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Jamel Riahi

© IRF-UQAT
jamel.riahi@uqat.ca

Étudiant doctorant en écologie forestière à l'Institut de recherche sur les forêts de l'UQAT.

Domaines d'expertise :

  • Systèmes d'information géographique
  • Télédétection
  • Analyse spatiale
  • Modélisation et statistiques
  • Biogéochimie
  • Dendroécologie

Je suis heureux de faire partie de la grande famille de l'IRF. Au plaisir de vous rencontrer et à bientôt.

Formation académique

  • Baccalauréat ès sciences (B. Sc.), Géographie environnementale, Université de Montréal
  • Maîtrise ès sciences (M. Sc.), Géomatique appliquée à l’environnement, Université de Montréal

Projet de recherche :

Détection de la dégradation des chemins forestiers gravelés de l’est du Canada par télédétection et méthodes d’acquisition in situ.

Au Canada, les chemins forestiers jouent un rôle capital dans l’économie en offrant l’accès aux activités forestières, minières, agricoles et hydroélectriques (Gucinski et al., 2001). En effet, le Canada est doté d’un vaste réseau de chemins forestiers de plus d’un million de kilomètres. En plus, le nombre de kilomètres de routes forestières construites chaque année ne cesse d’augmenter. D’un point de vue économique, la contribution annuelle du secteur forestier au PIB du pays s’élève à près de 20 milliards de dollars en moyenne (Statistique Canada, 2020). Cette grande rentabilité du secteur est assurée entre autres, par le réseau des chemins forestiers qui rend accessibles les sites de récolte des matières ligneuses et non ligneuses. D’un autre côté, l’étendue de ce réseau est un atout majeur pour l’étude et le suivi des perturbations naturelles et anthropiques des forêts, telles que les feux de forêt, les épidémies d’insectes, les chablis et les coupes forestières.

Par ailleurs, la densification du réseau des chemins forestiers soulève plusieurs problèmes environnementaux notamment la destruction et la fragmentation des habitats forestiers (Bourgeois et al., 2005 ; Caliskan, 2013). En plus, le manque d’entretien et de suivi peut accélérer leur dégradation et par conséquent, augmenter les coûts d’entretien, accroitre des risques de contamination des habitats avoisinants, augmenter les risques pour les animaux et les usagers et réduire l’accès au territoire et aux services écosystémiques (Gucinski et al., 2001 ; Ryan et al., 2004). En effet, les chemins forestiers sont soumis à de nombreux facteurs de stress qui peuvent les endommager rapidement (Adlinge et Gupta, 2013 ; Ciobanu et al., 2012 ; Dobiaš, 2005). Il est important donc, de pouvoir identifier le lieu et le moment de réaliser un entretien nécessaire. 

Ainsi, ce projet vise à améliorer notre connaissance sur l’état actuel et l’évolution spatio-temporelle de la dégradation des chemins forestiers et de mieux comprendre les processus qui l’influencent par l’entremise de différentes méthodes de télédétection (LiDAR terrestre et aéroporté, drone, images satellites) et de prises de données in situ (confort au roulement, capacité portante, flux de transport et granulométrie)."