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Nouvelles

Incendies de forêt et industrie forestière - La science nous dicte la prudence

Les connaissances scientifiques à l’égard des incendies de forêt en cette période de changements climatiques nous dictent une plus grande prudence dans la détermination des niveaux de coupe. Le temps est venu pour le Forestier en chef d’agir. « Si l’ampleur et le moment où les feux frappent sont difficiles à prédire, le fait que des forêts brûlent et brûleront est une évidence scientifique. Tous les spécialistes du milieu forestier savent que les feux font partie intégrante de l’écosystème boréal et que leurs effets sont inéluctables. Aussi, les experts des changements climatiques sonnent l’alerte depuis un certain temps déjà, la forêt boréale brûlera plus souvent. L’épisode de cette année est fort probablement le prélude d’un phénomène qui ira en s’aggravant », écrivent dans une lettre ouverte publiée ce jeudi dans La Presse Yves Bergeron, professeur à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et à l’Université du Québec à Montréal (UQAM) spécialisé en écologie et aménagement forestier, Alain Leduc, professeur au département des sciences biologiques de l’UQAM, et Jean-Pierre Jetté, ingénieur forestier.

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Les feux de forêt sont-ils anormaux ce printemps?

Les feux de forêt du printemps 2023 ont déplacé des milliers de personnes en Abitibi-Témiscamingue et dans le Nord-du-Québec. Bien qu’impressionnants, ils demeurent dans la «variabilité naturelle», selon le spécialiste Yves Bergeron. «Des feux de cette taille sont rares, mais ce sont ceux qui sont responsables de la plus grande superficie brûlée», fait valoir ce professeur en écologie et aménagement forestier à l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue et à l’Université du Québec à Montréal , rappelant que bon an mal an, 5% des feux sont responsables de 95 % de la superficie brûlée au Canada.

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The future is uncertain for our last old-growth boreal forests

Un article de Maxence Martin & Nicole Fenton - L'enjeu n'est pas tant la perte de forêts, mais plutôt la perte de forêts intactes, c'est-à-dire de forêts où aucune activité d'exploitation n'a jamais eu lieu. En conduisant sur la Transcanadienne, avec son interminable succession d'épinettes, de trembles, de sapins et de bouleaux, il est facile de penser que notre pays regorge de forêts. Même si l'on peut apercevoir quelques exploitations forestières et des traces de feux de forêt ici et là, on n'imaginerait probablement pas que nos forêts puissent un jour disparaître du paysage. Pourtant, la réalité pourrait être bien différente.

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Quand les feux riment avec une hausse de lecture des articles scientifiques sur le sujet!

La hausse des incendies forestiers a plusieurs impacts, mais on apprend aujourd'hui que les articles publiés par les spécialistes sont d'avantage lus depuis le début des brasiers.

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Ce que le feu de Val-Paradis de 1997 nous a appris

La poussière est à peine retombée après le passage des feux de forêt dans le Nord québécois que l’industrie forestière parle de récolter au plus vite le bois qui n’a pas brûlé dans les zones concernées. Comment bien procéder? Un dispositif de recherche déployé depuis plus de 25 ans à Val-Paradis, une communauté qui vient de rentrer au bercail après une deuxième évacuation en un quart de siècle, offre quelques pistes de réflexion.

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