Recovery of bryophyte diversity following silvicultural treatments depends upon the reestablishment of favorable microhabitats and microclimatic conditions. Without sources of propagules (reproductive structures) within the managed landscape, however, even optimal habitat conditions would not be sufficient to ensure bryophyte diversity. To identify sources of propagules and ensure their protection, we used indices that were derived from a Digital Elevation Model (DEMs) and an airborne point cloud (LiDAR; Light Detection and Ranging) as explanatory variables to predict bryophyte biodiversity. Bryophytes were collected in the intensively managed Black Brook District of New Brunswick, Canada, in eight mature managed and unmanaged forest types (n = 38). Our results show a strong bryophyte community gradient between wetter stands (Cedar, riparian zone and Spruce-Fir) and drier stands (Tolerant Harwood and Plantation) forming two distinctive groups. Indices explaining bryophyte composition and richness were related to moisture (closest distance to a stream), canopy (canopy relief ratio, canopy closure and density) and microtopography (Topographic Position Index). Models obtained from these indices explained 75% of bryophyte composition and predicted composition with a certainty of 71% The predominance of the closest distance to a stream in our model reinforces the great importance of buffer along the hydrological network. Buffers represent a substantial propagule source for the landscape and notably increase its ecological connectivity. Although wetter sites had greater richness, the completely different composition find at drier sites suggest that biodiversity management efforts to maintain bryophytes should not be restricted to wetter stands. Our model demonstrates the potential of airborne LiDAR-derived indices as surrogates for field data in estimating and mapping bryophyte compositions to understand the variation in diversity across the managed landscape. This model can be used as a dynamic tool to target areas that represent the overall bryophyte diversity of the managed landscape to ensure protection of propagule sources and favors reestablishment.

L’exploitation sylvicole affecte les conditions de l’habitat en augmentant les niveaux de luminosité, en diminuant les taux d’humidité, en homogénéisant la microtopographie et en réduisant l’apport en débris ligneux et leur niveau de décomposition. Ces changements affectent particulièrement les bryophytes associées aux forêts matures qui nécessitent des conditions d’humidité élevée et de luminosité basse et qui requière des substrats spécifiques. La composition en bryophyte se trouve fortement restreinte à la suite de traitements sylvicoles, étant composée d’un sous-ensemble des espèces auparavant présentes et d’espèces communes tolérantes aux activités anthropiques. Le retour à des compositions semblables à celles retrouvées dans les forêts matures dépendra du retour des conditions du microhabitat et du microclimat. Cependant, même avec des conditions d’habitat favorable à la germination et l’établissement, sans sources de propagules (structure permettant la reproduction) au sein du paysage, la recolonisation restera limitée. Afin d’assurer une diversité élevée en bryophyte au sein du paysage, il est donc primordial de déterminer la répartition des zones hautement diversifiées en bryophyte pouvant agir comme sources de propagules pour la recolonisation. Grâce à la relation existante entre la disponibilité des gradients de ressources et l’adaptation des espèces à exploiter ces ressources, il est possible de faire la cartographie prédictive de la biodiversité. Il s’agit en fait de recenser cartographiquement les ressources disponibles dans le paysage pouvant être consommé et qui assurent la survie et le maintien des espèces visées afin de prédire leur présence. Puisque les indices dérivés du nuage de points obtenu par balayage aéroporté (LiDAR; Light Detection and Ranging) permettent la cartographie et la caractérisation des ressources disponibles dans l’habitat à diverse échelle et de manière fiable, leur utilisation dans la modélisation de la distribution spatiale d’espèces a été réalisé avec succès dans de nombreuse études.

L’objectif de cette étude était d’évaluer la capacité des indices dérivés du nuage de point obtenu par balayage aéroporté (LiDAR) et des Modèles numériques de Terrain (MNT) à prédire des zones hautement diversifiées en bryophyte à l’échelle du peuplement dans un paysage fortement aménagé. Pour ce faire, nous avons échantillonné huit types de peuplements matures dans le district de Black Brook au nord-ouest du Nouveau-Brunswick. Plus spécifiquement nous avons; 1) Évalué la richesse et la composition retrouvée dans les huit types de peuplements, 2) déterminé et caractérisé les variables terrains associées aux microhabitats expliquant la diversité, 3) développé des indices dérivés du MNT et du nuage de points associés à la diversité et la distribution spatiale en bryophyte. Ceci nous a permis de développer un modèle prédictif de la diversité et la distribution spatiale en bryophyte à l’échelle du paysage aux fins de gestion de la biodiversité en bryophyte.

nord-ouest du Nouveau-Brunswick. Plus spécifiquement nous avons; 1) Évalué la richesse et la composition retrouvée dans les huit types de peuplements, 2) déterminé et caractérisé les variables terrains associées aux microhabitats expliquant la diversité, 3) développé des indices dérivés du MNT et du nuage de points associés à la diversité et la distribution spatiale en bryophyte. Ceci nous a permis de développer un modèle prédictif de la diversité et la distribution spatiale en bryophyte à l’échelle du paysage aux fins de gestion de la biodiversité en bryophyte.

Les modèles développés démontrent qu’il est possible d’utiliser des indices dérivés du MNT et du nuage de points (LiDAR) comme substitut aux données recueillies sur le terrain dans l’estimation de la distribution de la composition en bryophyte au sein du paysage aménagé.