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Robert Deady

© IRF-UQAT
deady.robert_jon@courrier.uqam.ca
Rob est diplômé de l'University College Cork (UCC) en 2009 avec un baccalauréat en écologie. Il a ensuite continué à travailler pour l'équipe PLANFORBIO 'outils de planification et de gestion de la biodiversité un Range de forêts irlandaises »dans UCC tri et l'identification des diptères, hémiptères et hyménoptères. Après cela, il a travaillé comme assistante de recherche dans la section maritime de l'Unité des services aquatiques (ASU) à l'Institut de l'environnement de recherche (ERI), Cork, où il a traité des échantillons d'invertébrés marins pour l'identification par des spécialistes internes et externes, tout en aidant avec le travail de terrain. Suite à cela, Rob est retourné au travail pour l'équipe PLANFORBIO pour trier autres taxons comme les Psocoptères et des aphididés dans les échantillons de la canopée de la forêt. Son mémoire de fin d'année a étudié les différences entre les chênes boisées et de chênes isolés (Quercus robur) en termes de diversité d'arthropodes de la canopée, en utilisant Canopée pièges à fosse, conçu par Peter Smithers.

Formation académique

  • Doctorat en biologie, UQAM (2013-...)
  • Maîtrise - L'importance de la petite résidus de bois mort (FWD) de l'abattage et l'amincissement des activités dans les forêts de plantation irlandais pour les moucherons fongiques (Diptères, Sciaroidea) Université de Cork, Irlande (2010-2012)
  • Baccalauréat spécialisé - L'environnement et les sciences du système terrestre majeure en écologie Écologie, Biodiversité, Évolution - Université de Cork, Irlande - 2005-2009

Projet de recherche : Saproxylique diversité des diptères du pin gris (Pinus banksiana) le bois mort dans l'Est du Canada, avec une attention particulière sur la Sciaroidea et les effets de la récolte de la biomasse intensive.

Les inquiétudes sur les changements climatiques ont créé un intérêt intense sur le développement de la biomasse forestière comme une source potentielle de bioénergie (1). La biomasse forestière résiduelle laissée après la récolte forestière incluant les branches, les autres débris fins, les parties d’arbres non marchants et même les souches peut fournir une source durable de biomasse pour les applications comme la cogénération ou la conversion des biocarburants cellulosiques. Cependant, ces bénéfices économiques potentiels peuvent compenser par les conséquences écologiques de la récolte de biomasse forestière. La biomasse forestière résiduelle fournit les habitats importants pour des nombreuses d’espèces incluant les insectes, les plantes non vasculaires, les champignons et les petits vertébrés qui sont bien connus comme étant un élément nécessaire pour le maintien de la biodiversité (2). Pour les organismes saproxyliques qui dépendent du bois mort résiduel, la récolte de biomasse peux briser la continuité à long terme de disponibilité de bois mort et avec le temps, réduire le volume de bois mort dans toutes les classes de décomposition. Ceci accélèrera la perte d’habitat de bois mort pour la biodiversité et possiblement causera une dette d’extinction, ou des espèces continueront de disparaître dans le futur. Les stratégies et des politiques pour la récolte de biomasse au Canada ont été lentes à se développer et il y a peu d’uniformité sur les règles entre les provinces. Bien que le ministre de ressources naturelles du Québec a démontré un intérêt pour le développement de la biomasse forestière, il y a peu d’information empirique disponible pour fournir les lignes directrices écologiques ou les cibles basées sur de volumes de bois mort résiduel. Les seuils écologiques pour la rétention du bois mort dépendent en partie si des substrats de bois mort résiduel (comme des souches ou les débris ligneux fins) peuvent servir comme un habitat alternatif pour des espèces trouvées à l’intérieur de débris ligneux grossiers (comme des branches ou des sommets d’arbres). Une autre question hautement pertinente est si la récolte de biomasse forestière est durable écologiquement à long terme et si la réduction de volume de biomasse résiduelle va affecter les insectes et les champignons associés aux stades de décomposition avancée. À date, la plupart des recherches sur les impacts de la récolte de biomasse forestière a focalisé sur des espèces associées à la biomasse fraîche (comme des scolytes et des longicornes) ou à des arthropodes associés avec le tapis de la forêt (comme des carabes et des araignées). Peu d’information est disponible sur les impacts à long terme de la récolte de la biomasse sur les champignons ou les organismes associés aux champignons comme les fongivores. Pour comprendre les impacts à long terme de la récolte de la biomasse, nous avons aussi besoin d’expériences à long terme. Au Québec, il y a relativement peu d’études à grande échelle et répliquée sur la récolte de la biomasse forestière. À la Forêt d’enseignement et de recherche du Lac Duparquet (FERLD), il existe une série des dispositifs expérimentaux où la biomasse forestière résiduelle a été récoltée par une machine modifiée (par la compagnie Cyclofor). Ces expériences ont été mises en place en 2008-2009 et maintenant présentent une réponse avancée là où le bois mort a subi de la décomposition avancée. Cette étude offre une opportunité unique d’évaluer les impacts de la récolte de la biomasse forestière sur les stades de décomposition avancés et sur les organismes qui ont besoin de bois mort bien décomposé. Cette étude va aussi souligner l’importance de la FERLD comme une vitrine pour la recherche innovatrice et pratique en aménagement forestier et en conservation. Mon français est un peu limité en ce moment, mais avec le temps j’espère ça ira mieux!

 Robert Deady Définir les seuils écologiques pour la récolte durable de la biomasse forestière 15e colloque de la Chaire AFD. Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda, Québec. (2013-11-27)