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Colloque 2022 - Séance d'affiches

 

Les sols forestiers sont un atout majeur dans l’atténuation des changements climatiques en compensant les émissions de GES des activités anthropiques. En effet, le sol peut stocker deux à trois fois plus de carbone que l’atmosphère ou la biomasse aérienne. De plus, le carbone forestier des forêts boréales se trouve principalement dans le sol avec une proportion de 60%. Toutefois, cette capacité du sol à stocker du carbone peut être influencée par l’aménagement forestier en altérant ces flux d’entrées et de sorties par de nombreux mécanismes. Par exemple, en changeant les conditions climatiques des sites ou de la communauté microbienne du sol à la suite de coupes totales ou de coupes partielles. Plusieurs études se focalisent sur l’effet des pratiques sylvicoles sur le carbone de la biomasse aérienne de la forêt, mais moins d’informations existent sur le carbone souterrain. 

Mon projet vise à étudier les effets de différentes intensités de traitements sylvicoles sur la dynamique du carbone organique du sol (COS) des peuplements d’épinettes noires dans deux domaines bioclimatiques du Québec. Pour ce faire, trois types de traitements sylvicoles soumis il y a 15 – 20 ans de cela seront comparés à des peuplements témoins d’épinettes noires matures non traités. À savoir : le CPRS scarifié suivi de plantation, le CPRS non scarifié suivi de plantation et l’éclaircie commerciale. Nos objectifs se focaliseront surtout sur l’évaluation de ces traitements sylvicoles sur (i) le stock et la distribution ; (ii) la stabilité et (iii) le lien entre les racines fines et du COS.