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Problématique
De bons candidats en tant qu’outil de surveillance du risque de dépérissement induit par la sécheresse sont les variables associées au statut hydrique de la plante telles que le potentiel hydrique, la conductance hydraulique, la pression de turgescence ou encore le contenu relatif en eau (relative water content, RWC, %). Le RWC est défini comme étant le contenu en eau d’un tissu relatif à son état complètement hydraté (Barrs & Weatherley, 1962) et constituerait un des meilleurs candidats, car il remplirait les cinq caractéristiques d’un bon prédicteur. En effet, il est relié à la dynamique entre l’apport, la demande et la rétention de l’eau dans les tissus. L’apport en eau est contrôlé par le fonctionnement de l’appareil vasculaire de l’arbre (présence ou non d’embolie) tandis que la rétention de l’eau dans les tissus est régulée par des ajustements osmotiques (eux-mêmes affecté par la concentration en sucres non structuraux). Ainsi, le RWC est lié à différents processus impliqués dans la mortalité des tissus (et de l’individu) induite par la sécheresse tel que le dysfonctionnement hydraulique provoqué par l’embolie ou l’appauvrissement en ressource carbonés. Il capture différents seuils critiques de non-retour durant la sécheresse comme le RWC foliaire correspondant à la perte de turgescence. Le dépérissement et la mortalité des arbres induit par la sécheresse sont également liés à la détérioration du transport de l’eau via la formation d’embolie dans l’appareil vasculaire de l’arbre. Il peut être mesuré sur des arbres de morphologies différentes, du tissu jusqu’à l’échelle de l’écosystème tout en prenant en compte la variabilité intra- et interspécifique et peut être mesuré par télédétection sur de grandes échelles.
Objectifs
Les objectifs de ce projet sont les suivants:
1. Établir le lien entre vulnérabilité à la cavitation et perte de contenu en eau des tissus sur 4 espèces de conifères (pin gris, pin blanc, épinette blanche, épinette noire) .
2. Déterminer les courbes pression-volume de ces 4 espèces afin d’obtenir le potentiel de perte de tugescence (ψTLP)
3. Déterminer la marge de sécurité hydraulique de ces 4 espèces à l’aide de la P50 mesurée au cours de l’objectif 1 et du ψTLP mesuré au cours de l’objectif 2.
4. Déterminer la relation entre le contenu relatif en eau des tissus (tige et feuille) et l’indice de déficit hydrique déterminés par imagerie thermique sur les 4 espèces
5. Déterminer les relations entre les traits fonctionnels (e.g. contenu relatif en eau de la feuille pleinement hydratée, surface spécifique foliaire) liés aux stratégies adaptatives des arbres à la sécheresse et la performance des plantes (biomasse et taux de croissance)
Méthodologie
Retombées escomptées
Applicabilité
Livrables
À venir
Avancement
En cours
Organismes subventionnaires
MFFP
Financement annuel
En évaluation
Durée
2024-2026