Wood ash amendment to forest soils contributes to the sustainability of the growing bioenergy industry, not only through decreased wood ash waste disposal in landfills but also by increasing soil/site productivity and tree growth. However, tree growth studies to date have reported variable responses to wood ash, highlighting the need to identify proper application rates under various soil/site conditions to maximize their benefits. We explored the influence of tree species, wood ash nutrient application rates, time since application, stand development stage, and initial (i.e., before wood ash application) soil pH and N on short-term tree growth response to wood ash amendment across eight unique study sites spanning five Canadian Provinces. Jack pine (Pinus banksiana Lamb) had the most positive response to wood ash amendment compared to white (Picea glauca Moench), hybrid (Picea engelmannii x glauca Parry), and black spruce (Picea mariana Miller), where increasing nutrient application rates increased height growth response. In comparison, black spruce had the most negative response to wood ash amendment, where increasing nutrient application rates slightly decreased height growth response. Site as a random effect explained additional variation, highlighting the importance of other unidentified site characteristics. By examining trends in short-term growth response across multiple studies with variable site characteristics, we found growth response differed by tree species and nutrient application rates, and that jack pine is a promising candidate for wood ash amendment. These results contribute to our knowledge of optimal wood ash amendment practices and environmentally sustainable bioenergy production. © 2019 The Authors. GCB Bioenergy published by John Wiley & Sons Ltd

Nous avons étudié l’impact des feux de forêt et de la récolte sur la composition en espèces de trois taxons dominants d’arthropodes qui vivent dans la litière (carabes, araignées et staphylins). Cette étude a été réalisée en 2013 dans le centre-nord de l’Ontario (47°42?N, 83°36?O), dans des peuplements dominés par le pin gris (Pinus banksiana Lamb.), au moyen du piégeage dans des trappes. À l’aide de 222 espèces (12?015 individus), nous avons comparé les effets de la perturbation en utilisant des sites récemment brûlés (3 ans après un feu) et des sites coupés à blanc (3 ans après la récolte; bois en longueur, arbre entier, enlèvement des souches et coupe à la cisaille), ainsi que des peuplements plus vieux à couvert fermé qui se sont régénérés après une coupe à blanc (51 ans après la récolte) ou un feu (92 ans après le feu) en utilisant des arbres de régression multivariée. Les taxons étaient plus semblables dans les trois témoins (incluant le feu récent) que entre les témoins et les traitements impliquant une coupe, ce qui s’explique vraisemblablement par la perturbation accrue de la couverture morte dans les parcelles récoltées. De plus, les taxons étaient différents dans les parcelles plus vieilles (92 ans) issues de feux comparativement aux plus jeunes (51 ans) issues d’une coupe, ce qui indique que les communautés n’avaient pas encore récupéré à la suite de la perturbation due à la récolte, probablement à cause du manque de débris ligneux grossiers dans le peuplement plus jeune. Ces résultats indiquent que les pratiques d’aménagement forestier qui correspondent à une perturbation naturelle de la couverture morte pourraient améliorer les effets à court terme tandis que le maintien de plus de débris ligneux grossiers pourrait réduire la période de récupération des communautés épigées. [Traduit par la Rédaction]