Les forêts boréales subissent un processus naturel d’accumulation de matière organique dans le sol qui augmente avec le temps depuis le dernier feu (TDF). Ce processus, connu sous le nom de paludification et se développant sur les terrains plats et sous les climats froids, est responsable de la diminution de la productivité des forêts à long terme. Nous analysons la distribution spatiale de la paludification selon trois classes de facteurs : abiotiques, biotiques et TDF. Ce projet vise à mieux comprendre la distribution spatiale de l’épaisseur de la couche organique utilisée comme indicateur de la paludification. La modélisation nous permettra d’élaborer une cartographie prédictive selon les trois facteurs permettant de mieux guider l’aménagement forestier écosystémique. De tels outils nous permettront de mieux comprendre les effets des changements globaux sur la paludification.