé est-il garant de l'avenir?.
résumé panopto - M.Sc. en biologie (mention d'honneur), UQAM, 2011
- B.Sc. en conservation des ressources naturelles, University of British Columbia, 2001
- Rudolph, T. D., P. Drapeau, M-H St-Laurent & L. Imbeau. 2012. Situation du caribou forestier (Rangifer tarandus caribou) sur le territoire de la Baie James dans la région du Nord-du-Québec. Rapport scientifique présenté au Ministère des Ressources naturelles et de la Faune et au Grand Conseil des Cris (Eeyou Istchee). Montreal, QC. 77 pp.
- Rudolph, T. D. & P. Drapeau. 2012. Rangifer Special Issue. Using movement behaviour to define seasonal periods for woodland caribou 20: 295-307.
- Rudolph, T. D. 2011. A Scientific Evaluation of Measures Intended for the Conservation of Woodland Caribou in Northern Quebec. Submitted by invitation to the Cree-Québec Forestry Board, Quebec (QC). 26 pp.
- Rudolph, T. D. 2011. Spring Dispersal of Boreal Caribou in Northern Quebec. M.Sc. thesis (hon. mention), Department of Biological Sciences, Université du Québec à Montréal. 199 pp.
- 2013-03-05. Tyler D. Rudolph
Le rétablissement du caribou de la forêt boréale québécoise : un défi de taille.
résumé présentation
Refuges et migrations de quelque espèces arborées en Europe et en Méditerranée
Rachid Cheddadi, Directeur de recherche, CNRS, Institut des sciences de l’évolution, Université Montpellier 2
Que réservent les habitats résiduels à la faune associée au bois sénescent et mort en forêt boréale aménagée?
Pierre Drapeau, professeur, Département de sciences biologiques, UQAM, codirecteur Centre d’étude de la forêt
En forêt boréale nord-américaine il est maintenant reconnu que l’aménagement forestier affecte la structure d’âge des paysages forestiers en diminuant considérablement l’importance des forêts âgées (> 100 ans) au profit des stades jeunes et intermédiaires. La perte nette de forêts âgées s’accompagne de la perte d’attributs tels les arbres à fort diamètre sénescents et morts. Ces attributs souvent désignés de « legs biologiques » jouent un rôle clé pour le maintien de la diversité biologique en forêt boréale. Comme le territoire boréal est de plus en plus aménagé, un effet cumulatif sur la disponibilité et la qualité du bois mort est donc appréhendé à l’échelle des paysages. Cela pourrait affecter la dynamique des populations animales qui sont associées au bois mort (insectes saproxyliques, oiseaux et mammifères cavicoles). Je présente les résultats de divers travaux menés ces dernières années dans mon laboratoire sur l’avifaune cavicole (excavateurs primaires et utilisateurs secondaires) et les insectes saproxyliques (des proies pour diverses espèces d’oiseaux telles les pics, sittelles et grimpereaux) en forêt boréale de l’est du Canada. Les relations entre le bois mort (abondance, diamètre, stade de dégradation), les insectes saproxyliques, les excavateurs primaires (pics) et les utilisateurs secondaires sont discutées en fonction de l’idée de mieux intégrer la compréhension des aspects fonctionnels de ces relations à l’aménagement durable de la forêt boréale.
Références
Synchronisme, causalité et déterminisme dans la formation du bois: une question de temps
Sergio Rossi, chargé de recherche, Département des sciences fondamentales, UQAC
Une façon différente de voir les terres et les forêts du Québec
Gilbert Paillé, ing.f., Ph.D. retraité
Monsieur Paillé est ingénieur forestier depuis plus de quarante ans. Durant cette période, il a œuvré comme professeur à l’Université Laval, comme ingénieur forestier conseil, comme directeur des recherches forestières pour le compte d’une grande compagnie forestière et comme haut fonctionnaire au gouvernement fédéral et au gouvernement du Québec. Avant de prendre sa retraite en 2005, il a aussi dirigé pendant neuf ans l’Institut canadien de recherches en génie forestier (FERIC) à titre de Président-directeur général. Depuis 1972, Monsieur Paillé a organisé plusieurs voyages d’étude et conduit ou participé à de nombreuses missions économiques à Madagascar, au Pérou, au Zaïre, au Honduras, en Scandinavie et en Chine. Il est l’auteur d’un grand nombre de publications scientifiques et de rapports techniques. Il a prononcé une centaine de conférences sur la foresterie devant divers auditoires. En 1973-74, il fut président de l’Ordre des ingénieurs forestiers du Québec et en 1983-84, il devint président de l’Institut forestier du Canada. De 2001 à 2003, il assumait la présidence du conseil d’administration de la Fondation canadienne de l’Arbre.
Résumé : Ayant récemment publié un livre sur l’histoire forestière du Canada, Monsieur Paillé partagera sa réflexion sur l’évolution de la foresterie au Québec jusqu’au nouveau régime qui vient d’être mis en vigueur ainsi qu’un regard vers l’avenir.
Lien entre la diversité microbienne de la phyllosphère et les traits et fonctions des plantes (Linking phyllosphere microbial diversity with plant traits and function)
Steven W. Kembel, Ph.D., Professeur régulier, Département des sciences biologiques, UQAM
L’efficience d’interception de la lumière : un trait fonctionnel crucial pour la régénération forestière?
Sylvain Delagrange, Ph.D., Université du Québec en Outaouis - Dept des Sciences Naturelles
Institut des Sciences de la Forêt tempérée (ISFORT)
Parmi les nombreux traits fonctionnels que les arbres expriment pour exploiter leur environnement, se différencier des autres ou se doter d’un avantage compétitif, ceux permettant une interception lumineuse efficace ont longtemps étaient considérés, et le sont encore d’ailleurs, comme dans les plus importants pour la régénération des essences forestières. La lumière est en effet à la base de la croissance des arbres, et en sous couvert de forêt feuillue, celle-ci peut être extrêmement variable et faible. Pourtant, plusieurs évidences expérimentales remettent en cause cette importance de l’interception de lumière dans la différenciation des espèces… Alors, l’interception de lumière est-il un trait crucial pour la régénération forestière, oui ou non?
Notes biographiques :
M. Sylvain Delagrange est professeur à l’Université du Québec en Outaouais (UQO), chercheur à l’Institut des Sciences de la Forêt tempérée (ISFORT) et membre du CEF (Centre d’Étude de la Forêt). Après un Bac en microbiologie industrielle, il a obtenu sa maitrise en France à Nancy en physiologie végétale et son doctorat en Sciences Biologiques à l’UQAM. Après un passage en Finlande (METLA) et au Panama (STRI) il s’est installé à l’Institut Québécois d’Aménagement de la Foret Feuillue (IQAFF) en Outaouais pour ensuite être embauché à l’UQO.
Depuis maintenant près de 10 ans Le Dr. Delagrange s’intéresse à l’écologie fonctionnelle des essences forestières, à la modélisation des processus physiologiques et à la plasticité des arbres.
Changements climatiques et feux de forêt : le passé est-il garant de l'avenir?
Martin Girardin, Ph.D.,Chercheur scientifique, Service canadien des forêts - Centre de foresterie des Laurentides, Ressources naturellesCanada
L'activité des incendies en forêt boréale est un processus important affectant le cycle global du carbone et la chimie atmosphérique, et contribue de façon importante au fonctionnement de l’écosystème terrestre et au maintient de la biodiversité. L'activité des incendies de forêt a augmenté remarquablement au milieu des années 1980 dans l'ouest des États-Unis, nord-ouest du Canada, et le nord-est du Québec, et à la fin du 20e siècle en Russie. Ces augmentations nous ont fait prendre conscience des impacts des changements climatiques et anthropiques sur les régimes de feux à l’échelle globale. Lors de cette présentation, nous aborderons les résultats d’études récentes sur l’impact des changements climatiques sur les régimes de feux en forêt boréale. Une emphase sera portée sur les tendances qui se dégagent à l’est du Canada. Sommairement, les risques de feux passé et présent ont été reconstitués par des analyses de charbons provenant de dépôts lacustres, des inventaires forestiers, des données dendroclimatiques, et des données météorologiques. Les patrons de variations pour l’est du Canada au cours des 11000 ans passés ont été interprétés sur la base de simulations provenant d’un modèle de la circulation globale du climat et de données polliniques couplées à un modèle empirique de prédiction des feux. Cette information provenant de l’analyse des amplitudes passées a été jumelés à des simulations tirées des modèles du climat afin de prévoir l’activité future des feux selon différents scénarios d’émissions de gaz à effet de serre. L’ensemble des résultats indiquent que l’activité de feux au cours de l'Holocène moyen (6000 à 3000 ans avant) était significativement plus élevée qu’à l’actuel. Par contre, dans certains paysages boréal mixtes l’activité de feux n'était pas significativement plus élevée qu’au niveau actuel et ce malgré un régime climatique plus sec. Dans ces cas précis, l'expérience de modélisation indique que le risque de feux provoqué par un climat chaud et sec a été contrecarré par un paysage forestier moins inflammable. Ces données mettent en évidence un rôle important de la végétation dans la détermination des niveaux de l’activité de feux dans un climat chaud. Certains défis auxquels le secteur forestier sera soumis en liens avec les changements dans l’activité de feux seront abordés.
Biographie
Martin Girardin a obtenu une maîtrise ès sciences biologiques de l'Université du Québec à Montréal en 2001, et un doctorat en 2005 de l'University of Manitoba. Après un cours post-doc à l’Université Laval, il a été embauché comme chercheur scientifique au Service canadien des forêts en Décembre 2005. Il a développé une expertise dans plusieurs sous-disciplines de la modélisation climatique et de l'écologie forestière. Il est auteur de plus de 40 publications scientifiques, est éditeur associé pour la revue International Journal of Wildland Fires, et professeur adjoint dans deux universités, soit l’université du Québec à Montréal et l’University of Winnipeg.
Le rétablissement du caribou de la forêt boréale québécoise : un défi de taille
Tyler D. Rudolph, biol., M.Sc., Départment des sciences biologiques, Université du Québec à Montréal
Le sort du caribou forestier (Rangifer tarandus caribou) est devenu l’un des enjeux écologiques les plus importants de notre époque. Tel un canari dans une mine de charbon, le déclin pancanadien du caribou forestier signale une rupture de l’intégrité écologique des écosystèmes boréaux et remet en question notre capacité de faire de l’aménagement forestier de manière durable. Au-delà des mécanismes responsables de ce déclin, de récentes études soulignent l’évidence d’une forte corrélation entre le déclin du caribou et la perturbation de son habitat naturel. La Stratégie de rétablissement du caribou forestier, population boréale, publiée par Environnement Canada en 2012, préconise le maintient des taux de perturbation en deçà de 35% dans l’aire de répartition de toute population de caribou forestier. Cette recommandation découle d’une étude étoffée menée par des chercheurs scientifiques de renom avec des données provenant de 24 populations de caribous forestiers à travers le pays. Comme ce modèle manquait de précision quant au statut de certaines populations québécoises, nous l’avons bonifié en se servant de données démographiques et cartographiques provenant de trois populations locales de caribous forestiers sur le territoire de la Baie-James. Les résultats de notre étude démontrent l’important pouvoir explicatif du modèle d’Environnement Canada, à un point tel que même en l’absence d’information concrète sur la répartition et la démographie d’une harde, il devient possible de prédire avec une mesure de probabilité le niveau de risque de quasi-extinction que court cette population. Or, des analyses réalisées au Québec indiquent qu’une grande partie du territoire présente des conditions cohérentes avec un déclin généralisé du caribou forestier, ce qui aurait des répercussions importantes pour l’industrie forestière tant au niveau de la certification qu’au niveau de l’acceptabilité sociale. Le temps est venu d’assumer la responsabilité de nos actions et de se pencher collectivement sur l’avenir de cette espèce sentinelle de la forêt boréale.
Notes biographiques :
Originaire de Winnipeg, Tyler a obtenu un B.Sc. en conservation des ressources naturelles de la Faculté de Foresterie de l’Université de la Colombie-Britannique en 2001. Ayant débuté sa carrière comme reboiseur, contremaître et technicien forestier, il est ensuite devenu guide et garde de plusieurs parcs dans l'ouest canadien (e.g. Algonquin, ON; Whiteshell, MB; Lower Sunshine Coast, BC). En tant que stagiaire ministériel puis technicien de la faune il a oeuvré entre autres au recensement et à la planification d'une nouvelle aire protégée (région caractéristique de Woodland Caribou) dans le nord-ouest de l'Ontario. Subséquemment, il a mené une étude sur la caractérisation des îles utilisées par le caribou forestier durant la mise bas à titre d'écologiste.
Suite à un contrat de recensement des pêches au BC/Alaska pour le Département de Pêches et Océans Canada, Tyler est venu s'installer à Montréal afin de poursuivre une maîtrise en écologie animale. Il a obtenu son diplôme à l'Université du Québec à Montréal en 2011 avec mention d'honneur. Depuis ce temps il a servi de conseiller scientifique pour le Conseil Cris-Québec, la Nation Naskapi de Kawawachikamach, et le Département de l'Environnement et de la conservation de Terre-Neuve et du Labrador. Récemment il a fait une analyse de la Situation du caribou forestier sur le territoire de la Baie James pour le Ministère des Ressources naturelles du Québec et le Grand Conseil des Cris en collaboration avec les professeurs Pierre Drapeau, Martin-Hugues St-Laurent and Louis Imbeau.
Formation académique :
Courriel : tylerdrudolph@gmail.com
Site web: http://chaireafd.uqat.ca/chercheurs/PageIndividus_e.asp?IdCollaboration=120
Publications:
- 2012-11-27. Catherine Périé
Face aux changements climatiques : quel avenir pour les arbres de l’Abitibi?.
présentation - 2012-11-13. Suzann Méthot
La planification écologique du territoire nordique : critères, processus, mécanismes et gouvernance. - 2012-10-23. Marcel Darveau
Enjeux de recherche et conservation de la sauvagine boréale.
présentation - 2012-10-16. Frédéric Poisson
Atlas de la biodiversité du Québec Nordique. - 2012-03-28. Marie-Charlotte Nilsson Hegethorn
Impact of N-fixing mosses in the boreal ecosystem.
présentation - 2012-03-06. Walter Finsinger
Long-term perspective on environmental changes for landscape planning under climate change.
présentation - 2012-02-14. Chhun-Huor Ung
Application du lidar pour améliorer l'inventaire forestier.
résumé présentation - 2012-01-17. Sue Grayston
Biodiversity in British Columbia’s Forests: Linking structure and function belowground to aid in sustainable forest management.
résumé
Application du lidar pour améliorer l'inventaire forestier
Chhun-Huor Ung, Chercheur scientifique, Service canadien des forêts - Centre de foresterie des Laurentides, Ressources naturelles Canada
Note biographique
Depuis 1980, Chhun-Huor Ung travaille comme chercheur scientifique pour le Service canadien des forêts. Il est professeur associé à l’Université Laval, à l’Université de Sherbrooke et à l’UQAM. Il est aussi conseiller scientifique à l’Université McGill. Depuis 5 ans, il fait partie du Centre canadien sur la fibre de bois et travaille en étroite collaboration avec FPInnovations pour améliorer les méthodes d’inventaire forestier. En particulier, cette amélioration porte sur l’application du lidar terrestre et aérien pour enrichir le flux d’information forestière le long de la chaine de transformation des produits du bois. À date, ses majeures réalisations sont l’application de la méthode KNN à l’inventaire forestier québécois et la production des équations canadiennes de biomasse et de croissance en volume de bois.
Collaborateurs : Larry Moses et Alexis Usabuwera (Défense nationale), Jean-François Paquet (Service canadien des forêts), Benoît St-Onge (Université du Québec à Montréal), Richard Fournier (Université de Sherbrooke), Jean-Martin Lussier et Roger Gagné (Centre canadien sur la fibre de bois), Bastien Ferland-Raymond (MRNFQ)
Résumé
Depuis cinq ans, le Centre canadien sur la fibre de bois a déployé un grand effort de recherche pour aider l'industrie forestière canadienne à développer de nouveaux produits à valeur ajoutée. Une des composantes de cet effort porte sur l’amélioration de l’inventaire forestier. Cette amélioration s’appuie sur le paradigme suivant : l’information détaillée sur les caractéristiques de qualité du bois des arbres sur pied est nécessaire pour évaluer à sa juste valeur le potentiel des ressources forestières et pour optimiser la chaîne de valeur de la forêt. Deux résultats de cette amélioration sont présentés. Le premier porte sur l’estimation des produits du bois à partir des données en trois dimensions de la morphologie externe de l’arbre debout captée par le lidar terrestre. Le deuxième porte sur la cartographie de l’hétérogénéité spatiale du peuplement pour l’ensemble de la forêt basée sur le lidar aérien. Cette cartographie est utilisée pour optimiser la possibilité forestière en tenant compte du compromis entre les contraintes de la durabilité écosystémique et financière.
Biodiversity in British Columbia’s Forests: Linking structure and function belowground to aid in sustainable forest management
Sue Grayston, Professeure à UBC (University of British Columbia)
Soils contain an immense diversity of organisms, many of which we have little knowledge. These organisms are vital components of soil, they recycle nutrients, produce and consume gases that affect global climate and maintain soil structure. The paucity of information regarding belowground diversity, in particular microbial community structure and function is because the techniques to study these organisms have only recently been developed. Such methods include biochemical and molecular analyses of phylogenetic and functional genes as well as stable isotope labeling and probing to determine links between soil processes and soil organisms. In this presentation I will discuss current research at UBC using these methods to assess patterns of microbial community structure and function across BC’s forests and the response of soil organisms to different silvicultural treatments (harvesting and fertilization).
- Bremond L., Carcaillet C., Favier C., Ali A.A., Paitre C., Bégin Y., Bergeron Y., Richard P.J.H. (2010) Effects of vegetation type and climatic changes on fire-induced atmospheric carbon emissions: a model based on paleodata. International Journal of Wildland Fire 19(8), 1015-1025
- Bond W.J., Woodward F.I., Midgley G.F. (2005) The global distribution of ecosystems in a world without fire. New Phytologist 165 : 525-538.
- Marlon J.R., Bartlein P.J., Carcaillet C., Gavin D.G., Harrison S.P., Higuera P.E., Joos F., Power M.J. & Prentice I.C. (2008) Climate and human influences on global biomass burning over the past two millennia. Nature Geoscience 1, 697-702.
- 2011-11-22. Christopher Carcaillet
La terre brûle : Paléo-feux, végétations et cycle du carbone.
résumé présentation - 1983-1985, maîtrise en biologie (Université Laval), sur le caribou de Caniapiscau.
- 1980-1982 : biologiste au service de l’Environnement de la Société d’Énergie de la Baie James, au Complexe La Grande.
- 1975-1978 : baccalauréat en écologie, UQAM
- 2011-11-15. Marcel Paré
Le caribou de Val-d’Or, à un point de non retour ???.
résumé présentation - 2011-11-08. Daniel Kneeshaw
La prochaine épidémie de la TBE (tordeuse des bourgeons de l’épinette), l'aménagement forestier et les changements climatiques: À quoi doit-on s'attendre?.
résumé présentation - 2011-10-11. Marie Larchevêque
Obtenir un couvert arboré rapide sur résidus aurifères (mine Osisko Malartic) : quelles espèces et quels substrats choisir ?.
résumé présentation - 2011-04-19. Stéphane Chalifoux
Le satellite canadien RADARSAT-2 : Ses caractéristiques, son potentiel et applications forestières ainsi que l’accès aux images.
présentation - 2011-04-05. Richard Berthiaume
Changements climatiques et biologie hivernale des trois plus importants défoliateurs du Québec.
résumé présentation - 2011-03-29. Gerardo Reyes
Peut-on intégrer la résilience écologique dans l’aménagement forestier durable?.
présentation - 2011-03-15. Alain Cloutier
Quelques pistes de développement dans le secteur des produits du bois.
présentation - 2011-03-08. Jean-Denis Grenier
Plan de relance des activités forestières au Témiscamingue.
présentation - 2011-02-22. Nicolas Lecomte
Le passé, le présent et le futur de la forêt en Abitibi-Témiscamingue.
résumé présentation - 2011-02-01. Alain Paquette
Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes: de la forêt aux plantations en passant par l'arbre urbain.
résumé présentation
La terre brûle : Paléo-feux, végétations et cycle du carbone
Christopher Carcaillet, Ph.D., Directeur d'Études | École Pratique des Hautes Études, Université Montpellier 2
Le feu de végétation est une composante du système terre pour laquelle nous disposons de preuves d’existence datant d’au moins l’ère secondaire. Le climat joue sur les feux de végétation, créant une géographie des feux au niveau planétaire, mais aussi en contrôlant en partie leurs régimes au niveau local et régional. Mais les feux, en consumant la végétation, minéralisent de la biomasse, et participent ainsi au grand cycle du carbone, contribuant à émettre dans l’atmosphère des gaz à effet de serre et en séquestrant du carbone réfractaire. Enfin, la végétation subit les variations des régimes d’incendies, mais les régule également. Ainsi les feux que le climat et la végétation contrôlent agissent à leur tour sur le climat et la végétation par rétroaction. À cela s’ajoute une influence anthropique sur les régimes de feu depuis quelques siècles ou millénaires, participant à la naissance d’une nouvelle ère dite anthropocène. La complexité des interactions entre feu, végétation, climat et société sont au cœur des grands enjeux de la recherche de ce début de 21è siècle.
Références pour le séminaire :
Le caribou de Val-d’Or, à un point de non retour ???
Marcel Paré, M.Sc. Direction de l'expertise Énergie-Faune-Forêt-Mines-Territoire de l'Abitibi-Témiscamingue
Notes biographiques
Marcel Paré est biologiste à la direction du Ministère des Ressources naturelles et de la Faune en Abitibi-Témiscamingue où il s'occupe des dossiers sur la grande faune (orignal, Cerf de Virginie, caribou et ours noir) depuis 1985.
Résumé
Le caribou de Val-d’Or, une petite population de caribou des bois de type forestier, constitue une relique de cette espèce en Abitibi-Témiscamingue. Elle a fait l’objet de suivi et de surveillance de la part du ministère, de façon assez régulière depuis la fin des années 1970. Des modalités de protection ont été appliquées et plus récemment une réserve de biodiversité a été créée. Depuis le début des années 2000, la taille de la population a chuté radicalement. Elle demeure à un niveau très précaire de telle sorte que sa survie est sérieusement compromise. Des efforts importants ont été déployés plus récemment pour tenter de ramener cette population à un effectif plus viable.
Ce caribou se réparti au cours de l’année, selon deux pôles distants. De la mi-avril à la mi-novembre, il est réparti en solitaire, dans des habitats principalement tourbeux, associées à de peuplements d’épinettes noires, au sud de Val-d’Or. Puis sous couvert de neige, ils se rassemblent en un ou deux groupes, où le lichen terrestre est présent, dans des sites pouvant varier au cours des années et éloignés des sites d’été.
En 2009, grâce à l’implication soutenue et déterminée de la communauté de Kitcisakik, un colloque s’est tenu à Val-d’Or pour dresser cette situation et mettre en place un comité de rétablissement, formé de 18 représentants de divers organismes. Parallèlement aux activités menées à l’échelle provinciale, ce comité a convenu des actions à réaliser en priorité. Parmi celles-ci notons la sensibilisation des utilisateurs du territoire et du public en général à la précarité de ce caribou, le contrôle de la prédation et l’amélioration du suivi télémétrique.
La prochaine épidémie de la TBE (tordeuse des bourgeons de l’épinette), l'aménagement forestier et les changements climatiques: À quoi doit-on s'attendre?
Daniel Kneeshaw, Ph.D., Professeur au département des sciences biologiques, Université du Québec à Montréal
Notes biographiques
Le Dr Daniel Kneeshaw a travaillé dans les forêts résineuses au Manitoba et en Colombie-Britannique avant d’entreprendre une maîtrise en écologie forestière et un doctorat. À la suite d’un stage en tant que boursier post-doctoral CRSNG à l’université Laval il devint chercheur à la Direction de la recherche forestière (DRF) du Ministère des ressources naturelles de Québec. À la DRF il s’est intéressé à l’écologie et à la sylviculture de la forêt mixte. Depuis 2001, le Dr Daniel Kneeshaw est professeur au Département des sciences biologiques et est membre du Groupe de recherche en écologie forestière interuniversitaire. Ses travaux de recherches portent sur la gestion durable des forêts, la dynamique de la forêt après perturbations, l’écologie de la forêt mixte, les techniques sylvicoles alternatives, la mortalité des arbres et la dynamique des trouées.
La prochaine épidémie de la TBE (tordeuse des bourgeons de l’épinette), l'aménagement forestier et les changements climatiques: À quoi doit-on s'attendre?
Durant la dernière épidémie de la TBE dans les années 70-80, plus de 35 millions d’hectares de forêt ont été défoliés. Actuellement une nouvelle épidémie a commencé, et c’est plus de 1,6 millions hectares de forêt qui ont été défoliés en 2011. Cette épidémie se retrouve dans une large partie de la pessière qui n’était que peu affectée par les épidémies du 20e siècle. En revanche, de récents efforts de modélisation ont prédit cette expansion de la TBE, et de plus un rétrécissement de la limite sud vers le nord. En même temps, la foresterie a modifié la composition forestière et sa connectivité à grande échelle. Dans certaines régions, cela pourrait avoir comme effet d’augmenter la sévérité des épidémies due à l’ensapinage tandis que dans d’autres régions, les forêts seront moins vulnérables. Nos analyses montrent un effet protecteur des feuillus seulement à une échelle locale tandis qu’une augmentation de l’épinette noire serait du plus grand effet pour réduire la vulnérabilité. Cependant, le réchauffement climatique peut modifier la phénologie de la TBE et des espèces hôtes, ce qui peut même changer leurs vulnérabilités. À l’échelle du paysage, l’effet de la connectivité et la configuration des patrons de coupes semblent aussi influencer la durée, la fréquence et la sévérité des épidémies. Les petites coupes sont associées aux épidémies plus fréquentes mais de moins longues durées tandis que le phénomène contraire se produit suite aux coupes de grande superficie. L’ensemble des changements (climatiques et la modification des paysages forestiers) font une expérience non planifiée et sans témoin qui nous amènera des surprises positives (ex. au Nouveau-Brunswick) et négatives (ex. dans le nord du Québec).
Obtenir un couvert arboré rapide sur résidus aurifères (mine Osisko Malartic) : quelles espèces et quels substrats choisir ?
Marie Larchevêque, Ph.D., Chercheure post-doctorale Corporation Minière Osisko et Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
Notes bio
Mes activités de recherche s’articulent autour de la compréhension des relations sol-plante, que ce soit pour restaurer des sites dégradés (maîtrise et doctorat en biosciences de l’environnement, postdoctorat de R&D industrielle) ou pour améliorer la croissance des arbres (postdoctorat en ligniculture et sylviculture intensive). Depuis 2000, j’ai abordé l’étude du système sol-plante sous divers aspects complémentaires et inter-reliés. Au cours de mon doctorat (2004, Institut méditerranéen d’écologie et de paléoécologie, Université de Provence, France), j’ai acquis des compétences en sciences du sol, nutrition et croissance aérienne des plantes, et décomposition des litières, pour travailler au niveau des cycles des éléments et du fonctionnement de l’écosystème. Je me perfectionne sur les aspects de fertilité du sol et croissance des arbres au cours de mes contrats postdoctoraux au sein de la Chaire en aménagement forestier durable à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. J’ai complété mon approche des relations sol-plante en travaillant d’une part sur des aspects de physiologie de l’arbre (expériences contrôlées de stress hydrique) et d’autre part sur le rôle du système racinaire dans la croissance (projets en cours sur des drageons de trembles inter-reliés et le système racinaire adventif de l’épinette noire). Une autre partie de mes recherches consiste à étudier l’absorption de métaux traces par les plantes poussées sur des substrats contaminés, notamment miniers. Je suis titulaire d’une maîtrise en biosciences de l’environnement, chimie et santé (2001) et d’un baccalauréat en biologie générale et sciences de la terre (1999), effectués à l’Université de Provence (France).
Résumé
Les rejets de concentrateurs de mine d’or sont peu propices à l’installation de la végétation à cause de leur faible teneur en nutriments, de leur structure physique souvent inappropriée et de leur teneur élevée en sels dissous. Dans le cas de la mine Osisko Malartic, ces rejets sont des résidus épaissis (68% MS) dont la granulométrie est homogène (80% de particules 60-65µm) et qui ont subi une oxydation des cyanures (pH basique). Outre l’intérêt paysager de l’implantation d’arbres sur ces résidus, leur présence permet le retour à l’écosystème d’origine en favorisant l’invasion par d’autres espèces ligneuses forestières.
Des plançons (peupliers hybrides, saules) et des plants forestiers en caissette (épinette noire, pin gris, mélèze, aulne) ont poussé pendant deux saisons de croissance en serre dans six substrats (résidus épaissis RE seuls, avec fumier de poule séché, avec sol superficiel mélangé ou non, avec lombricompost, ou bien témoin de sol superficiel organique de la mine). L’objectif était d’identifier d’une part les facteurs limitant l’implantation des arbres pour les résidus utilisés ainsi que les moyens de les atténuer, et d’autre part les espèces les mieux adaptées.
Au niveau physique, la faible aération a entraîné la mort de tous les arbres sur les traitements RE seuls et RE + fumier (macroporosité de 6 et 8%). Il est donc impossible de planter directement dans les RE purs. Le mélange des RE avec le compost a permis d’augmenter de manière satisfaisante les concentrations en matière organique (14%), en azote (0,33%) et en nutriments (K, Mg, Ca, Na, et P notamment), ainsi que la macroporosité du substrat (20%, similaire au témoin). Ainsi, les arbres avaient des concentrations en éléments nutritifs (Ca, K, P) plus élevées sur ce traitement dans leurs racines fines et leurs aiguilles. Cependant, le compost a aussi augmenté les concentrations en Na et Ca échangeables dans le substrat, d’où une conductivité électrique élevée de 3,4mS.cm-1 proche du seuil de 4 mS.cm-1 limitant la survie racinaire. En conséquence, les feuillus sont morts sur ce substrat, alors que les conifères, plus résistants au stress hydrique, ont survécu malgré une diminution généralisée de biomasse.
La concentration en azote des aiguilles et des racines fines des résineux était la plus faible sur le traitement RE mélangé au sol du fait de sa concentration en azote total plus faible (0.19%) que sur les autres traitements et de son rapport C/N très élevé (41) favorisant l’immobilisation de l’azote par les microorganismes. Cependant, il ne semble pas y avoir de carence en N sur ce traitement vu que le rapport N/P dans les aiguilles reste supérieur à 10.
Les feuillus ont globalement montré une croissance en hauteur et une biomasse racinaire plus élevées lorsqu’une sous-couche de RE était présente sous le sol superficiel par rapport au témoin sol superficiel seul ou mélangé avec les RE. Ce résultat pourrait être lié à la plus grande disponibilité du calcium sur ce traitement, entraînant un pH moins acide, ainsi qu’à une absorption d’Al et de Zn réduite dans les feuilles.
Les concentrations en métaux totaux dans les substrats sont acceptables par rapport aux limites de phytotoxicité publiées dans la littérature, avec cependant des concentrations élevées en Al, Cr, Cu, Fe et Zn pouvant entraîner une accumulation dans les racines ou les feuilles des arbres.
Ce projet de recherche comporte également des essais de plantation d’arbres sur le terrain. Des cellules expérimentales reconstituant les chemins de la halde à stériles (débris de roche compactés avec une pente de 10%) ont été recouvertes de mort terrain de la mine (organique vs minéral) avec deux intensités de compaction et plantées à l’été 2011. Un suivi de la croissance des arbres et de l’érosion hydrique en fonction des caractéristiques du substrat (résistance mécanique, densité, aération, capacité de rétention en eau, texture, propriétés nutritionnelles et contamination en métaux) sera effectué. La mise en place de cellules expérimentales sur résidus épaissis sera complétée au printemps 2012.
Changements climatiques et biologie hivernale des trois plus importants défoliateurs du Québec
Richard Berthiaume, Ph.D., professeur associé Université Laval et coordonnateur du Consortium iFor
Le passé, le présent et le futur de la forêt en Abitibi-Témiscamingue
Nicolas Lecomte, Ph.D. Valeur Nature
Dans les années à venir, la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire (CRRNT) devra collaborer avec le Ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) pour la mise en œuvre d’un aménagement écosystémique dans les forêts publiques. En 2010, la Conférence régionale des élus de l’Abitibi-Témiscamingue a mandaté l’entreprise Valeur Nature de définir les enjeux écologiques reliés à la mise en place d’un aménagement écosystémique propres aux forêts de l’Abitibi-Témiscamingue. Pour être en mesure de déterminer les enjeux écologiques, il faut nécessairement établir le plus justement possible le portrait des forêts préindustrielles. Cette forêt préindustrielle n’est pas un cliche unique. En d’autres mots, il n’y a pas UNE forêt préindustrielle mais bien une gamme de variabilité dans la composition des paysages forestiers qui sont créés par la variabilité dans les perturbations naturelles. Dans cet exposé est présentée cette gamme dans laquelle se créent les paysages forestiers. Selon les mêmes indicateurs retenus, l’exposé présente ensuite un portrait des forêts actuelles. Les enjeux écologiques à considérer pour la mise en place d’un aménagement écosystémique sont définis par les écarts entre les forêts préindustrielles et la forêt actuelle.
L’étude de Valeur Nature conclut que par rapport à la gamme de variabilité naturelle, la forêt actuelle est altérée légèrement dans certains endroits (est de l’Abitibi) et de manière inquiétante dans d’autres (ouest de l’Abitibi et au Témiscamingue). Les enjeux écologiques principaux sont les suivants :
• Rajeunissement de la forêt et perte de forêts avec une structure interne complexe
• Enfeuillement de la forêt par les feuillus intolérants
• Perte de bois mort dans les jeunes et vieilles forêts
• Fragmentation de la forêt et perte de connectivité
Afin que l’état de la forêt future se retrouve au sein de la variabilité naturelle, plusieurs défis devront être relevés notamment :
• Effectuer les “bonnes” coupes aux bons endroits :
Faire des coupes partielles dans des peuplements jeunes et matures qui sont actuellement en surabondance afin que ces derniers, en misant sur la régénération préétablie, puissent se transformer rapidement en vieux peuplements qui sont actuellement en carence
• Agglomérer les coupes totales et partielles
• Maintenir le bois mort dans les jeunes et vieilles forêts aménagées
• Rationaliser le réseau routier en fermant des tronçons de chemins
Nicolas Lecomte, PhD, président de Valeur Nature
Détenteur d’un doctorat en Sciences de l’environnement, d’un diplôme d’études approfondies (maîtrise) et d’un baccalauréat en Écologie et Évolution, depuis 12 ans, M. Lecomte réalise des mandats régionaux et nationaux principalement en lien avec l’aménagement forestier durable, la vulgarisation scientifique et le développement écotouristique. Il est auditeur pour le Forest Stewardship Council. Il est commissaire à la Commission régionale sur les ressources naturelles et le territoire de la Baie-James, vice-président du comité multiressource de Villebois, Val-Paradis, Beaucanton ainsi qu’administrateur au sein de la Table touristique de la Vallée de la Turgeon et de la Corporation de Développement Économique de Villebois, Val Paradis et Beaucanton. Vous pouvez consulter le site internet www.valeurnature.ca pour visionner les réalisations de M. Lecomte et de son entreprise Valeur Nature.
Biodiversité et fonctionnement des écosystèmes: de la forêt aux plantations en passant par l'arbre urbain
Alain Paquette, Ph.D. Chercheur post-doctoral, Université du Québec à Montréal
Chaire CRNSG/Hydro-Québec sur la croissance de l'arbre
Notes Bio:
Alain Paquette a obtenu son doctorat de l'Université de Montréal en 2007 (André Bouchard; Alain Cogliastro), pendant lequel il a utilisé l'enrichissement sous couvert de feuillus nobles pour la restauration de forêts dégradées issues de l'agriculture en Montérégie, mais aussi depuis en Mauricie et au Panama chez les indiens Emberas. Depuis 2007 il est chercheur postdoctoral au CEF (UQAM) avec Christian Messier. Il est activement impliqué dans le projet TRIADE en Haute-Mauricie, notamment au niveau des plantations intensives. Ses travaux plus récents portent sur l'effet de la biodiversité sur le fonctionnement des écosystèmes forestiers, autant en forêt naturelle qu'à l'aide de dispositifs expérimentaux. Il dirige aussi des travaux de recherche au sein de la nouvelle Chaire Hydro-Québec sur la forêt urbaine, et dans un nouveau projet sur l'agroforesterie et les changements climatiques financé par Ouranos.
Résumé:
Les dernières années ont vu se développer de grands projets de recherche sur les effets de la biodiversité sur le fonctionnement des écosystèmes. Cependant peu d'efforts ont été consentis à confirmer les hypothèses en milieux naturels, et spécialement en forêt. Récemment nous avons pu démontrer un effet globalement positif de la diversité sur la croissance des arbres en forêt à l'aide d'inventaires permanents, avec des résultats inattendus. Comment ces résultats peuvent-ils nous aider à mieux aménager la forêt, et notamment à mieux planifier la sylviculture intensive et les plantations à croissance rapide, et même l'aménagement des forêts urbaines? Des exemples seront donnés à partir de projets en cours: le projet TRIADE en Haute-Mauricie, le réseau IDENT de plantations expérimentales, la Chaire Hydro-Québec sur la forêt urbaine, et un projet Ouranos en Agroforesterie.
- 2010-09-28. Hugo Asselin
Gestion intégrée des ressources et du territoire : le nom (ne) le dit (pas).
présentation - 2010-04-26. André Beaudoin
Estimation de la biomasse et de la paludification succesionnelle dans la pessière de la ceinture d'argile à l'aide de la télédététection radar: résultats et perspectives régionales.
résumé - Ph.D. McGill University (1994)
- Professeur, Départ des sciences biologiques, Université du Québec à Montréal (2002 à aujourd’hui)
- Editeur-en-Chef, Aquatic Microbial Ecology
- Titulaire Chaire industrielle CRSNG / HQ en Biogéchimie de Carbon dans les Écosystèmes Aquatiques Boréaux
- Mes travaux de recherche portent sur l’écologie des microorganismes planctoniques, et le métabolisme des écosystèmes aquatiques d’eau douce et salé
- Je m’intéresse aussi pour la biogéochimie de C et la dynamique de gaz à effet de serre dans des écosystèmes aquatiques d’eau douce, plus récemment dans le biome boréal, et le rôle que ses systèmes jouent dans le bilan régional de C.
- 2010-04-13. Paul Del Giorgio
Les îles bleues dans un océan vert: Les systèmes aquatiques boréaux et leur rôle dans le bilan régional de C.
résumé - 2010-04-06. Daniel Houle
Les changements climatiques, la croissance des forêts et les éléments nutritifs: un ménage à trois?. - 2010-03-30. Martin-Hugues St-Laurent
Caribou et aménagement forestier: implication de la recherche pour la conservation d'une espèce menacée.
résumé présentation - 2010-03-23. Marie St-Arnaud
Foresterie autochtone à Kitcisakik. Ejigabwîn 2002-2010: Résultats d'une recherche partenariale au long cours.
résumé présentation - 2010-03-16. Guy R. Larocque
Reste-il des défis à relever en modélisation de la croissance et de la dynamique des écosystèmes forestiers ou a-t'on fait le tour du sujet?.
résumé présentation - 2010-03-09. Aaron Weitskittel
Emerging trends in the management of Maine’s forest: Where are we headed and can it be modeled?”.
résumé présentation - 2010-02-09. Yassine Messaoud
Les effets des changements climatiques récents sur la croissance en hauteur des arbres en Colombie Britannique.
résumé présentation - 2010-02-02. Jean-François Boucher
Potentiel et enjeux à propos de la création de puits de carbone en forêt boréale.
résumé présentation
Estimation de la biomasse et de la paludification succesionnelle dans la pessière de la ceinture d'argile à l'aide de la télédététection radar: résultats et perspectives régionales
André Beaudoin, Chercheur scientifique, télédétection et modélisation spatiale SCF-CFL
Diplômé en géographie physique, avec spécialisation en télédétection, de l’Université de Sherbrooke (1986). Maîtrise en géographie physique du même établissement (1989). Doctorat en techniques spatiales et géophysiques de l’Université Paul Sabatier, Toulouse (France), spécialisé en télédétection radar des milieux forestiers (1992).
Profil
Développement et transfert de méthodes de spatialisation d’attributs forestiers à partir d’images satellites, intégrées dans des systèmes d’information géographique (SIG), afin de supporter le cadre de comptabilisation du carbone et l’inventaire forestier national du SCF, ainsi que le rapport sur l‘État des forêts du Canada et des besoins d’inventaire nordique du Service des inventaires du MRNF au Québec.
Cartographie des types de couverts forestiers, la détection et caractérisation des perturbations, et estimation d’attributs comme la biomasse forestière et le volume sur pied. Les technologies de télédétection utilisées vont de la haute (Quick-Bird), moyenne (Landsat) à la basse résolution (MODIS) dans les bandes optiques, en plus des technologies émergentes RADAR et LIDAR.
Participation au projet ECOLEAP, visant à lier l’écophysiologie à la productivité forestière, et au programme IGOT (Initiatives Gouvernementales en Observation de la Terre) de l’Agence spatiale canadienne (projet OTDD : Observation de la Terre pour le développement durable). Collaboration avec le Goddard Space Flight Center de la NASA pour développer les applications forestières des technologies LIDAR.
Les îles bleues dans un océan vert: Les systèmes aquatiques boréaux et leur rôle dans le bilan régional de C
Paul Del Giorgio, Professeur , Département des sciences biologiques, UQAM
Résumé:
L'écosystème boréal est le plus grand biome sur Terre, et on pense qu'il joue un rôle crucial sur le bilan de C mondial et sur les systèmes climatiques. Les eaux douces sont un élément majeur du paysage boréal, mais leur rôle dans les budgets régionaux de C boréal est toujours incertain. Je vais discuter de l'ampleur, la variabilité et la régulation des émissions de C provenant des lacs boréaux, des ruisseaux et des rivières dans le nord de Québec (Canada). Nous avons estimé les émissions totales de CO2 provenant des eaux de surface à l'échelle régionale, en associant des modèles empiriques spécifiques de CO2 pour des écosystèmes de ruisseaux, rivières et lacs, avec des analyses SIG pour le paysage. Les émissions totales de C aquatiques qui en résultent ne sont pas seulement d’importance régionale, mais aussi remarquablement constantes: le flux de CO2 aquatique par unité de paysage varie de moins de deux fois à travers ce paysage boréal, en dépit d'une variabilité de gamme de 10 fois dans la densité des milieux aquatiques. Nos résultats suggèrent une interaction complexe entre les processus physiques et biogéochimiques qui déterminent les émissions de C dans les différents types de systèmes aquatiques ainsi que pour les caractéristiques géomorphologiques et climatiques qui déterminent la distribution des systèmes aquatiques dans le paysage. Ces émissions totales aquatiques, que nous nommons « Net Biome Aquatic C Evasion » (NBACE), représentent, par conséquent, une propriété inhérente du biome de la forêt boréale, qui ne peut être dérivées ou prédite à partir de ses composantes individuelles. De plus, NBACE est significatif comparativement à d’autres aspects mieux connus du bilan boréal de C.
Notes biographiques:
Intérêts de recherche
Caribou et aménagement forestier: implication de la recherche pour la conservation d'une espèce menacée
Martin-Hugues St-Laurent, professeur en écologie animale
RÉSUMÉ :
L’aménagement forestier est depuis longtemps ciblé comme une des causes potentielles du recul de l’aire de distribution nord-américaine du caribou forestier (Rangifer tarandus caribou), un écotype du caribou des bois. Le caribou étant une espèce désignée menacée au Canada et vulnérable au Québec, il constitue un modèle intéressant pour étudier les effets des diverses perturbations anthropiques associées à la progression de l’aménagement forestier. Nos récents travaux, menés depuis 2004 au Saguenay – Lac-Saint-Jean et à Charlevoix, nous suggèrent que la coupe forestière a des effets directs et indirects sur la sélection de l’habitat et l’utilisation de l’espace du caribou forestier, tout comme les autres empreintes anthropiques qui caractérisent la forêt boréale québécoise. À travers la présentation de mon programme de recherche, cette conférence présente la réaction du caribou à diverses variables liées à l’anthropisation du territoire et suggère des pistes d’interprétation quant aux principales causes du déclin des hardes de la forêt boréale québécoise.
BIOGRAPHIE :
Martin-Hugues St-Laurent (biologiste, Ph. D.) est professeur en écologie animale à l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) depuis 2008 et membre du groupe de recherche BORÉAS sur les environnements nordiques. Il a complété un doctorat en 2007 sur les effets de la perte et de la fragmentation de la forêt boréale mature sur les oiseaux et les petits mammifères forestiers à l’UQÀM (extension UQAR), ainsi qu’un stage postdoctoral en 2008 sur les impacts de l’aménagement du territoire sur l’écotype forestier du caribou des bois. Son programme de recherche s’intéresse particulièrement aux effets cumulés des perturbations sur les grands mammifères tels que le caribou, l’orignal, le cerf de Virginie, le loup gris et l’ours noir.
Foresterie autochtone à Kitcisakik. Ejigabwîn 2002-2010: Résultats d'une recherche partenariale au long cours
Marie St-Arnaud, Coordonnatrice du projet de recherche « Foresterie autochtone à Kitcisakik »
Note biographique
Marie Saint-Arnaud est une chercheure métissée. Diplômée de l’UQAM en biologie, elle détient un doctorat en sciences de l’environnement. Marie a également étudié en anthropologie à l’Université de Montréal et est rattachée à la Chaire de recherche du Canada en éducation relative à l’environnement de l’UQAM. Ces croisements disciplinaires lui ont permis de combiner ses intérêts pour l’écologie forestière et pour les cultures autochtones. Elle travaille depuis 20 ans avec la communauté des Anicinapek de Kitcisakik. Dans le cadre de ses travaux de doctorat, elle a mis sur pied un partenariat de recherche participative impliquant les acteurs industriels et gouvernementaux de la région, dans le but de contribuer à la définition d’une foresterie autochtone à Kitcisakik. Elle continue à travailler avec le Comité Forêt de Kitcisakik à la mise en œuvre de la foresterie autochtone.
les fondements d’une foresterie dite « autochtone » à Kitcisakik. L’approche participative et éducative que nous avons adoptée a permis d’accompagner la communauté dans l’élaboration de principes et critères de foresterie adaptés au contexte autochtone et ancrés dans leur vision du monde. Mais le défi de la mise en œuvre demeure entier. Le nouveau régime forestier permettra t-il aux Premières nations d’exprimer la richesse et la spécificité de leur rapport à la forêt? Sera-t-il l’occasion de définir une nouvelle foresterie qu’on pourrait qualifier d’interculturelle? Ejigabwîn interpelle les acteurs régionaux face à l’idée d’une empreinte désormais collective en foresterie. Les résultats de ce parcours de recherche offrent des pistes qu’il faudra continuer à explorer.Reste-il des défis à relever en modélisation de la croissance et de la dynamique des écosystèmes forestiers ou a-t'on fait le tour du sujet?
Guy R. Larocque, Chercheur scientifique, Service Canadien des Forêts, Centre de Foresterie des Laurentides
Notes biographiques :
Guy Larocque détient un B.Sc, et M.Sc. en foresterie et écologie
forestière de l’Université Laval, ainsi qu’un Ph.D
en productivité forestière de l’Université de la
Colombie-Britannique. Il a commencé sa carrière à l'Institut
forestier national de Petawawa, Ontario et est chercheur scientifique au Centre
de Foresterie des Laurentides (Ressources Naturelles Canada), depuis 1995.
Il est également professeur associé à l’UQAT
et la Lakehead University. Ses recherches se divisent en deux axes principaux 1)
Productivité, dynamique forestière et cycle du carbone, et 2)
Développement de différents types de modèles de la productivité forestière :
empiriques de croissance, succession forestière (gap models), et modèles
basés sur les processus (cycle du carbone).
Résumé présentation :
Les modèles de la croissance et de la dynamique des écosystèmes
forestiers peuvent être classés en trois grandes catégories:
(1) modèles empiriques de croissance, (2) modèles de succession
("gap models") et (3) modèles basés sur les processus.
Ils sont de plus en plus utilisés comme outils d’aide à la
décision pour les calculs de la possibilité forestière,
la planification de l’aménagement forestier et l’évaluation
de l’impact de perturbations importantes, comme les changements climatiques.
Comme beaucoup de modèles ont été développés
et que la litérature scientifique est abondante, il est facile de conclure
qu’on a fait le tour du sujet. Même si des modèles sont
reconnus comme étant fiables, le degré d’incertitude dans
les projections de la majorité des modèles demeure encore important.
Chaque catégorie de modèle a ses forces et ses faiblesses. Les
modèles empiriques de croissance ont le potentiel de projeter la croissance
avec un niveau élevé d’exactitude, mais principalement
pour les forêts pures équiennes. Aussi, le niveau de confiance
de leurs projections se limite aux conditions qui ont servi à leur calibration.
Bien que les modèles de succession soient fondés sur des hypothèses
réalistes sur le fonctionnement des écosystèmes, les algorithmes
portant sur les interactions de compétition et la transition du stade
de semis à la strate arborescente peuvent être améliorés.
Le développement de modèles basés sur les processus n’a
débuté que récemment. La raison principale qui limite
leur potentiel de projection est le manque de connaissances sur plusieurs interactions
abiotiques et biotiques. En réalité, il y a encore de nombreux
défis à relever pour faire face aux difficultés associées
aux développement des différents types de modèles. Il
est tentant de conclure que l’ajout de code ou l’utilisation de
méthodes statistiques de plus en plus complexes sont les solutions appropriées.
Cependant, rendre les modèles plus complexes n’est pas nécessairement
la réponse appropriée si les modélisateurs ne font pas
un travail rigoureux de réflexion sur la causalité des représentations
mathématiques retenues. Aussi, les modélisateurs ont tout à gagner
en fournissant des estimés d’incertitude dans les projections
de leurs modèles afin de ne pas créer des attentes irréalistes
auprès des utilisateurs.
Emerging trends in the management of Maine’s forest: Where are we headed and can it be modeled?”
Aaron Weitskittel, Professeur Univeristy of Maine, School of Forest Resources
Maine’s forest has a long history of active management, which has created a complex landscape of varied stand structures. New and remerging trends have created an array of questions about the future of Maine’s forests. Some of the most important trends are: (1) changing ownership patterns; (2) increased importance of the biomass markets; (3) new harvesting technology; and (4) the potential influence of climate change and disturbances like spruce budworm. One of the predominant features of the Maine’s forested landscape is the increasing use of unselective partial harvests that create a dense network of trails and distinctive residual tree spatial patterns. Recent work has indicated that the widely used regional growth and yield model, the Forest Vegetation Simulator (FVS) is highly biased, particularly in its representation of forest management activities. Multiple reasons exist why FVS may not be the appropriate tool for forecasting the future of Maine’s forest, but solutions are not obvious or easily accomplished. An effort to understand regional patterns of forest productivity and how to use this information in future projections is currently underway at the University of Maine and is finding some interesting trends. These findings will be discussed in the context of the current and emerging trends in the management of Maine’s forest.
About the speaker
Dr. Aaron Weiskittel joined the University of Maine faculty in 2008 as an assistant professor. Prior to his move into academics, Dr. Weiskittel worked for an extensive, multinational, and fully integrated forest products company based in the US Pacific Northwest, Weyerhaeuser. He received his doctorate in forest science from Oregon State University. His work has primarily focused on developed quantitative tools for understanding and predicting individual tree crown structure and growth. He is currently working on a book focused on growth and yield modeling in forestry.
Les effets des changements climatiques récents sur la croissance en hauteur des arbres en Colombie Britannique
Yassine Messaoud, Stagiaire post-doctoral, Faculté de foresterie, Lakehead University
Note Biographique :
Yassine Messaoud est actuellement stagiaire post-doctoral à l’Université de Lakehead à Thunder Bay (Ontario) sour la direction de Han Chen. Son projet porte sur la réponse, en terme de croissance en hauteur, des arbres associés aux récents changements climatiques en Amérique du Nord. M. Messaoud détient un doctorat en Sciences de l'environnement de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. Sa thèse portait sur les facteurs écologiques et les mécanismes expliquant la localisation de l’écotone sapinière/pessière dans l’ouest du Québec, projet qu’il a realise sous la direction d’Yves Bergeron.
Résumé de la conférence :
Pour évaluer les effets des changements climatiques récents sur la croissance en hauteur des arbres en Colombie Britannique, nous avons utilisé les données fournies par le Ministère des Forêts de la Colombie Britannique. Ces données fournissent les mesures de hauteur totale des arbres dominant et co-dominant à un âge de référence de 50 ans pour chaque espèce et dans chacune des placettes. 14 espèces d’arbres ont été sélectionnées sur un total de 3003 placettes réparties sur le territoire de la province. Nous avons particulièrement examiné comment la croissance en hauteur peut varier en fonction des espèces et de leur répartition géographique. La période d’établissement des arbres s’échelonne du début du 19ème siècle jusqu’au milieu du 20ème. Les variables climatiques utilisées sont les moyennes des Températures Maximales de la période estivale (Mai-août; TMAX) et l’indice de sévérité de la sécheresse (Palmer Drought Severity Index; PDSI). Nous avons par la suite comparé l'augmentation de la croissance en hauteur entre la période froide (avant 1895) et plus clémente (après les années 20) d’établissement des arbres. La croissance en hauteur a été fortement corrélée avec TMAX et PDSI pour huit et neuf des espèces étudiées, respectivement. Cependant, la corrélation significative était plus fréquente avec l’année d’établissement. La réponse des arbres aux changements climatiques récents variait selon l’aire de répartition géographique des espèces et leurs caractéristiques (tolérance à l’ombre, forme des feuilles). En outre, la réponse des arbres en fonction de leur année d’établissement était plus grande dans les environnements limitant (latitude et altitude élevées). Bien que le changement global récent ait été bénéfique dans l’ensemble, la différence dans la magnitude de réponse et la compétition interspécifique potentielle devra dessiner la future distribution de la végétation.
Potentiel et enjeux à propos de la création de puits de carbone en forêt boréale
Jean-François Boucher, Professeur au département des sciences fondamentales, Université du Québec à Chicoutimi
Notes Bio :
Jean-François Boucher, biol., Ph.D. A fait ses études de 2e et 3e cycles à l'Université Laval en Sciences forestières sous la direction de la prof. Alison Munson et du Dr Pierre Bernier, suivi de quelques années de post-doc à l'UQAC avec le prof. Daniel Lord. Est depuis 2007 professeur-associé à l’UQAC. Son principal champ d’expertise est l’écophysiologie de la régénération forestière en contexte sylvicole, notamment celui de la remise en production de sites mal régénérés. Depuis 2005, il se spécialise dans le nouveau créneau « puits de carbone forestier », en utilisant une approche par Analyse de Cycle de Vie, ce qui lui permet d’aborder des projets de plantation de façon exhaustive en intégrant toutes sortes de déclinaisons de tels projets sur les plans de la capacité de support, des méthodes sylvicoles, d’alternatives d’utilisation de la biomasse, etc. Il est co-fondateur de Carbone boréal, une initiative unique qui est à la fois un programme de compensation de gaz à effe t de serre (GES) par plantation d’arbres et une programmation de recherche scientifique portant sur différents thèmes reliées à cette méthode d’atténuation des émissions de GES.
Résumé :
L'évidence scientifique des changements climatiques a mené plusieurs pays industrialisés à mettre en œuvre le Protocole de Kyoto en 2005 et à se fixer des objectifs nationaux de réduction d'émissions de gaz à effet de serre (GES). Il est dorénavant bien établi que la réduction à la source des émissions ne suffira pas en elle-même à empêcher des changements climatiques importants, de sorte que tout effort d’atténuation (mitigation) s’avère également essentiel. À cet égard, la séquestration biologique par les puits forestiers s'avère un choix d’atténuation efficace. Or, le Canada recèle un immense bassin de terrains naturellement dénudés, dispersés au sein de la forêt boréale continue du Canada, en particulier au Québec, offrant une nouvelle opportunité de séquestration accrue du carbone (C) par le boisement (afforestation). Un des principaux livrables issus de cette recherche menée à l’UQAC est de produire éventuellement une carte géographique du Québec boréal où le potentiel de création de puits de C (t CO2/ha/année) serait décliné selon différents scénarios de rendements ligneux par essences utilisées et de fertilité des sols, de risque de perte par le feu, etc., assorti du niveau d’accessibilité et du coût la tonne séquestrée. Dans un contexte d'effort mondial de lutte aux GES, le boisement des terrains dénudés boréaux comme méthode d’atténuation pourrait s'avérer éventuellement significatif, d'abord parce que les superficies potentiellement disponibles sont considérables, mais aussi parce que la séquestration forestière est parmi les méthodes les moins dispendieuses et techniquement risquées d'entre toutes les méthodes d’atténuation. La conférence présentera les fondements et les principaux enjeux scientifiques reliés à cette recherche menée à l’UQAC, et conclura sur une courte présentation du programme de compensation de GES Carbone boréal.
- Veillette, J.J. Carte 1993A, Rivière Harricana
- Veillette, J.J. et Pomares, J.-S. Carte 1994A, lac Matagami
- Veillette, J.J. et Thibaudeau, P. Carte 1995A, Rivière Wawagosic
- 2009-12-01. Jean Veillette
Sillons d'icebergs du lac Ojibway; impact sur la micro - topographie de la plaine argileuse.
résumé présentation - 2009-11-24. Jean-Pierre Saucier
Productivité et contraintes à l’aménagement doivent-elles servir de bases au zonage forestier?.
résumé présentation - 2009-11-10. François L’Italien
Financiarisation des stratégies d'entreprises et restructurations de l'industrie forestière. Une analyse du cas de Tembec.
résumé présentation - 2009-03-24. Jeff Dech
An ecologically-based bioproducts inventory for the boreal forest of northeastern Ontario (en anglais).
présentation
Sillons d'icebergs du lac Ojibway; impact sur la micro - topographie de la plaine argileuse
Jean Veillette, Ph.D., Chercheur émérite, Commission géologique du Canada, Professeur associé, UQAT
Jean Veillette, Ph.D.
Commission géologique du Canada
À l’emploi de la Commission géologique du Canada, Division de la géologie du Quaternaire à Ottawa et à Calgary pendant 28 ans et chercheur émérite à la même institution depuis la retraite en 1998. Professeur associé à l’UQAT depuis 2003 dans le groupe de recherche en eau souterraine. Domaines d’activité; développement de méthodes de forage du pergélisol, cartographie des dépôts quaternaires, études de dispersion glaciaire régionales, évolution glaciolacustre et reconstitution de la chronologie des écoulements glaciaires.
Projets de recherche menés dans la vallée du Mackenzie, le Yukon, les Iles de l’Arctique de l’Ouest, le moyen-nord québécois, le bassin de la Baie James, la Gaspésie, le bas Saint-Laurent, le Témiscamingue et l’Abitibi. Suite à la retraite, travaux de consultation pour le secteur privé en exploration minérale dans le nord du Québec et de l’Ontario, dans l’Arctique de l’Ouest, en Sibérie orientale et pour Parcs Canada dans l’Arctique de l’Ouest. Présentement projet de cartographie dans la région de Cochrane pour la CGC.
Récipiendaire de la médaille André Cailleux de l’Association québécoise pour l’étude du Quaternaire en 2008 et membre honoraire de l’Association. Formation académique B.A (honours sciences générales, Université d’Otttawa), stage (2 ans) en foresterie (U.N.B), License géographie physique, (Sherbrooke), Maîtrise (Waterloo) et doctorat sciences de la terre et Environnement (ULB, Bruxelles).
Ouvrages pertinents à la présentation:
Veillette J.J. et Paradis, S.J. Les sillons d’icebergs du lac Ojibway, un régistre des paléovents, Abitibi, Québec. Commission géologique du Canada, dossier public 3031, carte 1 : 500, 000 (poster).
Cartes 1 :100 000 du Quaternaire. Disponibles gratuitement sur GEO Pub Ressources naturelles Canada. Notes explicatives détaillées
Productivité et contraintes à l’aménagement doivent-elles servir de bases au zonage forestier?
Jean-Pierre Saucier, ing.f., D.Sc, Chef du Service de la sylviculture et du rendement des forêts,Ministère des Ressources naturelles et de la Faune
Jean-Pierre Saucier, ing.f., Dr.Sc
Chef
du Service de la sylviculture et du rendement des forêts,
Ministère des Ressources naturelles et de la Faune
Ingénieur forestier (Dr.Sc.), il détient un baccalauréat (1984) et une maîtrise de l’Université Laval, Québec (1992) en aménagement forestier et sylviculture ainsi qu’un doctorat en sciences forestières de l’École Nationale du Génie Rural des Eaux et des Forêts de Nancy, France (1997). À l’emploi du Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec depuis 1985, il occupe depuis septembre 2008 le poste de Chef du Service de la sylviculture et du rendement des forêts à la Direction de la recherche forestière. Son expérience de travail couvre les domaines de lé cologie forestière et de la modélisation de la croissance. Il a participé au développement du système hiérarchique de classification écologique du territoire du MRNF. Il a aussi coordonnée l’équipe qui a réalisé la série des Guides de reconnaissance des types écologiques et travaillé à établir la productivité des stations à l’aide d’analyses de tiges et de carottes dendrométriques afin de déterminer les secteurs présentant le meilleur potentiel d’intensification de la sylviculture. Il enseigne aussi la photo-interprétation des écosystèmes forestiers à la faculté de foresterie et de géomatique de l’Université Laval.
Productivité et contraintes à l’aménagement doivent-elles servir de bases au zonage forestier?
Le ministère des Ressources naturelles et de la Faune (MRNF) prévoit intensifier la sylviculture sur une partie du territoire de façon à produire plus de volume ligneux par unité de surface sur certaine stations. L’atteinte de cet objectif nécessite l’identification des sites qui sont les plus propices à l’atteinte de cet objectif. Trois séries de paramètres ont été considérés pour analyser les stations et les classer en terme de potentiel à l’intensification de la sylviculture : 1) la dynamique de la végétation; 2) le potentiel de croissance et 3) les contraintes de la station aux activités d’aménagement forestier.
La connaissance de la dynamique forestière est utilisée pour déterminer les espèces adaptées à la station, en fonction de leur présence dans les successions naturelles. Selon les essences, le potentiel de croissance est évalué en utilisant les indices de qualité de station ou les accroissements en surface terrière. Les contraintes à l’aménagement sont identifiées à l’aide de grilles interprétatives appliquées à la carte écoforestière. Pour chaque station, l’analyse de la productivité se fait conjointement pour une groupe d’espèces commerciales caractéristiques des chronoséquences de cette station et une analyse spatiale, à l’échelle de l’unité d’aménagement ou encore de la région écologique, permet de déterminer les endroits où existent des concentrations de sites ayant le meilleur potentiel de croissance et le moins de contraintes à l’aménagement. Ces groupes de polygones sont proposés comme site propices à l’intensification de la sylviculture. Cette information alimentera alors une réflexion plus large sur le zonage où les objectifs régionaux et ceux des communautés seront aussi pris en compte.
Financiarisation des stratégies d'entreprises et restructurations de l'industrie forestière. Une analyse du cas de Tembec
François L’Italien, Candidat au doctorat en sociologie, Faculté des sciences sociales, Université Laval
François L'Italien est doctorant au département de sociologie de l'Université Laval, où il complète présentement sa thèse sur les logiques de financiarisation de la grande corporation nord-américaine. Membre du Collectif d'analyse de la financiarisation du capitalisme avancé, il mène des recherches sur l'économie politique de la forêt, en analysant plus spécifiquement les transformations des stratégies et des structures des grandes forestières opérant au Québec dans le contexte de la crise.
Résumé de la présentation
À l'instar des autres secteurs manufacturiers intégrés à l'échelle continentale, l'industrie forestière au Québec jouit d'une immunité politique lorsqu'il est question des stratégies de ses principaux acteurs privés. On ne détient, en effet, que très peu d'études détaillées portant sur la nature des acteurs et des structures qui orientent les décisions stratégiques d'investissement des grandes forestières. Ces décisions, qui sont souvent source de conflits larvés entre les acteurs locaux et les hautes direction d'entreprise, pèsent puissamment sur la structure des activités économiques liées à la forêt et doivent se positionner par rapport aux dispositions du régime forestier en vigueur. Or, la quasi-absence de ces études, reflet typique d'une impuissance collective à réguler une industrie, empêche de saisir correctement les choix qui, aux côtés des "tempêtes parfaites", déterminent le destin des communautés forestières.
À travers une étude monographique qui survole l'évolution de la forestière Tembec, nous souhaitons montrer ce qu'une meilleure connaissance des stratégies de direction permettrait d'apprendre sur la transformation actuelle des compagnies forestières, ainsi que sur l'ingrédient manquant pour élaborer des politiques forestières publiques centrées sur l'occupation du territoire forestier.
- 2008-12-09. Marc-André Villard
La tolérance a ses limites : seuils critiques et valeurs-cibles pour la conservation dans les paysages forestiers sous aménagement.
résumé présentation - 2008-11-25. Brigitte Leblon
Les applications en foresterie de l’imagerie radar RADARSAT-1 et RADARSAT-2.
résumé présentation - 2008-11-18. Vincent Roy
La gestion de la végétation compétitive dans les plantations.
résumé présentation - 2008-11-12. Luc Duchesne
Les produits forestiers non ligneux : potentiel pour le développement régional.
résumé présentation - 2008-11-04. Charles Latrémouille
Gestion écosystémique des forêts en Ontario : Cadre actuel et défis futurs.
résumé présentation - 2008-10-14. Jean-François Robitaille
Écologie des mésocarnivores dans le paysage forestier du nord de l'Ontario.
présentation - 2008-10-07. Frederic Doyon
Utilisation de la télédétection à haute résolution pour la recherche en écologie du paysage de la forêt feuillue tempérée.
présentation - 2008-03-04. Tom Beckley
Social indicators and sustainable forest management: Opportunities and limitations.
présentation - 2008-02-12. Évelyne Thiffault
Impacts de la récolte forestière sur la productivité des sols: l'arbre doit-il être dans ses feuilles?.
présentation - 2008-02-05. Mark Purdon
Marché du carbone et développement régional: une vraie opportunité?.
présentation - 2008-01-22. Mathieu Fortin
Simuler la croissance des érablières : peut-on avoir confiance en nos prévisions?.
présentation
La tolérance a ses limites : seuils critiques
et valeurs-cibles pour la conservation dans
les paysages forestiers sous aménagement
Marc-André Villard, Chaire de recherche du Canada en conservation des paysages
Département de biologie, Université de Moncton
Résumé de la conférence :
La théorie écologique prédit l’existence de limites plus ou moins précises dans la tolérance des espèces aux conditions de leur milieu. Les stratégies d’aménagement et de conservation en paysage forestier aménagé devraient refléter ces limites, du moins pour les espèces les plus sensibles à l’altération de leur habitat. Dans ce contexte, je présenterai les résultats de nos travaux récents sur les seuils de réponse de passereaux et pics à l’altération de leur habitat aux échelles du peuplement et du paysage. Des seuils, ou points de rupture, ont été identifiés à l’aide de l’analyse ROC ou de la régression par segments. Les valeurs seuil varient selon l’espèce et la région mais, dans certains cas, elles se sont avérées très stables. Au Nouveau-Brunswick, nos résultats ont entraîné une révision à la hausse de certaines cibles de conservation à l’échelle des peuplements. De telles cibles devraient également être considérées à l’échelle du paysage, mais des questions persistent à ce sujet. En particulier, la généralité spatiale des seuils obtenus à l’échelle des paysages doit être testée davantage. Par ailleurs, l’existence même de seuils soulève des questions intéressantes quant aux exigences écologiques des espèces et à leur relation avec le paysage. Ainsi, mes étudiants et moi avons entrepris des travaux expérimentaux sur la réponse démographique de deux espèces (Grimpereau brun, Paruline couronnée) à la coupe de jardinage dans des érablières à hêtre et bouleau jaune. Je présenterai les résultats des trois premières années de ce projet.
Note biographique :
Marc-André Villard est professeur titulaire à l’Université de Moncton (campus de Moncton), au Nouveau-Brunswick. Détenteur d’un baccalauréat (U. de Montréal) et d’un doctorat en biologie (Université Carleton 1991), M. Villard est professeur de biologie à l’Université de Moncton depuis 1994 et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en conservation des paysages depuis 2001. Il a effectué des stages postdoctoraux à l’Université de l’Alberta et à Brigham Young University (Utah). Les travaux de M. Villard portent avant tout sur la conservation de la biodiversité forestière en paysage aménagé. Dans son programme de recherche, il utilise l’avifaune en tant qu’indicateur des perturbations aux échelles du peuplement et du paysage. La réponse d’espèces-cibles à l’intensité de coupe fournit des données précieuses dans le contexte du développement de cibles quantitatives de conservation. Pour ce faire, M. Villard utilise des approches comparatives ou expérimentales et des mesures d’abondance ou de densité d’oiseaux, de succès reproducteur ou de productivité. Récemment, ses étudiants et lui ont établi un dispositif expérimental qui leur permet de suivre la réponse d’une population marquée de Paruline couronnée à la coupe de jardinage. Enfin, il s’intéresse à la dynamique spatio-temporelle des populations de passereaux et à la dispersion des individus dans des paysages plus ou moins fragmentés par les activités humaines.
Les applications en foresterie de l’imagerie radar
RADARSAT-1 et RADARSAT-2
Brigitte Leblon, Faculté de foresterie Université du Nouveau-Brunswick
Utilisation des images RADARSAT-1 et RADARSAT-2 en gestion de l’environnement et en foresterie
La télédétection a été utilisée depuis longtemps en gestion environnementale et en foresterie, depuis l’utilisation des photographies aériennes jusqu’à l’utilisation d’images satellitales optiques (comme les images LANDSAT ou SPOT) et les images thermiques (comme celles de NOAA-AVHRR). Cependant, tous ces produits de télédétection ont l’inconvénient majeur d’avoir des possibilités d’acquisition limitées par temps nuageux parce que leur acquisition dépend de l’éclairement solaire. Une telle limitation n’existe pas pour les images radar (RSO), parce que les capteurs RSO produisent leur propre rayonnement incident, indépendamment de l’éclairement solaire. La conférence présente quelques applications de la télédétection radar en gestion de l’environnement et en foresterie, avec une référence particulière aux images RADARSAT-1 qui est un capteur satellital avec une longueur d’onde de 5.3 cm et une polarisation HH. Comparées aux images RADARSAT-1, les images du nouveau satellite canadien, RADARSAT-2, donnent plus d’information parce qu’elles permettent l’acquisition d’images dans d’autres polarisations (HH, VV, HV) et d’images polarimétriques. Les applications d’images RADARSAT-1 et RADARSAT-2 présentées incluent la cartographie des zones humides, la cartographie des perturbations forestières (coupes à blanc, feux), la cartographie de l’état du combustible forestier, les conditions de gel/dégel, les types de glace de rivière, l’estimation de la biomasse forestière. Le cours de télédétection en polarimétrie radar est aussi présenté en démonstration. Les avantages et inconvénients des images RADARSAT-1 et RADARSAT-2 sont aussi présentés.
Note biographique :
Brigitte Leblon est professeure de télédétection et de géomatique à la Faculté de foresterie et de gestion environnementale à l’Université du Nouveau-Brunswick, Fredericton (NB) et Directrice-Adjointe du Centre de recherches sur le bois de l’Université du Nouveau-Brunswick. Titulaire d'une maîtrise en agronomie (Université Catholique de Louvain Belgique 1983), et d’un doctorat en agronomie (École Supérieure d’Agronomie de Montpellier France), Mme Leblon s’est joint à l'UNB en 1994 à titre de professeure de télédétection et de géomatique. Elle a auparavant réalisé un stage post-doctoral au CARTEL (Université de Sherbrooke). La recherche et l’enseignement du Dr. Leblon est très prolifique, avec des cours non seulement en photo-interprétation mais aussi en SIG et télédétection (incluant la télédétection optique, thermique, radar et radar polarimétrique). La recherche du Dr. Leblon est liée à l’utilisation de la télédétection pour la gestion de l’azote des cultures, pour la prédiction du risque d’incendies de forêts et sur l’utilisation de systèmes imageurs dans l’industrie manufacturière des produits de bois. Avec ses étudiants, Dr. Leblon a reçu de nombreuses distinctions scientifiques. Dr. Leblon est une pionnière dans le développement de cours de géomatique à distance sur Internet. Les cours sont offerts non seulement en anglais, mais aussi en français et en espagnol. Les cours attirent de nombreux étudiants de tous les coins du Canada et de partout dans le monde, du Japon à la France et des USA à l’Australie. Dr. Leblon est aussi professeure invitée à l’Université de Cape Town, Afrique du Sud.
La gestion de la végétation compétitive
dans les plantations
Vincent Roy, Direction de la recherche forestière Ministère des Ressources naturelles et de la Faune du Québec
Notes biographiques :
Vincent Roy est ingénieur forestier, diplômé de l’Université Laval depuis 1993. Après un stage à l’Université des sciences agricoles de Suède à Umeå, il obtient en octobre 1998 un doctorat en sciences forestières de l’Université Laval. Il est chercheur à la Direction de la recherche forestière depuis 1999. Il est également chargé de cours et professeur associé au Département des sciences du bois et de la forêt de l’Université Laval. Ses travaux de recherche portent sur l'établissement de plantations dans un contexte de sylviculture intensive, de remise en production des forêts dégradées et de réintroduction ou de maintien d’espèces forestières en déclin. Il s’intéresse notamment à l’utilisation des plants de fortes dimensions, à la gestion de la végétation compétitive et au microclimat après coupe partielle. Il siège sur plusieurs comités au MRNF, notamment le comité de coordination des Guides sylvicoles et le comité sur le zonage forestier.
Résumé de la conférence :
Le succès d’établissement de la régénération forestière après coupe constitue l’assise d‘un aménagement forestier durable. Dans les futures zones de sylviculture intensive, la plantation représentera le meilleur moyen pour augmenter significativement la productivité des forêts. L’atteinte des objectifs de production ligneuse nécessitera toutefois un engagement pour la réalisation de toute la séquence des traitements sylvicoles, notamment en optimisant la gestion de la végétation compétitive. Par ailleurs, dans la zone d’aménagement intégrée, l’atteinte d’objectifs d’aménagement écosystémique exigera parfois un recours aux plantations, par exemple pour la réintroduction ou le maintien d’espèces forestières en déclin. Des approches novatrices de rétention du couvert résiduel seront nécessaires à la fois pour maintenir les attributs des peuplements et pour répondre aux exigences autécologiques des espèces plantées. En passant en revue les résultats des travaux récents en établissement des plantations menés par la Direction de la recherche forestière, nous verrons dans quelle mesure les plantations pourraient s’insérer à la fois dans des scénarios d’aménagement intensif et selon une approche d’aménagement écosystémique.
Les produits forestiers non ligneux :
potentiel pour le développement régional
Luc Duchesne, Forest Bioproducts Inc. Sault Ste Marie
À l’instar de ce que les communautés de pêcheurs de la côte est canadienne ont vécu au cours des 20 dernières années, les communautés forestières et rurales canadiennes doivent redéfinir les bases de leur économie si elles veulent assurer leur viabilité. Au-delà de la production de produits ligneux traditionnels, les produits forestiers non-ligneux ou bioproduits s’annoncent comme une avenue prometteuse qui pourraient soutenir un nouveau cycle économique appelé bio-économie et redynamiser les communautés rurales et forestières. Nous devons trouver de nouveaux moyens de créer des emplois et restructurer la recherche afin de répondre aux besoins de la société. Cette présentation discutera des approches basées sur la démocratisation de la connaissance et du Stick it to the Man concepts dans le contexte du déploiement de la bio-économie.
Gestion écosystémique des forêts en Ontario :
Cadre actuel et défis futurs
Charles Latrémouille, SORR support Analyst Intern Northeast Science and Information Section (NESI) Ontario Ministry of natural resources
Note biographique :
Charles Latrémouille est présentement stagiaire pour le Ministère des Richesses Naturelles de l’Ontario où il travaille pour le programme provincial de Rapports sur l’État des Ressources. Il a notamment produit un rapport sur l’état du pin blanc dans deux régions écologiques du Nord-est de l’Ontario. Charles a obtenu un baccalauréat en science (Universite McGill, 2003) et a récemment terminé sa maîtrise en biologie (UQAT, 2008). Ses intérêts portent particulièrement sur l’application et le développement de l’aménagement forestier écosystémique et sur l’évaluation des divers impacts de l’aménagement forestier sur la composition et la structure de la forêt.
Résumé de la conférence :
Le Québec s’apprête à effectuer un grand virement dans son approche sur la gestion des forêts publiques (Commission Coulombe, Livre vert). Lors de ces grands virages, il est souhaitable de prendre avantage de l’expérience des autres juridictions de façon à s’inspirer de leurs succès mais aussi de façon à apprendre de leurs erreurs. Dans ce contexte, l’Ontario possède une expérience de plus de 15 ans dans l’application et le développement de l’aménagement forestier écosystémique.
Étant donné que les provinces ont juridiction sur la gestion de leurs ressources naturelles, le partage de leur expertise et de leurs expériences est souvent limité. Le but de cette présentation et d’initier les personnes oeuvrant dans le milieu forestier québécois au cadre d’aménagement forestier écosystémique en Ontario. La présentation débutera avec une discussion des événements qui ont mené à l’adoption du principe de l’aménagement forestier écosystémique, pour ensuite présenter le processus de planification en cours présentement. Finalement, les implications de quelques modifications législatives récentes seront présentées ainsi que les défis futurs à relever.
- 2007-11-27. Frank Berninger
Comment se développe la qualité du bois chez le pin gris ?.
présentation - 2007-11-20. Nicole Fenton
Les coupes partielles sur la ceinture d’argile sont-elles efficaces aux niveaux sylvicole et écologique ?.
présentation - 2007-04-10. Stephen Wyatt
Les Premières Nations et la foresterie: Qu'est-ce qu'on entend par «Foresterie autochtone»?.
résumé présentation - 2007-03-22. Louis Imbeau
Coupes partielles et coupes totales d’un point de vue faunique: bonnes coupes, « bad » coupes ?.
présentation - 2007-03-13. André Rainville
Économie, environnement, changements climatiques : la génétique, une lueur au bout du tunnel !.
Les Premières Nations et la foresterie: Qu'est-ce qu'on entend par «Foresterie autochtone»?
Stephen Wyatt, École de foresterie. Université de Moncton, campus d’Edmundston
Stephen Wyatt, est professeur adjoint en foresterie sociale et politique forestière à la Faculté de foresterie, Université de Moncton, Edmundston (Nouveau-Brunswick). Ses travaux de recherche explore les enjeux du rôle des Premières Nations en foresterie, la participation du public et la gestion des boisés privés. Il dirige les travaux de quatre étudiants à la Maîtrise et entreprenne des projets de recherches en Nouveau-Brunswick, Québec et Labrador.
Stephen Wyatt a obtenu son Doctorat et sa Maîtrise de l'Université Laval en 2004 pour une thèse examinant les paradigmes forestiers des Atikamekw et de l'industrie forestière en Haute-Mauricie, Québec. Originaire de l'Australie, il a un Baccalauréat en science forestières de l'Australia National University. IL a déjà occupait plusieurs postes en foresterie au Québec et en Océanie incluant directeur général du Conseil de la recherche forestière du Québec, coordonnateur scientifique au XII Congrès forestier mondial à Québec en 2003, directeur du programme forestier pour une organisation non gouvernementale dans le Pacifique Sud et ingénieur forestier pour un gouvernement provincial en Australie.
Conference title : Les Premières Nations et la foresterie: Qu'est-ce qu'on entend par "Foresterie autochtone"?
- 2006-11-21. Nicolas Lecomte
Comparaison feu et coupe : où en sommes-nous?.
résumé présentation - 2006-11-14. Jules Arsenault
Pourquoi la Commission Coulombe ? Perspective historique et suites.
résumé présentation - 2006-04-19. Luc Bouthillier
enjeux sociaux de la foresterie. - 2006-03-14. Nathalie Lewis
Quand l’urbain sort de la ville ! Une analyse sociologique du lien forêt-société en France (1960-2005). - 2006-02-07. Nathalie Isabel
Flux de gènes entre espèces exotiques et indigènes : duel à armes égales ?. - 2006-01-26. Stéphane Gaussiran
Les progrès de la ligniculture : des solutions d'avenir pour l'Abitibi-Témiscamingue ?.
Comparaison feu et coupe : où en sommes-nous?
Nicolas Lecomte, Président, Valeur Nature
Nicolas Lecomte est détenteur d'un baccalauréat en Écologie et Évolution de l'Université of Western Ontario, d'un diplôme d'études approfondies en Écologie et Évolution de l'Université de Montpellier II en France et d'un doctorat en Sciences de l'environnement de l'UQAT.
Ses travaux de doctorat portaient sur la dynamique forestière en pessière, mais c'est maintenant ses talents de communicateur scientifique qu'il met en avant plan. Il a récemment démarré sa propre entreprise, Valeur Nature, qui offre des services de communication scientifique et de développement écotouristique.
Nicolas Lecomte combine les fonctions de président de Valeur Nature, de Commissaire à la Commission forestière du Nord-du-Québec et de Président de la Table touristique de Villebois, Val-Paradis et Beaucanton.
Pourquoi la Commission Coulombe ? Perspective historique et suites
Jules Arsenault, Président, Commission forestière régionale de l’Abitibi-Témiscamingue
M. Jules Arsenault est devenu recteur de l'Université du Québec en Abitibi- Témiscamingue (UQAT) en 1989, après y avoir enseigné pendant 13 ans. Il a occupé ce poste durant trois mandats, soit jusqu'en 2004. Très tôt dans sa carrière, il s'est engagé dans le développement de son milieu. Attaché à la région, il est de toutes les batailles pour le développement socio-économique des régions et un acteur incontournable dans le cadre d'initiatives de concertation et de prise en main par et pour le milieu. Aujourd'hui, il siège sur de nombreux conseils d'administration et comités stratégiques, dont la Coopérative de développement régional et le Fonds de solidarité Abitibi-Témiscamingue. En 2002, le gouvernement du Québec reconnaissait son expertise en lui confiant la coprésidence de la Commission d'étude sur la maximisation des retombées économiques de l'exploitation des ressources naturelles dans les régions ressources. M. Arsenault était également membre de la Commission d'étude sur la gestion de la forêt publique québécoise, la Commission Coulombe, qui remettait son rapport en décembre 2004. Il préside aujourd'hui la Commission forestière régionale de l'Abitibi-Témiscamingue.
- 2005-11-15. Jean-Martin Lussier
Régénérer et améliorer la production de l'épinette noire par les coupes partielles : où en sommes-nous?. - 2005-03-16. Nelson Thiffault
La relation Kalmia – épinette : Bonheur d’oppression?. - 2005-02-16. Daniel Gagnon
Le ginseng peut-il être un «Produit Forestier Non Ligneux»?.
- 2004-12-10. Louis Imbeau et Delphin Ruché
La forêt aménagée du Nord du Québec : un habitat de qualité pour le Tétras du Canada ?. - 2004-10-22. Alain Leduc
Le maintien des massifs forestiers et l’inertie des structures d’âge : peut-on prendre le risque de changer la résilience des forêts ?. - 2004-02-24. Ernest Lo
La science et l'art de modélisation : est-ce que nous pouvons simuler la dynamique forestière ?. - 2004-02-10. Jean-Philippe Schütz
Est-ce que la sylviculture fine issue de la tradition forestière européenne peut apporter quelque chose à la foresterie au Québec?.
- 2003-11-25. Cornelia Krause
. - 2003-11-11. Josée Pâquet
Maintien de la qualité visuelle des paysages en milieu forestier. - 2003-10-28. Claude Camiré
L'éclaircie pré-commerciale : back to the future!.
- 2000-11-22. Jacques Gauvin
Foresterie québécoise : quelques idées sur les enseignements que l’on peut tirer des 18 derniers mois…. - 2000-10-24. Alain Leduc
La sylviculture intensive : une menace pour la biodiversité?.