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Sandra Trépanier

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sandra.trepanier@uqat.ca
Originaire de Rouyn-Noranda, Sandra Trépanier a complété, en avril 2005, une maîtrise en biologie sous la direction du Dr. Francine Tremblay(Chaire AFD, UQAT), en codirection avec le Dr Bruno Bussière (URSTM, UQAT). Ses travaux de recherche portaient sur l’étude des barrières visant à limiter l’impact de l’infiltration des racines sur la performance des recouvrements multicouches.

Formation académique

  • Maîtrise en biologie, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, Rouyn-Noranda, 2005
  • Baccalauréat en génie minier, Université Laval, Québec, Qc, 1993

Projet de recherche : Étude sur des barrières visant à limiter l'impact de l'infiltration des racines sur la performance des recouvrements multicouches.

Les aires d’entreposage de rejets miniers qui sont générateurs d'acide sont problématiques. Présentement, une technique prometteuse et offerte à coût raisonnable pour minimiser le drainage minier acide (DMA) de ces lieux est la mise en place d'une couverture à effet de barrière capillaire (CEBC). Cette technique est basée sur la présence d'une couche saturée en eau à l'intérieur de la couverture, ce qui permet de réduire à des niveaux très faibles la migration d'oxygène vers les rejets et ainsi diminuer considérablement la production d'acide de ces derniers. Une des principales préoccupations concernant les CEBC est leur efficacité à long terme, entre autres en raison de phénomènes de détérioration des surfaces comme les intrusions biologiques, qui peuvent affecter la performance de la couverture.

Ce projet visait à mieux comprendre l'impact de la végétation sur la CEBC et à trouver des solutions pour lui permettre de mieux résister aux effets du temps. Comme les racines des plantes qui vivent sur la CEBC pourraient, à plus ou moins long terme, puiser leur apport en eau dans la couche de rétention d'eau de la couverture, il est nécessaire d'envisager des moyens physiques et/ou écologiques afin de minimiser les effets de ces intrusions de racines sur le recouvrement.

Tout d’abord, un relevé de végétation sur une CEBC construite depuis peu a été effectué afin de décrire qualitativement l'effet de la végétation sur celle-ci. Ces travaux ont permis de constater que la végétation s'installe rapidement sur un site remis en état et également que l'ensemencement agricole semble retarder l'arrivée d'espèces forestières (reconnues pour posséder des racines plus profondes).

Nous avons par la suite vérifié en laboratoire si l’ajout d’une couche de 15 cm de serpentine d’environ 3,36 cm de diamètre à l’intérieur de la couverture constituait une barrière physique suffisante pour freiner la croissance en profondeur des racines du Calamagrostide du Canada (Calamagrostis canadensis). Ces essais n’ont pas permis de conclure sur l’effet nettement inhibiteur de la serpentine grossière sur l’infiltration des racines du calamagrostide dans le sol.

Finalement, une caractérisation préliminaire du kalmia à feuilles étroites (Kalmia angustifolia L.) en milieu naturel a été effectuée afin d'estimer s'il s'agit d'une espèce possédant les caractéristiques recherchées comme couvert végétal d’une CEBC. Les observations effectuées suggèrent que le kalmia, avec ses racines peu profondes et ses propriétés allélopatiques, pourrait effectivement constituer une barrière naturelle efficace pour protéger la CEBC contre l’envahissement par des espèces à racines profondes.

Sandra Trépanier. Étude sur des barrières visant à limiter l'impact de l'infiltration des racines sur la performance des recouvrements multicouches. 2005. Mémoire de maîtrise en biologie, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue. 111 p.
     

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