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Problématique
En forêt boréale, le sol constitue le principal réservoir de carbone et contiendrait 66% de la quantité totale stocké. Les opérations forestières sont reconnues pour modifier la capture et le stockage du carbone dans la biomasse et le sol. Traditionnellement, la sylviculture a eu pour objectif de maximiser le taux de croissance des arbres et le taux de décomposition la matière organique afin de favoriser la capture du carbone dans le réservoir « arbres ». Toutefois, dans les paysages dominés par des peuplements tourbeux, le devenir du carbone dans le réservoir de la couche organique soumis à la récolte et à la préparation de terrain demeure à ce jour peu étudié, bien qu’il représente une source potentielle significative de carbone atmosphérique. De plus, nous manquons d’information sur les effets de ces stratégies sur le potentiel de croissance et de captation du carbone des peuplements en régénération.
Objectifs
Évaluer les effets de diverses techniques de récolte et de préparation de terrain sur les flux et les stocks de carbone dans les sols et la biomasse épigée des peuplements tourbeux.
Méthodologie
Les données sur la dynamique de séquestration du carbone des écosystèmes et les estimations des stocks de carbone dans les sols sont dérivées de travaux en cours et de travaux antérieurs. CBM-CFS3, le modèle canadien de bilan de carbone, et SELES seront utilisés pour modéliser et spatialiser les effets de la récolte sur les flux de carbone.
Retombées escomptées
Développement d’un modèle permettant de modéliser les effets de diverses pratiques sylvicoles sur les flux de carbone dans les paysages entourbés.
Applicabilité
Forêt boréale entourbée de l’est du Canada
Livrables
À venir
Avancement
En phase de démarrage
Organismes subventionnaires
Financement annuel
26 667 $
Durée
2017-2020