Appelez-nous aujourd'hui 819-762-0971 poste 2362

Colloque 2024 - Séance d'affiches

 

Dans le contexte de l’évaluation de la productivité des forêts, plusieurs études basées sur la relation sol-croissance des arbres montrent que le potentiel hydrogène (pH), le rapport Carbone Azote (C/N) et la capacité d’échange cationique (CEC) sont les variables du sol qui peuvent être utilisées comme indicateurs de la croissance des arbres. Toutefois, la plupart de ces études ont été menées à des échelles plus grandes du point de vue gradient climatique. Cependant, à fine échelle spatiale, en forêt mixte du Québec en particulier, il n’y a pas assez d’études sur la relation sol-croissance des arbres. L’objectif de ce travail est de mieux comprendre la relation entre les variables des sols et la croissance à l’échelle de l’arbre en forêt mixte. L’accent est mis sur quatre espèces parmi les plus représentatives du Québec et d’intérêt commercial présentes dans le sous-domaine de la sapinière à bouleau jaune de l’Est : Bouleau jaune, Épinette rouge, Érable à sucre et Sapin baumier. Un total de 150 placettes de 400 m2 ont été établies aléatoirement le long de gradients écologiques de dépôt de surface de drainage et de topographie. Dans ces placettes, des variables biotiques comme les caractéristiques dendrométriques des arbres, et des variables des sols de haute résolution ainsi que des variables abiotiques des conditions du site ont été prélevées par le Service Canadien des forêts en 2009 et 2018. Nous nous sommes fixés comme hypothèses que : la CEC élevée favorise à l’’accroissement de la surface terrière du Bouleau jaune et de l’Érable à sucre ; l’accroissement de la surface terrière de l’Épinette rouge soit favorisé par la teneur en eau dans le sol ; et l’accroissement de la surface terrière du Sapin baumier soit proportionnelle à la CEC et à la disponibilité en N. Les régressions linéaires mixtes seront utilisées pour évaluer les effets combinés des variables des sols, des variables biotiques et abiotiques sur l’accroissement de la surface terrière par espèce. En plus de faciliter une meilleure compréhension de la relation sol-croissance pour chaque espèce, ces résultats contribueraient au développement et à l’amélioration des modèles de prédiction de croissance à fine échelle spatiale pour les espèces les plus représentatives du Québec.