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Fatimata Niang

© IRF-UQAT
fatimata.niang@uqat.ca
Je suis très ravie d´être admise en cotutelle au doctorat en sciences de l'environnement de l´UQAT. Le choix de l'UQAT n´est pas fortuit. J'ai de grands espoirs de profiter pleinement de l´expérience de l'UQAT en matière d'aménagement et de gestion durables des forêts, d'apprendre de nouvelles connaissances et de renforcer véritablement mes compétences dans le domaine de l'analyse statistique des données écologiques.

Je vais particulièrement étudier la dynamique, la productivité et l'état de conservation des espèces ligneuses du domaine nord soudanien du Sénégal.

Formation académique

  • Maîtrise en Sciences Naturelles et doctorat de 3e cycle en sciences de l'environnement à l'Université Cheikh Anta Diop de Dakar et actuellement enseignante/chercheure au Sénégal.

Projet de recherche : État, dynamique, productivité et l’état de conservation des espèces ligneuses du domaine nord soudanien du Sénégal.

L'érosion de la diversité biologique fait partie des défis les plus pressants de l'humanité (WWF, 2016). En Afrique particulièrement, la situation se caractérise par une perte constante d'habitats et une diminution continue du nombre d'espèces (UNEP-WCMC, 2016). L'abondance des espèces décline et les menaces sur les espèces augmentent (UICN 2012). Au Sénégal, l'origine de la perte de biodiversité est à chercher dans les activités humaines liées notamment à la surexploitation des ressources biologiques, la coupe de bois, la conversion des forêts en terres agricoles, les feux de brousse, les pollutions, l'exploitation minière et à l'expansion urbaine (USAID/Sénégal, 2008 ; MEDD, 2015). Actuellement, dans ce pays, la plupart des populations des espèces ligneuses sont en déclin et certaines espèces présentent aujourd'hui des populations dégradées, vieilles qui ne se régénèrent plus, et qui sont menacées de disparition (Sambou, 2004). C'est pourquoi les forêts naturelles qui couvraient environ 11 millions d'hectares dans les années 60 sont passées de 9,3 millions en 1990, à 8,5 millions d'hectares en 2000 (MEDD, 2015). Actuellement, le taux moyen annuel de déforestation s'élève à 40 000 hectares (FRA, 2015). Cette perte forestière s'accompagne d'une modification de la structure et de la composition floristique (Lykke, 1998. Sambou, 2004 ; Hermann et Tappan, 2013, Sambou et al., 2015). La présence dans les champs d'espèces relictuelles des savanes boisées en est le témoin le plus marquant. Dans un tel contexte, il devient urgent de connaitre la dynamique et la productivité des populations d'espèces ligneuses situées dans ces aires protégées qui constituent les réserves de biodiversité les plus importantes du pays. C'est pourquoi, cette présente recherche cherchera à savoir: quel est l’état actuel de la flore ligneuse dans la région bioclimatique nord soudanien ? Y a-t-il des changements dans l'aire de répartition des espèces? Comment se comportent les populations de ces espèces? Ce projet vise à connaitre les changements intervenus dans la diversité floristique ligneuse du domaine nord soudanien et à analyser la dynamique spatio-temporelle et la productivité des espèces.

 Fatimata Niang Est-ce que les facteurs de dégradation des écosystèmes forestiers de l’ouest de l’Afrique varient en fonction des zones éco-géographiques et est-ce que les changements climatiques sont susceptibles d’aggraver ou d’atténuer les effets de ces facteurs ?  Synthèse environnementale (2021-04-29)