Les différentes pratiques sylvicoles liées à l’exploitation des érablières ont apporté des modifications dans la structure des peuplements (diversité plus faible des arbres présents, variations de l’âge et de la taille des arbres réduites) qui entrainent elles-mêmes des changements au niveau des conditions en sous-bois (température, lumière, humidité). Ces modifications, les machines utilisées et les tubulures peuvent être des sources de perturbations pour les communautés présentes en sous-bois. Ainsi, le premier objectif de cette étude serait de comparer les érablières exploitées aux érablières non exploitées en termes de richesse spécifique, d’abondance et de composition spécifique dans trois différents groupes (plantes vasculaires, lichens et bryophytes épiphytes). Mais aussi, de déterminer comment cette différence varie entre les peuplements isolés du nord et ceux du sud de l’aire de répartition centrale de l’érable à sucre. Le second objectif serait d’identifier les facteurs responsables (perturbations au sol, caractéristiques de la canopée) des différences observées entre les communautés des érablières exploitées et celles des érablières naturelles. Et de déterminer si les caractéristiques propres aux érablières situées à la limite nordique de leur distribution naturelle pourraient exercer une influence sur ces facteurs.