Projet de recherche :
IMPACT DU TEMPS ÉCOULÉ DEPUIS LE DERNIER FEU SUR LA COMPOSITION ET LA STRUCTURE FORESTIÈRE DES ÎLES DU LAC HÉBÉCOURT
Mon projet de stage de deuxième cycle en écologie forestière porte sur l’impact du temps écoulé depuis le dernier feu sur la composition et la structure forestière des îles du lac Hébécourt, en forêt boréale mixte de l’ouest du Québec. Après avoir complété l’inventaire de la végétation arborescente sur l’ensemble des 37 îles, une analyse sur l’influence des régimes de feu ainsi que les conditions abiotiques sur la structure et la composition des peuplements forestiers sera effectué.
L’objectif est de mieux comprendre comment les dynamiques naturelles de feu interagissent avec les contraintes écologiques insulaires pour façonner la végétation. Ce projet permettra ainsi d’identifier les trajectoires forestières associées à différentes histoires de feu et aux facteurs physiques des îles. Les résultats contribueront à la compréhension de la résilience des forêts boréales insulaires face aux perturbations naturelles et aux changements climatiques.
Ce projet s’inscrit pleinement dans la mission scientifique du Centre d’étude de la forêt (CEF), qui vise à améliorer la compréhension du fonctionnement, de la dynamique et de la gestion durable des écosystèmes forestiers du Québec. En collaboration avec la FERLD qui travaille étroitement avec plusieurs membres du CEF, ce projet contribue à l’un des axes prioritaires, soit l’étude des perturbations naturelles et de leur impact sur les structures et dynamiques forestières. L’approche intégrant écologie, dynamique de feu, et gestion durable, est directement alignée avec les objectifs scientifiques du CEF, notamment dans le contexte de l’adaptation des forêts aux changements globaux.
Ce projet a donc toute sa place au sein du CEF. En étudiant les effets des régimes de feu passés sur la composition forestière insulaire, le projet fournit des connaissances essentielles pour anticiper et mieux préparer la gestion des écosystèmes forestiers dans un contexte de réchauffement climatique, où la fréquence et la sévérité des feux sont appelées à augmenter.