Responsable
Problématique
Le potentiel des mélèzes pour la ligniculture est excellent étant donné leur croissance rapide et les qualités de leur bois. Contrairement au mélèze laricin (Larix laricina) indigène, les espèces exotiques de mélèze, soit le mélèze d’Europe (L. decidua) [MEE], le mélèze du Japon (L. kaempferi) [MEJ] et le mélèze hybride (L. × marschlinsii Coaz.) [MEH], sont à éviter sur les stations trop humides en raison des risques de gel tardif des pousses. Leur utilisation en Abitibi-Témiscamingue n’a jamais été préconisée ni véritablement évaluée.
Objectifs
1. Évaluer la productivité et l’adaptation de mélèze hybride en région boréale ; 2. Comparer la croissance du mélèze hybride à celle du mélèze laricin indigène en plantation aménagée intensivement.
Méthodologie
Une plantation expérimentale de mélèze hybride et laricin a été mise en terre en 2007 à Guyenne (MRC d’Abitibi). Ce dispositif de recherche compte 750 plants distribués en 15 blocs de 50 plants chacun, soit 25 mélèzes laricins (MEL) et 25 mélèzes hybrides (MEH). Trois doses de fertilisant ont été réparties aléatoirement parmi les 15 blocs au moment de l’établissement du dispositif. Parallèlement à cette plantation, une seconde a été installée près de Senneterre pour comparer la croissance du mélèze laricin au pin gris et à l'épinette noire dans une plantation traditionnelle après coupe sur terrain scarifié.
Retombées escomptées
Le suivi de ces dispositifs de recherche permettra d’évaluer le potentiel de croissance du mélèze hybride et laricin en région boréale, dans un contexte d’intensification de la sylviculture.
Applicabilité
Abitibi et Nord-du-Québec
Livrables
Un rapport et article scientifique faisant étant des taux de croissance et résultats de l'effet de la fertilisation sur friche agricole.
Avancement
Les plantations ont été remesurées à l'été 2014. Le suivi se poursuivra dans le temps.
Organismes subventionnaires
Coopérative, MITACS Coopérative, MITACS
Financement annuel
Financement terminé
Durée
2013-2018