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15. Adaptation et vulnérabilité des chauves-souris aux pratiques forestières québécoises.

Responsable

 André Desrochers

Collaborateurs

 Louis Imbeau

Problématique

Selon le dernier bilan forestier d’aménagement durable 2000-2008, les connaissances sur la biodiversité en milieu forestier sont insuffisantes, particulièrement chez les espèces à statuts précaires, comme les chauves-souris du Québec. Cinq des huit espèces de chauves-souris présentes au Québec sont arboricoles et susceptibles d'être désignées dans le cadre de la loi québécoise sur les espèces menacées et vulnérables. Le manque de connaissances sur les chauves-souris des forêts québécoises est préoccupant, parce que nous ne disposons ainsi d'aucun outil de gestion.

Objectifs

L'impact des pratiques forestières sur les chauves-souris devrait nous préoccuper, notamment en raison du fait que les chauves-souris arboricoles passent la moitié de leur vie et se reproduisent dans des arbres-abris comportant des cavités ou des lambeaux d'écorce. Or, le nombre d'arbres-abris disponibles peut s'avérer limitant suite aux pratiques forestières, car un individu peut utiliser un grand nombre d'arbres-abris durant une saison. Nous proposons donc d'établir une compréhension de base de l'influence des pratiques forestières québécoises sur l'alimentation, le repos et la reproduction des chauves-souris.

Méthodologie

Pour atteindre cet objectif, nous évaluerons la sélection d'habitats par ces organismes, à des échelles spatiales allant de l'arbre au paysage, à la forêt Montmorency et en Abitibi. Plus précisément, nous: (A) Évaluerons dans quels types de peuplements forestiers (origine, âge, composition, proximité de l'eau et superficie) les chauves-souris s'alimentent, élèvent leurs jeunes et se reposent; (B) Mesurerons l’abondance des insectes en vol à proximité des différents types de peuplements; (C) Évaluerons la disponibilité et le degré d'utilisation des chicots; (D) Évaluerons la fidélité aux arbres-abris; (E) Évaluerons la distance entre les sites d'alimentation et les arbres-abris en fonction des caractéristiques des paysages.

Retombées escomptées

Ce projet devrait permettre de préciser quels types d'arbres devraient être conservés dans les stratégies de coupes à rétention variable, ainsi que les types de peuplements à favoriser lors de la planification des coupes à long terme. Ce projet sera stratégique car il stimulera l'élaboration d'un programme de recherche sur les chauves-souris forestières du Québec.

Applicabilité

Sapinière à bouleau blanc de l'est et de l'ouest du Québec.

Livrables

Aucun à ce jour (nouveau projet). Avec un tel programme, nous augmenterons nos chances de comprendre les répercussions des pratiques forestières et possiblement des changements climatiques et des pathogènes sur les populations de chauves-souris des forêts québécoises. De plus, de telles connaissances devraient aider le MRNF à concevoir des mesures de rétablissement ou de maintien des populations de chauves-souris.

Avancement

Projet en démarrage (été 2011).

Organismes subventionnaires

Aucun partenaire associé! FQRNT (Programme recherche partenariat - Aménagement et l'environnement forestiers - IV).

Financement annuel

54 160$

Durée

2011-2014.

Dernière mise à jour : 2012-03-07 09:50:30