Ayant poursuivi mes études universitaires à l’université d’Antananarivo (Madagascar), j’ai obtenu ma licence en sciences agronomiques et environnementales en 2016 puis ma maîtrise en ingénierie forestière en 2018. J’ai ensuite travaillé en tant qu’assistante de recherche au sein d’un laboratoire de recherche appliquée rattachée à l’université jusqu’à ce que ce je commence mon doctorat en 2021 à l’UQAT. Je me suis lancée dans la recherche en foresterie et environnement afin de trouver des solutions pour concilier l’exploitation des ressources naturelles et la préservation de l’environnement. Ce qui m’a mené vers mon projet de doctorat dont l’objectif est de définir lequel des traitements sylvicoles – utilisé dans le cadre de l’aménagement forestier – permet de stocker le plus de carbone dans les peuplements d’épinettes noires. L’industrie forestière contribue en effet de manière considérable à la balance économique du Canada. Puis, la pessière à mousses est le plus vaste domaine bioclimatique du Québec, faisant d’elle un puits de carbone important. D’autant plus que l’épinette noire, qui en est la composante principale est une espèce très importante d’un point de vue commerciale grâce à la qualité de ses fibres.