La plus récente finale de la compétition « Ma thèse en 180 secondes », présentée à l'UQAT, a permis à Émilie Chavel de décrocher une place à la finale provinciale, présentée dans le cadre du congrès de l'Association francophone pour le savoir (Acfas).
Le concours «Ma thèse en 180 secondes» est organisé par l'Acfas et a pour but de permettre à des étudiants aux cycles supérieurs de remporter une bourse d'études. Du côté de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, 13 étudiants à la maîtrise et au doctorat ont relevé le défi de «vendre» leur thèse à un jury.
Ils devaient donc, en trois minutes, résumer l'objet de leurs recherches de façon claire, concise et convaincante, à l'aide d'une seule diapositive et de leurs mots. Le gagnant du concours se rendra ainsi au 83e congrès de l'Acfas et tentera de décrocher l'une des trois bourses accordées aux finalistes. « Ce concours met en relief la diversité, l'originalité et la pertinence des recherches menées à l'UQAT par les étudiants des cycles supérieurs », a souligné Manon Champagne, coorganisatrice de l'évènement et professeure en sciences de la santé.
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Émilie Chavel triomphe
C'est l'étudiante au doctorat en sciences de l'environnement Émilie Chavel qui a su convaincre le jury que ses études méritaient les honneurs. Mme Chavel a également réussi à convaincre le public, qui lui a décerné son prix. La doctorante étudie l'occupation des forêts d'épinettes du nord de l'Abitibi par les petits mammifères, en comparant des sites perturbés par la foresterie à des sites perturbés par les grands feux de forêt. Son projet s'inscrit dans le cadre de l'aménagement forestier pratiqué au Québec et vise à bonifier les pratiques sylvicoles, selon ce que rapporte l'UQAT.
« Elle a su présenter son projet de manière très dynamique et avec une belle touche d'humour », a-t-on indiqué. Son projet de recherche s'intitule « Rôle des ilots résiduels dans le maintien des petits mammifères à faible capacité de dispersion ». La gagnante prendra donc la route de Rimouski à la fin du mois de mai.
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Annie Perron se démarque
En plus de couronner un gagnant, la finale locale du concours «Ma thèse en 180 secondes» a souligné le travail d'un étudiant à la maîtrise, qui a également réussi à présenter son mémoire en trois minutes de façon claire, concise et convaincante.
Le prix de meilleur étudiant à la maîtrise a ainsi été remis à Annie Perron, étudiante en sciences infirmières. Le jury a tenu à féliciter les 13 étudiants qui ont tenté leur chance lors de la finale. «Les membres du jury ont beaucoup apprécié prendre part à l'événement et tiennent à souligner la très belle performance de tous les participants au concours», a indiqué Francine Tremblay, professeure à l'institut de recherche sur les forêts et coorganisatrice de l'événement.
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Source : La Frontière