C’est ce qu’a expliqué M. Benoît Lafleur dans sa soutenance de doctorat. Ses travaux indiquent que, dans le cas des forêts d’épinettes noires de la ceinture d’argile, une intervention énergique sur les sols améliore le taux de croissance de la repousse. Dans une approche écosystémique, la coupe totale, le brûlage dirigé ou le retrait d’une grande partie de la matière organique par la préparation de terrain deviennent alors des substituts intéressants aux incendies de forêt sévères.
« Il faut comprendre ici, de déclarer le docteur Lafleur, que l’accumulation de la tourbe sur de l’argile imperméable crée un milieu acide, froid, humide et où l’accès aux éléments nutritifs est difficile avec comme conséquence de ralentir la croissance des arbres. » Dans les tourbières forestières, la coupe avec protection de la régénération et des sols (CPRS) n’apparaît donc pas comme la meilleure méthode pour simuler les feux sévères et promouvoir la croissance des arbres.
M. Lafleur a conclu en soulignant que ses résultats s’appliquent strictement aux conditions rencontrées en forêt boréale dite paludifiée dont le sol est typiquement recouvert d’une épaisse couche de matière organique.
Le nouveau docteur en sciences de l’environnement de l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) a soutenu avec succès sa thèse intitulée : « Impacts de la perturbation mécanique de sols sur les propriétés physicochimiques des sols et la croissance de l’épinette noire dans les tourbières forestières de la ceinture d’argile » le 22 novembre dernier.
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Pour information : Benoit Lafleur au 514-987-3000 poste 7608 ou à benoit.lafleur@uqat.ca.
Source:
Bernard Pelletier
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