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Collaborateurs
Problématique
Les coupes partielles, apparaissent comme une alternative aux coupes avec protection de la régénération et des sols (CPRS) en favorisant à la fois un approvisionnement en fibre et le maintien de la biodiversité. Cette pratique continue toutefois d’être considérée comme marginale. Encore aujourd’hui, nombre de forestiers considèrent la CPRS comme étant la seule pratique sylvicole économiquement rentable qui puisse être appliquée à l’ensemble de la forêt boréale. En cela, la coupe partielle est décrite comme une pratique alternative n’ayant pour unique fonction que le maintien de la biodiversité. Il nous apparaît donc impératif d’en démontrer sa faisabilité et sa rentabilité économiques.
Objectifs
À long terme, ce projet vise à mieux comprendre la réaction des peuplements d’épinettes noires soumis à un régime de coupes partielles. Les objectifs spécifiques de ce projet sont de : 1) évaluer les effets de l’ouverture de la canopée sur la croissance et la mortalité à moyen terme, 5-10 ans suivant la réalisation du traitement; 2) évaluer les effets des coupes partielles et de l’origine de la tige (coupe totale vs trouée) sur la qualité du bois et la valeur des produits et 3) Modéliser l’effet de la coupe partielle sur le rendement (volume et durée de la révolution) et les attributs de qualité du bois des tiges.
Méthodologie
Ce projet mise sur le re-mesurage des placettes permanentes établies dans le réseau de coupes partielles mis en place au cours des 15 dernières années dans les pessières de l’Abitibi. Il s’agit de 12 blocs expérimentaux composés de 506 placettes permanentes établies selon les normes du ministère. De plus, l’on compte évaluer l’effet de ces coupes sur l’évolution de la qualité du bois en effectuant des récoltes d’échantillon à l’intérieur des dispositifs mais également dans des peuplements naturels réguliers. Finalement, on compte paramétrer le modèle Artémis afin d'y introduire des informations quant à la qualité du bois.
Retombées escomptées
1. Mise en valeur d’un réseau d’expérimentation (le Réseau de coupes partielles opérées en pessière à mousses de l’Abitibi) qui a nécessité un investissement en temps et en argent très élevé et 2. Calibration accrue de Woodstock en rapport avec les coupes partielles, notamment en ce qui concerne les courbes d’évolution des peuplements et calibration d’Artémis.
Applicabilité
Abitibi
Livrables
1. Bonification des Guides sylvicoles du MRNF en cernant mieux les traitements sylvicoles (pratiques alternatives) qui devraient être réalisés dans les pessières à mousses; 2. Production de deux mémoires de MSc et d’une thèse de doctorat; 3. Transfert des connaissances acquises vers les utilisateurs, soit Forêt Québec et le BFEC.
Avancement
Projet en démarrage
Organismes subventionnaires
Chaire AFD Chaire AFD, FQRNT
Financement annuel
93 000 $
Durée
2011-2014