Responsable
Collaborateurs
Vincent Poirier, Damase Khasa, Antoine Karam, Silvio José Gumiere, Mohammed Lamhamedi, Sophie Turcotte
Étudiants
Nasolo Tokiniaina Randriambeloson
Problématique
L'utilisation d'espèces ligneuses n'est pas généralisée pour la végétalisation d'anciens sites miniers, alors que les espèces herbacées ayant un système racinaire profond ne sont pas capables de stabiliser efficacement les métaux lourds et les technosols à long-terme; ii) le recours à des espèces ligneuses pourraient contribuer à détruire les infrastructures d’ingénierie civile. La déstabilisation des technosols pourrait contribuer à rehausser la fréquence de l’apport d’eau et d’oxygène dans le système d’où la reprise des processus d’oxydation des résidus miniers et par conséquent la production du drainage minier acide et la contamination métallique de l’environnement.
Objectifs
Le projet a pour objectif d’étudier l’architecture racinaire pour sélectionner les meilleurs idéotypes à traits racinaires superficiels en vue de compléter les travaux de végétalisation avec des espèces ligneuses dont les racines se développeront horizontalement sous la surface du technosol les sans destruction des infrastructures d’ingénierie civile mises en place.
Méthodologie
Des essais en serres et sur le terrain seront effectués afin de caractériser l'architecture racinaire de différentes espèces d'arbres en mélange et en monoculture, en combinaison ou non avec les mélanges de graminées et d'herbacées traditionnellement utilisés.
Retombées escomptées
Les retombées environnementales de ce projet permettront de dépolluer l’eau et le sol des sites miniers pour développer des écosystèmes sains, autour des projets miniers, augmentant ainsi leur acceptabilité sociale. Le projet permettra aussi de restreindre la propagation de contaminants métalliques contribuant ainsi à l’atteinte des objectifs 2026 de réduction annuelle des déchets libérés dans l’environnement du Ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques. Les systèmes de biorestauration stockeront du carbone dans le sol et la biomasse ligneuse, soutenant l’atteinte des objectifs 2026 de réduction annuelle des émissions de GES et de restauration des services écosystémiques.
Applicabilité
La forêt boréale
Livrables
Toky Jeriniaina Rabearison, Vincent Poirier, Adam Gillespie, Jérôme Laganière, Annie DesRochers. Increasing tree productivity does not translate into greater soil organic carbon storage. 2023. For. Ecol. Manage. 535:120884
DOI : 10.1016/j.foreco.2023.120884
Avancement
Étudiant recruté, travaux terrain prévus été 2024
Organismes subventionnaires
Financement annuel
31 750 $
Durée
2023-2025