La 4e rencontre annuelle du laboratoire de recherche sur les forêts froides de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue s’est tenue à Ifrane, dans une ville appelée « petit Suisse » du Maroc du 22 au 25 octobre 2024. Cet évènement a rassemblé une trentaine de chercheurs et d’étudiants du Canada et de la France mais aussi plusieurs professeurs d’universités marocaines et des membres de l’Agence Nationale des Eaux et Forêts. Les présentations ont couvert une diversité de thèmes, tels que l’aménagement et la conservation des forêts, la paléoécologie, les enjeux de la communauté autochtone en lien avec la recherche scientifique, ainsi que les connexions possibles entre les arts et les sciences. Ces discussions ont permis d’explorer des perspectives croisées sur la préservation de l’environnement, l’histoire des écosystèmes, les savoirs traditionnels, et les approches créatives en science.
Pour ma part, j’ai eu l’opportunité de faire une présentation orale de mes résultats préliminaires concernant l’effet à long terme de l’éclaircie commerciale sur le stockage du carbone organique du sol dans les peuplements d’épinettes noires et le long d’un gradient longitudinal du Québec. En plus des échanges stimulants avec les chercheurs et les professionnels internationaux, nous avons eu l’opportunité de visiter les cédraies de l’Atlas et l’Écomusée d’Azrou. Nous avons également exploré la médina de Fès et découvert la particularité de l’architecture marocaine. Par ailleurs, les enjeux liés aux forêts marocaines m’ont apporté un petit coup de blues, car ils me rappellent les défis auxquels sont confrontées les forêts de mon pays d’origine.
Je remercie les organisateurs de l’évènement, le CEF et mon directeur de thèse, Xavier Cavard, d’avoir rendu possible ma participation à cette rencontre annuelle.
Maya Disraëli Ratsimandresiarivo
Candidate au doctorat, UQAT