Responsable
Problématique
Les formations fluvioglaciaires (ci-après eskers) occupent environ 4% de la superficie du territoire municipalisé de l’Abitibi-Témiscamingue. Les eskers du territoire constituent des zones critiques à la fois pour la protection des écosystèmes et des ressources en eau potable et pour la réalisation d’activités économiques et de villégiature. L’harmonisation des usages sur ces formations doit impérativement s’appuyer sur une compréhension approfondie des processus gouvernant la biodiversité et l’hydrogéologie des eskers. Or, à ce jour, les rétroactions entre les processus hydrologiques et écologiques sur les eskers demeurent mal comprises.
Objectifs
Le projet cible le développement d’approches novatrices pour la quantification des rétroactions hydro-écologiques sur esker.
Méthodologie
Les approches ciblées incluent (1) le traçage isotopique des isotopes stables de la molécule d’eau (?2H-?18O) dans les zones non saturée et saturée d’un esker et dans l’eau du xylème des arbres ainsi que (2) des mesures thermiques à haute résolution par drone.
Retombées escomptées
La démarche proposée revêt une originalité scientifique singulière car elle pourrait permettre de lier des processus se déroulant à l’échelle microscopique (assimilation et transpiration d’eau par les arbres) à une caractéristique mesurable à l’échelle régionale par télédétection thermique (température de la canopée). Le déploiement de l’approche sur un esker de l’Abitibi-Témiscamingue sera garant des retombées sociétales du projet, considérant les enjeux d’aménagement du territoire associés à ces formations.
Applicabilité
Eskers de l’Abitibi-Témiscamingue
Livrables
Nous pourrions estimer rapidement par drone des caractéristiques comme le stress hydrique des arbres et l’emmagasinement d’eau au sein du sol.
Avancement
Démarrage
Organismes subventionnaires
Financement annuel
9 000 $ (FODAR)
Durée
2021-2022