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Colloque 2021 - Séance d'affiches

 

Dans un contexte où les besoins en bois ne cessent d’augmenter sur la planète, il devient nécessaire pour le Canada de se doter de nouvelles techniques de sylviculture afin de limiter les impacts sur la forêt boréale. Cela passe notamment par l’expérimentation de nouvelles méthodes d’exploitation de la forêt, comme les coupes partielles. L’objectif de ce projet est de déterminer l’impact des coupes partielles sur la diversité animale et végétale 18 ans après des traitements expérimentaux. Plus particulièrement, on cherche à définir des bioindicateurs permettant de caractériser l’état d’une forêt après différents types de coupes partielles. 

Le design expérimental, établi en 2003 par le Service Canadien des Forêts, se situe dans les pessières à mousse de l’Est du Québec, Canada. Il comprend 6 blocs, distribué dans deux types de structures équiennes : des peuplements ouverts anciens (> 120 ans) et des peuplements denses et jeunes (< 100 ans). Chaque bloc est composé de 6 traitements sylvicoles : trois coupes partielles novatrices (coupe en minibandes, coupe en sélection distante et coupe en sélection rapprochée), une coupe partielle déjà utilisée au Québec (coupe avec réserve de semenciers), un témoin non traité et une coupe avec protection de la régénération du sol (CPRS). Dans chaque traitement, un transect de 21 microplacettes permanentes de 4m2 a été établi, pour l’étude de la végétation de sous-bois (N =756 microplacettes). Cette étude permettra de connaître la résilience. L’échantillonnage des bryophytes par microhabitats et l’identification des oiseaux et des micromammifères permettront d’identifier le traitement le mieux adapté au maintien de la biodiversité en forêt boréale. 

L’étude de la diversité est donc essentielle pour développer des indicateurs fiables permettant d’évaluer l’état d’une forêt après coupe et adapter des stratégies d’aménagement forestier durable pour le maintien de la biodiversité boréale.