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Problématique
L’aménagement écosystémique au projet TRIADE en Haute-Mauricie semble relativement inefficace pour maintenir la biodiversité dû à un échec de régénération dans les coupes partielles. Nous avons établi une nouvelle expérience de chronoséquence pour voir la capacité d’un aménagement inéquienne à maintenir la biodiversité après 23 ans après récolte et après le ré-établissement de structure sur pied.
Objectifs
Évaluer la différence entre la composition d’espèces de carabes et des insectes saproxyliques entre les coupes totales anciennes et récentes, la coupe partielle après une et deux passes et la forêt non-coupée.
Méthodologie
Les carabes et les insectes saproxyliques ont été échantillonnés en 2018. Tous les spécimens de carabes sont identifiés au niveau de l’espèce. Les différences en termes de composition d’espèces entre les traitements sylvicoles sont analysées avec des arbres de régression multivariée et des analyses de variance multivariées basées sur des permutations.
Retombées escomptées
Les résultats préliminaires suggèrent qu’un aménagement inéquienne maintient une composition d’insectes semblable à celle des forêts non-coupée 23 ans après la récolte, suggérant qu’il y a une résilience présente dans les coupes partielles, mais la récupération de la faune prend plus de temps que la prochaine intervention planifiée. Nous avons aussi vu que la récupération de la faune dans les anciennes coupes totales diffère de celle des forêts non-coupées même 23 ans après-récolte.
Applicabilité
Zone de la forêt boréale en Haute-Mauricie
Livrables
Les résultats préliminaires 2018 ont été présentés dans plusieurs conférences incluant la Chaire AFD, Le Carrefour de Foresterie et le NAFEW (2018). Ces résultats suggèrent que l’impact de CPRS sur la biodiversité va durer plus longtemps que prévue et demande qu’on réévalue le ‘timing’ des interventions sylvicoles successives.
Avancement
En cours
Organismes subventionnaires
Financement annuel
6 000 $
Durée
2019-2021