Most studies of postfire tree recruitment have occurred in severely burned portions, despite the fact that partial burning is common. In this study we examined regeneration following a 1997 fire in the boreal forest of Quebec. A model of postfire recruitment was elaborated using parameters such as the proportion of trees killed (severity), the proportions of postfire seedbed types and their associated juvenile survivorship, the available seed supply, the available bud supply (for Populus tremuloides Michx.), and the granivory rate. All three species had peak recruitment in the first or second summer, and the recruitment episode was essentially finished after the third year. Mineral soil and surviving Sphagnum were the best seedbeds for both conifer species. Seedbed frequency was essentially independent of crown fire severity except for surviving Sphagnum, which was concentrated primarily where severity was light. Conifer fecundity was much lower in the lightly burned stands, a result we attribute to a higher granivory rate. The fecundity (seedlings/basal area for the conifers or suckers/basal area for Populus) in the severe sites was typical of the few other North American studies of postfire recruitment, where the published data permit us to make the comparison.
La plupart des études sur le recrutement après feu ont été réalisées dans des zones sévèrement brûlées, malgré le fait qu'il y ait fréquemment des zones légèrement brûlées. Dans cette étude, nous avons examiné la régénération qui s'est établie après un feu survenu en 1997 dans la forêt boréale québécoise. Nous avons élaboré un modèle de recrutement après feu à l'aide de paramètres tels que la proportion d'arbres tués (sévérité), la proportion de types de lits de germination après feu et la survie des jeunes tiges associées à ces lits de germination, le stock de graines disponibles, le stock de bourgeons disponibles (pour le Populus tremuloides Michx.) et le taux de prédation des graines. Les trois espèces ont connu un pic de recrutement durant le premier et le second été, et l'épisode de recrutement était à toute fin pratique terminé après la troisième année. Le sol minéral et la sphaigne qui avait survécu étaient les meilleurs lits de germination pour les deux espèces de conifères. La fréquence des lits de germination était essentiellement indépendante de la sévérité du feu de cime, à l'exception de la sphaigne qui avait survécu, laquelle était principalement concentrée aux endroits où la sévérité du feu était légère. La fécondité des conifères était beaucoup plus faible dans les peuplements légèrement brûlés; un résultat que nous attribuons à un plus haut taux de prédation des graines. La fécondité (nombre de semis/surface terrière pour les conifères ou nombre de drageons/surface terrière pour les peupliers) dans les sites sévèrement brûlés était typique de celle observée dans les quelques autres études nord-américaines sur le recrutement après feu dont la publication des résultats nous permet d'établir une comparaison.©2004 NRC Canada