Responsable
Collaborateurs
Annie DesRochers, Nelson Thiffault, David Paré
Problématique
Au Québec, les résidus forestiers constituent une source d’énergie abondante et disponible. Parmi les sources de bioénergie, elle est sans doute celle qui a la plus faible intensité de carbone (IC) car elle ne cause pas d’émissions indirectes reliées au changement de l’utilisation du territoire et ne requiert généralement pas d’engrais azoté ou de traitements coûteux en énergie. Les principales inquiétudes freinant le développement de cette filière concernent la capacité de support du milieu naturel.
Objectifs
L’objectif général du projet vise à apporter des éléments de réponse à la question suivante : Combien de biomasse peut-on récolter et sur quels types de sol sans nuire à la productivité des sites et à la qualité des sols ?
Méthodologie
Le projet permettra pour la première fois au Québec d’établir un dispositif expérimental rigoureux testant l’effet de la dose de résidu laissée au site (0, ½, 1 et 2 fois la quantité de résidus non récoltés) sur les propriétés du sol, le microclimat, la végétation accompagnatrice ainsi que la nutrition et la croissance des principales essences forestières reboisées au Québec.
Retombées escomptées
L’étude vise à élucider les mécanismes par lesquelles les résidus affectent la productivité des plantations et à discriminer l’importance des effets des résidus sur le microclimat des plants, sur la fertilité du sol et sur la végétation accompagnatrice. La compréhension de ces mécanismes et de leur importance permettra d’envisager des mesures de mitigations appropriées allant de l’exclusion de certains sites pour la récolte de biomasse à la récolte partielle de résidus accompagnés ou pas de méthode de contrôle de la végétation et de fertilisation.
Applicabilité
Saguenay-Lac-St-Jean, cantons de l’est et Abitibi-Témiscamingue
Livrables
À venir
Avancement
En phase de démarrage
Organismes subventionnaires
Financement annuel
59 500 $
Durée
2010-2013