Mon intérêt pour la biodiversité et une volonté de contribuer à sa conservation m’ont menée à entreprendre des études en écologie. Je suis particulièrement interpellée par l’influence des activités humaines sur les écosystèmes.
C’est avec hâte que je joins l’équipe de l’IRF et que j’espère, en collaborant avec mes pairs, pouvoir contribuer certaines connaissances scientifiques à l’avancement de projets de conservation et aux prises de décisions portant sur la gestion du territoire et des ressources naturelles.
Le manque de connaissance sur les milieux humides (MH), notamment sur leur rôle au sein des forêts, leur a longtemps faussement valu la réputation de terres de peu d’intérêt. Aujourd’hui encore, la dégradation des MH par l’ensemble des perturbations anthropiques compromet le maintien des nombreuses fonctions écosystémiques (FE) nécessaires au fonctionnement d’écosystèmes aquatiques et terrestres ainsi que des sociétés humaines. Le paysage boréal de l’Abitibi arbore une grande diversité de MH incluant la tête de plusieurs bassins versants, ce qui confère à la région une position stratégique pour l’ensemble des MH du Québec. L’apport des outils cartographiques et de télédétection offre le potentiel de fournir d’importantes informations sur les FE prodiguées par les MH et de répertorier les perturbations compromettant leur intégrité. Le projet proposé vise à évaluer la vulnérabilité des MH face aux perturbations anthropiques à l’aide de données de télédétection (images multidates Sentinel, LiDAR) et de cartographies existantes (p.ex., carte des milieux humides potentiels du Québec, Géobase du réseau hydrographique du Québec). Les nouvelles connaissances sur le fonctionnement des MH au sein de la forêt boréale seront compilées dans un guide d’aide à la décision pour la gestion du territoire qui permettra d’éclairer les efforts de conservation et d’aménagement du territoire.
Formation académique
- Baccalauréat en Biologie environnementale de l’Université de l’Île-du-Prince-Édouard
- Maîtrise en Biologie en écologie et conservation de l’Université d’Ottawa
Projet de recherche : Caractérisation des milieux humides de l’Abitibi et de leurs services écosystémiques à l’échelle régionale en fonction des perturbations anthropiques
Le manque de connaissance sur les milieux humides (MH), notamment sur leur rôle au sein des forêts, leur a longtemps faussement valu la réputation de terres de peu d’intérêt. Aujourd’hui encore, la dégradation des MH par l’ensemble des perturbations anthropiques compromet le maintien des nombreuses fonctions écosystémiques (FE) nécessaires au fonctionnement d’écosystèmes aquatiques et terrestres ainsi que des sociétés humaines. Le paysage boréal de l’Abitibi arbore une grande diversité de MH incluant la tête de plusieurs bassins versants, ce qui confère à la région une position stratégique pour l’ensemble des MH du Québec. L’apport des outils cartographiques et de télédétection offre le potentiel de fournir d’importantes informations sur les FE prodiguées par les MH et de répertorier les perturbations compromettant leur intégrité. Le projet proposé vise à évaluer la vulnérabilité des MH face aux perturbations anthropiques à l’aide de données de télédétection (images multidates Sentinel, LiDAR) et de cartographies existantes (p.ex., carte des milieux humides potentiels du Québec, Géobase du réseau hydrographique du Québec). Les nouvelles connaissances sur le fonctionnement des MH au sein de la forêt boréale seront compilées dans un guide d’aide à la décision pour la gestion du territoire qui permettra d’éclairer les efforts de conservation et d’aménagement du territoire.
Anouk Paradis Le rôle et la vulnérabilité des milieux humides de l’Abitibi face aux perturbations anthropiques Projet de thèse (2021-03-18)
Anouk Paradis, Osvaldo Valeria, Guillaume Grosbois. Vulnérabilité des fonctions écosystémiques fournies par les milieux humides de l’Abitibi face aux perturbations anthropiques 22e colloque de la Chaire AFD. Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue, complètement virtuel (2020-12-02)