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Plus de 2 M$ en subventions RDC et en contributions des partenaires pour six professeurs de l'UQAT

Par : UQAT | Publié le : 2018-10-04

Rouyn-Noranda, le 4 octobre 2018 – Pour réaliser des recherches menées en collaboration avec différents partenaires, six chercheurs de l'Institut de recherche en mines et en environnement (IRME) et de l'Institut de recherche sur les forêts (IRF) de l'Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) ont reçu 1 062 790 $ en subventions de recherche et développement coopérative (RDC) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

Ces subventions sont octroyées afin de créer des collaborations mutuellement bénéfiques entre les universités canadiennes et les partenaires des secteurs public ou privé. À celles-ci s'ajoutent les contributions des partenaires industriels et gouvernementaux, portant ainsi la valeur du financement à 2 178 136 $.<

SIX PROJETS DE RECHERCHE RÉPONDANTS À DIFFÉRENTS ENJEUX :

710 000 $ pour améliorer les connaissances sur la rhéologie et la ségrégation hydraulique des résidus miniers 
La déposition hydraulique des résidus miniers sous forme de pulpe est communément utilisée par l'industrie. Toutefois, ce type de déposition peut être accompagné d'une ségrégation hydraulique des résidus. Ce phénomène, qui dépend de plusieurs facteurs, dont la rhéologie des résidus miniers, au cours de leur déposition, peut affecter la performance de certaines techniques de restauration des parcs à résidus telle que la technique de la nappe phréatique surélevée. Le projet de recherche des professeurs à l'IRME Mamert Mbonimpa et Tikou Belem, intitulé Optimisation des propriétés rhéologiques pour minimiser la ségrégation hydraulique des rejets de concentrateur dans les mines de roches dures, permettra de mieux comprendre l'influence du comportement rhéologique des résidus miniers sur la ségrégation hydraulique et d'identifier des conditions limitant la ségrégation. Les résultats pourront aider à améliorer les techniques de déposition des résidus et la performance des techniques de restauration. Les professeurs Mbonimpa et Belem ont reçu une subvention de recherche et développement coopérative (RDC) du Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CSRNG) pour un montant de 349 000 $. Trois partenaires industriels, Corporation IAMGOLD, Mines Agnico Eagle Limitée et Partenariat Canadian Malartic, contribuent pour ces travaux de recherche à une hauteur de 361 000 $.

594 220 $ afin de mieux gérer les rejets miniers
Isabelle Demers, professeure à l'IRME, a reçu une subvention de 280 760 $ du CRSNG à laquelle s'ajoute un montant de 313 460 $ des partenaires industriels pour son projet portant sur l'un des défis environnementaux les plus importants pour l'industrie minière, la gestion des rejets miniers. Ainsi, pour sa recherche Réduction de la génération de DMA et DNC provenant de rejets miniers, la professeure recevra un total de 594 220 $, somme qui permettra d'étudier de nouvelles approches de gestion des rejets miniers.

Les travaux de l'IRME sont réalisés avec ses partenaires industriels, soit Corporation IAMGOLD, Mines Agnico Eagle, Partenariat Canadian Malartic, Rio Tinto, Goldcorp et Mine Raglan, une compagnie de Glencore.

371 600 $ pour améliorer les connaissances sur les traitements sylvicoles et pour optimiser le rendement des peuplements de peupliers hybrides
Afin de bonifier les connaissances visant à aménager de façon durable les forêts mixtes boréales, la professeure de l'IRF, Annie DesRochers, a reçu 91 000 $ du CRSNG ainsi que 91 000 $ de partenaires industriels et gouvernementaux pour un total de 182 000 $. Les résultats de ses recherches seront transférés à l'industrie forestière et au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, qui pourront mieux comprendre l'impact des traitements sylvicoles dans les forêts boréales mixtes sur la productivité des conifères et des feuillus, la séquestration du carbone et l'habitat faunique. Ces connaissances serviront à améliorer nos méthodes sylvicoles dans les peuplements mixtes rapidement envahis par le tremble après coupe et permettront de planifier un aménagement forestier durable à long terme.

La professeure DesRochers a également obtenu une subvention de 189 600 $, soit 94 800 $ du CRSNG et le même montant des partenaires pour son projet Hybrid poplar productivity under high forest and short rotation woody crop systems under boreal conditions. Son étude vise à optimiser le rendement des plantations de peupliers hybrides dans les zones boréales du Canada. Ces connaissances, portant sur une essence qui connait la croissance le plus rapide de toutes les espèces d'arbres présentes au Canada, permettront d'assurer la production d'une partie des approvisionnements en bois près des usines. Transférée à l'industrie et au ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs, sa recherche permettrait de faire face aux défis des pénuries de bois et des limites de la récolte sur les terres publiques.

183 214 $ pour identifier les effets des épidémies de la livrée des forêts sur la régénération forestière
Benoit Lafleur, professeur à l'IRF, a reçu 90 714 $ du CRSNG et 92 500 $ de partenaires industriels et gouvernementaux pour une recherche portant sur les effets des épidémies de livrée des forêts sur les sols et la régénération forestière. Les épidémies de livrée peuvent causer la mort des arbres et une diminution de la productivité forestière. Elles permettraient d'accélérer la succession forestière et influenceraient la composition des peuplements. Toutefois, on sait peu de choses sur leurs effets sur la fertilité des sols, la régénération, la croissance des semis et sur les facteurs qui contrôlent la sévérité des épidémies. L'étude du professeur Lafleur permettra de mieux comprendre comment les épidémies de livrée influencent la régénération forestière et d'identifier des stratégies de gestion durable des forêts qui permettent un meilleur contrôle des épidémies.

181 700 $ pour augmenter la productivité dans les forêts paludifiées aménagées
Représentant le processus d'accumulation graduelle de la couche organique du sol, la paludification entraîne une diminution de la productivité des forêts. Observée en grande proportion dans les forêts d'épinettes noires des basses-terres de l'Abitibi et de la Baie-James, la paludification peut être diminuée, notamment par la préparation mécanique du sol après récolte ainsi que par des approches sylvicoles complémentaires. Afin de permettre aux aménagistes du territoire d'augmenter la productivité dans les forêts paludifiées aménagées, le professeur de l'IRF, Osvaldo Valeria, a reçu 90 590 $ du CSRNG ainsi que 91 110 $ de partenaires industriels.

136 952 $ pour établir un seuil minimal permettant la conservation de la biodiversité 
La professeure de l'IRF, Nicole Fenton, a reçu un montant de 136 952 $, dont 65 976 $ du CRSNG et 70 976 $ de partenaires industriels et gouvernementaux pour des recherches portant sur la conservation de la biodiversité associée à une gestion durable des forêts. Examiné pour plusieurs espèces animales, l'effet des forêts non récoltées fut très peu étudié, pour la plupart des espèces végétales, dont les bryophytes (mousses et hépatiques) qui présentent une dispersion potentielle limitée. Cette étude établira un seuil minimal à conserver et pourra bonifier la certification forestière qui garantit aux acheteurs une gestion durable des forêts, une force de la marque des produits forestiers canadiens sur les marchés internationaux.

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Source :
Nathalie Cossette, agente d’information
Service des communications et du recrutement
Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue
819 762-0971 poste 2628