Dans le nord de l'Ontario, une compagnie indépendante de production d'électricité, Hydroméga, a constaté des dommages importants sur les poteaux de l'une de ses lignes de distribution, qui s'étend sur 40 kilomètres en zone forestière. En 2014, l'entreprise a fait appel à des ingénieurs pour trouver une solution. Trois ans plus tard, le problème n’étant toujours pas réglé, elle s'est tournée vers le Service des partenariats et du soutien à l'innovation (SePSI) de l'UQAM. C’est ainsi qu’on a fait appel aux spécialistes du Département des sciences biologiques. «Le Grand Pic est responsable de la majorité des dommages sur ces poteaux», explique Philippe Cadieux (Ph.D. biologie, 2017), qui a consacré son stage postdoctoral à la question avec le soutien financier du CRSNG, sous la supervision du professeur Pierre Drapeau.