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Conclusions d’une étude sur la diversité génétique de l’érable à sucre en Abitibi-Témiscamingue

Par : UQAT | Publié le : 2014-10-29

Rouyn-Noranda, jeudi 16 octobre 2014 – Les populations d’érables à sucre de l’Abitibi-Témiscamingue présentent une diversité génétique plus faible qu’ailleurs au Québec. C’est l’une des conclusions tirées par la doctorante en sciences de l’environnement de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), Noémie Graignic, lors de la soutenance de sa thèse qui s’est déroulée le mercredi 15 octobre dernier au campus de Rouyn-Noranda.

En 2007, Mme Graignic a quitté la France pour s’établir en Abitibi-Témiscamingue afin d’entreprendre son doctorat en sciences de l’environnement à l’UQAT. L’objectif de sa recherche visait à mieux comprendre la dynamique des peuplements d’érables à sucre à la limite nordique de répartition de l’espèce.

La doctorante a d’abord étudié le potentiel de régénération et la diversité génétique des populations naturelles de trois zones du Québec. Ses 24 sites d’études étaient répartis sur l’ensemble du Québec, soit en trois transects latitudinaux comprenant l’ouest (l’Abitibi-Témiscamingue), le centre (Gatineau et plus au Nord) ainsi que l’est (Saguenay Lac-Saint-Jean et plus au sud). Par la suite, Mme Graignic s’est intéressée à la structure génétique des peuplements traités par la coupe de jardinage. Bien que ses recherches aient, entre autres, démontré que la régénération de l’érable à sucre était bonne dans tous les sites étudiés et que l’espèce possédait une grande diversité génétique, la doctorante a aussi remarqué que la diversité génétique était inférieure sur le transect ouest, soit en Abitibi-Témiscamingue. L’étude de Mme Graignic vient bonifier les connaissances de la littérature scientifique sur le sujet et contribue à l’avancement du savoir en lien avec l’érable à sucre.

Ayant pour titre « Impacts de la fragmentation sur la capacité reproductrice et la diversité génétique de l’érable à sucre (Acer saccharum Marshall) au Québec »,  la thèse de Noémie Graignic fut réalisée sous la direction de Mme Francine Tremblay, Ph.D., professeure à l’Institut de recherche sur les forêts (IRF), et sous la codirection de M. Yves Bergeron, Ph.D., professeur, codirecteur del’Institut de recherche sur les forêts (IRF),titulaire de la Chaire industrielle CRSNG-UQAT-UQAM en aménagement forestier durable et de la Chaire de recherche du Canada en écologie forestière et en aménagement forestier durable.

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Source :
Nathalie Cossette
Agente d’information
 
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
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